dinosaure a écrit :
Rassure toi il n'y feront rien.
Et des procès il n'y en aura pas.
Un salarié qu'on licencie peut se défendre car c'est au patron de justifier son licenciement. Un AE à qui on ne donne plus de boulot (ce qui arrivera automatique dès qu'il portera plainte) c'est simplement une rupture de relation commerciale. La charge de la preuve est inversée et je ne pense même pas que les prudhommes soient compétents.
En réalité, seul les inspecteurs du travail pourraient agir en amont lorsqu'ils découvrent qu'un patron contraint ses salariés à s'établir comme AE.
De tous temps, les Conseil de Prud'hommes procède à ce que l'on appelle la requalification de contrats présentés comme "indépendants" ou "commerciaux" en contrats de travail et il est seul compétent pour ce faire.
Le critère fondamental de l'existence d'un contrat de travail, quelqu'en soit la qualification de pure forme donnée par les parties, est l'existence d'un "lien de subordination".
Un auto-entrepreneur qui démontrera qu'il ne facture qu'un seul client, ou même deux, qui démontrera que les prestations effectuées correspondent à un temps plein ou presque, avec l'appui de quelques témoignages de comparses ayant subi le même sort du même employeur, n'aura à mon sens pas trop de mal à faire requalifier en contrat de travail.
Dès lors, la rupture des relations contractuelles sera nécessairement jugée abusive, avec indemnités et dommages et intérêts à la clé, puisqu'aucune procédure de licenciement n'aura été suivie, et a fortiori aucun motif de licenciement invoqué.
Si tu rajoutes là-dessus les organismes sociaux qui vont venir à la soupe récupérer leur dû auprès du patron, ça peut douiller.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."