Carlos Barredo a des allures de chic type. On irait bien boire quelques canons avec lui et modération. Pourtant, derrière ce sourire, se cache un type un brin sanguin.
Vendredi, 6e étape du Tour de France. Le peloton franchit la ligne d'arrivée. Le sprint fut quelque peu houleux. Au milieu des dizaines de coureurs, Carlos Barredo (Quick step) et le Portugais Rui Costa (Caisse d'Epargne) se sont faits quelques papouilles, frottant au passage leur guidon.
Conséquence de l'accrochage, une baston, une vraie. Barredo descend de son biclou, bien décidé à administrer une bonne correction à Costa. Avec quoi? La roue de son propre vélo qu'il démonte en deux secondes. Il faut lui reconnaître une sacré inventivité. S'il avait eu de l'humour, il aurait attrapé une pompe à vélo pour mettre quelques coups.
décidément quelque soit le sport, c'est une image peu académique pour l'exemple
