alors qu'aujourd'hui ce sont les épreuves de Philo, je me suis toujours demandée pourquoi on débutait par cette épreuve
Le bac rime toujours avec la fac. Parmi les lycéens qui commenceront dès aujourd'hui à plancher sur les épreuves du bac, près de la moitié (43,5 %) s'orienteront à la rentrée prochaine vers une licence généraliste à l'université. Les 56,5 % restants intégreront une filière sélective : 25 % iront en BTS, 11 % en DUT, 10 % en classe préparatoire, 6 % en école spécialisée et 4 % en école d'ingénieurs ou de commerce post-bac.
Un choix par défaut pour beaucoup
Ce plébiscite des filières généralistes à l'université s'explique par trois raisons, selon Gérard Roudaut, auteur de Pour quelles études êtes-vous fait ? (éd. Studyrama). « Le coût réduit des études à la fac, le fait que ces filières accueillent tous les types de bacheliers sans les sélectionner et enfin le manque d'information des lycéens sur les autres cursus. »
Pour beaucoup, s'orienter vers la fac serait donc davantage une solution de facilité qu'un choix motivé. Ce qui ne serait pas sans conséquence sur leurs résultats : un étudiant sur deux échoue lors de sa première année de licence. Autre problème posé par le succès des filières généralistes universitaires : des cohortes d'étudiants décrochent chaque année des diplômes, souvent en inadéquation avec les besoins des entreprises. D'où la volonté du gouvernement d'encourager les passerelles vers des formations plus professionnalisantes et d'inciter les entreprises à nouer plus de liens avec le monde universitaire. Un lourd défi.
vous vous souvenez du sujet choisi de votre session ?
alors le gouvernement peut inciter ce qu'il veut,mais le transfert des budgets cause loi LRU risque de poser certains problèmes,si dans les faits,ils font de la com' du genre "la recherche n'aura pas de baisse de crédits" dans les faits,c'est pas tout a fait vrai,et ce n'est pas non plus tout a fait autonome.
par contre,je comprends qu'il faille orienter les élèves vers des filiales plus "profesionalisantes",une fac par elle même n'a aucun intérêt puisque elle vise UNIQUEMENT à donner une base de connaissance,et pas apprendre a faire un travail à un niveau aussi haut soit il,alors il serait temps de passer a autre chose,en plus du coût,qui n'est même pas l'argument premier,mais du transfert de compétence nécessaire au travail dans la vie active.
certes,un étudiant français coute aux alentours de 6000 euros/an et c'est un des couts les moins cher,mais parallèlement,c'est dans certaines conditions une des formation universitaire qui propose le taux d'échec le plus élevé.
en conclusion,on peut faire toutes les études,le tout est de savoir dans quel but on les fait.faire fac de lettres ou de droit,pour arrêter un an après,ca n'a aucun intérêt a part des couts.
mais réformer les études supérieures,la aussi,on aura pas assez d'un siècle pour y arriver.les seuls formations qui fonctionnent bien,c'est la médecine,ou les écoles techniques polytechniques qui au bout d'un bac + 5 filent un bout dans lequel le taux d'emploi après diplôme avoisine les 85%.Elles sont d'ailleurs a la pointe parce qu'en compétitions avec les autres fac du monde dans le même registre.
mais la loi LRU va changer beaucoup de choses,et l'auto-gestion de la masse salariale va probablement plomber beaucoup de choses,les aloudir,et dans l'inverse leur donner une meilleure autonomie que la lenteur administrative bien connue.
Le problème des facultés, c'est pas forcément la particularité d'enseigner des connaissances "générales" ou sa véritable inéquation avec la demande d'emplois, malgré tout existante.
L'autre problème dont on ne parle pas ou presque, c'est le passage de l'autonomie des élèves : autrefois élève dans le secondaire et encadré, passé à étudiants autonome et "libre", c'est une condition qui échappe à plus d'un, car ça veut dire "libre certes, mais les responsabilités surtout", et ça, c'est loin dans l'esprit d'un certain nombre de premières années de licence...
Enfin, le problème est qu'on alloue de moins en moins de moyens à l'enseignement supérieur, et donc il est plutôt porté à se scléroser par manque de moyens financiers ou humains... Je sais que ceux qui mettent en avant les arguments financiers vont sauter, mais investir dans la jeunesse avec un enseignement correct, c'est investir dans l'emploi de demain. Et pour finir, si les facultés sont moins prisées par les recruteurs, c'est à cause aussi d'une mauvaise gestion aussi au sein des facultés...
Le problème est double : il y a de l'incompétence à gouverner, tant dans la structure même des facultés que par ceux qui sont censés les gérer depuis le gouvernement...
Les classes prépa. conduisent tant bien que mal à un emploi.....Faut pas être aussi pessimiste
Quant à l'inadéquation des facs avec l'emploi, là aussi, relativisons - les facs de droit conduisent à un boulot : il suffit de réussir son Capa. Ou de poursuivre jusqu'à une agrég.
Les facs ont des débouchés en propre : le doctorat et la hdr. C'est pas plus c** que de faire vendeur ou plongeur de frites chez MacDo.
Alogos a écrit : Les classes prépa. conduisent tant bien que mal à un emploi.....Faut pas être aussi pessimiste
Quant à l'inadéquation des facs avec l'emploi, là aussi, relativisons - les facs de droit conduisent à un boulot : il suffit de réussir son Capa. Ou de poursuivre jusqu'à une agrég.
Les facs ont des débouchés en propre : le doctorat et la hdr. C'est pas plus c** que de faire vendeur ou plongeur de frites chez MacDo.
Je pense plutôt à une forte possibilité de tomber dans le chômage en sortie de Fac.
Pas mal de "camarades" de fac ont peur de ne pas trouver de boulot à la sortie, même s'il y a des offres, car la première raison en sortie de fac pour l'employeur c'est "Vous n'avez pas assez d'expérience professionnelle" pour pas mal de cas...
Mais c'est vrai qu'il ne faut pas tout dramatiser...
C'est vrai, ça aussi - je crois que c'est ce que redoutent beaucoup d'étudiants.
D'autant plus que les employeurs veulent les compétences d'un master2 payées comme un bts.
Après le bac, il y a des étudiants qui s'inscrivent dans des prépa. aux grandes écoles ou dans des Ecoles privées ( et très onéreuses) afin d'éviter le manque d'emploi et/ou la sous-qualification.
Le bac reste le 1° diplôme du supérieur et à 18 ans, on ne sait pas toujours se situer. A mon avis, l'orientation se fait trop tôt :
les élèves sont quasiment surdéterminés dès la 2nde.
Faut avoir la foi, la vocation ou je-ne-sais-quoi pour savoir ce qu'on va aimer faire demain, et ce qui va être recherché.
Mais bon, si tu t'engages en fac de médecine, c'est que tu en as envie, et tu as des chances d'obtenir un doctorat + une spé. Ce sont des études longues, longues avec un débouché.
