Bon, ton raisonnement n'est pas bancal, non. Plutôt clair même.coincetabulle a écrit : petite question.
que dans le cadre d'un procès entre deux intérêts privés, le secret de l'instruction, ainsi que le secret professionnel soit de rigueur, soit, ça me parait normal.
mais.
ici nous ne sommes plus dans le cadre privé. il s'agit du gouvernement. nous ne somme plus dans le cadre privé mais bel et bien dans le cadre publique.
je rappel tout de même que le gouvernement représente le peuple français, l'électorat.
de mon point de vue, à partir du moment ou sont mis en cause le financement de parti politique, la neutralité du gouvernement au service des français, et en vertu du droit de ce dernier à connaitre et apprécier l'action de son corps politique, je ne suis pas certain que le secret de l'instruction soit de mise ici. particulièrement lorsque l'intégrité de la justice est mis en cause.
mon raisonnement peut paraître bancal mais dans cette affaire, il me semble que les français sont directement concerné par l'usage qui est fait de leur argent, de leurs bulletin de vote et de leur avenir tout simplement.
sans parler des textes mais en se basant uniquement sur l'aspect logique, il me semble normal que le peuple soit tenu au courant des accusations et défense de l'affaire non ?
Je rejoins ton point de vue. Ce qui est rattaché à la chose publique doit être vue et comprise au sens pragmatique (et non doctrinal), c'est à dire légal.
Mais il faut croire que la polémique a un meilleur public que la volonté de justice. Si on reprend les phénomènes en périphérie du dossier judiciaire, il y a quand même une volonté de massacrer le président et son gouvernement, ainsi que la majorité. Cette affaire tombe au bon moment pour les opposants (je ne crois pas pour autant à une magouille de l'opposition).
Cette affaire se caractérise par ça aussi : on veut la peau de quelqu'un, parce que la période est dure aussi. J'ai du mal à l'admettre, mais il est quand même mal tombé comme Président : il tombe moins d'un an avant le début sérieusement lourd de la crise, et il doit gérer les conséquences. Je pense qu'il y a une volonté "populaire" de trouver le responsable... Et tout doucement, la responsabilité est passée des agents économiques au Président. Et ce procès est une occasion supplémentaire pour massacrer son équipe.
A l'inverse, cela ne justifie pas certaines dérives jusqu'à maintenant, qui ont démontré qu'il y a des privilèges devant disparaître et qu'il faut plus de séparation des pouvoirs, surtout entre le judiciaire et l'exécutif. Il s'agit d'un problème assez vaste, et dont on ne peut résoudre son ensemble sans réfléchir (surtout par des phrases comme on peut lire ou entendre !).