coincetabulle a écrit : @ stick
je comprend ton point de vue, et je suis d'accord sur le principe. mais lorsque je t'entends dire que les enregistrements ne valent rien parce qu'effectué illégalement et qu'on peut les mettre à la poubelle, là je ne suis plus d'accord.
il ne s'agit pas de la boulangerie du coin mais du gouvernement français. l'état ne fait pas ce que bon lui semble, il a des compte à rendre.
Tu veux dire que la loi n'est pas la même pour tout le monde ?
coincetabulle a écrit :si il y a suspicion qu'elle qu'elle soit, il convient d'enquêter et de faire la lumière, peu importe que les enregistrements n'aient pas été autorisé par le ministère de l'intérieur, ce qui au passage ne risque pas d'arrivé.
l'authenticité ayant été établie, la question de la légitimité d'une enquête ne se pose plus, et donc, par voie de conséquences, la suspension de tous les protagonistes de cette affaire est nécessaire.
maintenant je suis totalement d'accord pour dire que ces pièces n'auraient jamais dû être divulgué à la presse dans une situation normal, mais vu les circonstances et comme je l'ai déjà expliqué, les risques de perdre les preuves et de voir ses chance de défense anéantis étaient selon moi trop gros si elle s'était contenté de les fournir au parquet qui était chargé de l'affaire initial.
c'est tout de même un sacré nid de cafard sont tribunal hein, entre le juge au ordre et même proche des accusés, la partie adverse avec les moyen qu'on lui connait etc etc. non vraiment je crois qu'à sa place, j'aurai fait la même chose. ça fait peut être un peu NCIS mais le fait est que sa position est plus que fragile si elle n'assure pas ses arrières.
Elle peut aussi assurer ses arrières sans pour autant tout balancer : elle pouvait faire un ou plusieurs dépôt chez un (des) notaires, planquer des copies, histoire de les sortir si le juge d'instruction les "omettait" durant le procès.
Rien ne justifie ce déballage public.
coincetabulle a écrit :une petite question au passage puisque tu semble concerné par cet aspect, le secret professionnel s'applique t il encore lorsque la personne est licencié ou n'exerce plus ?
Je suis concerné uniquement parce que j'y suis tenu "en général", je n'ai pas de souci particulier.
Le fait d'avoir quitté sa fonction ne change rien. Au mieux, il y a un délai à respecter avant de pouvoir l'ouvrir, mais je n'en suis même pas sûr.
Clint, une idée ?
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron