Personnellement,je n'ai rien contre ces régularisations,ce sont des travailleurs,ils peuvent avoir un permis de travail...mais:Le collectif emmené par des associations et des syndicats, CGT en tête, a déposé à la préfecture 530 demandes de régularisation par le travail.
DEREK PERROTTE, LES ECHOS
Après les promesses, les salariés sans papiers veulent des résultats. Dix mois après le début de leur mouvement de grève, leur collectif, emmené par des associations et des syndicats, CGT en tête, a lancé une « nouvelle étape », qu'il espère décisive. Mardi, à l'issue d'une manifestation réunissant de 200 à 300 sans-papiers, il a déposé à la préfecture de police de Paris 530 demandes de régularisation par le travail. La démarche devrait, en théorie, relever de la formalité : les dossiers ont été constitués sur la base de l'accord trouvé le 18 juin avec le ministère de l'Immmigration et la Direction générale du travail. Ce texte vise à clarifier les conditions d'obtention d'un titre de séjour et à harmoniser le traitement des dossiers en préfecture afin de faciliter la régularisation par le travail, notamment pour les intérimaires et les salariés des services à la personne.
L'affaire part toutefois sur des bases laborieuses qui ravivent les tensions. Hier, Raymond Chauveau (CGT), un des coordinateurs du mouvement, a dénoncé les « entourloupes » de la préfecture. Celle-ci, explique-t-il, multiplierait les « demandes exorbitantes » de pièces et d'informations à verser aux dossiers, notamment sur la situation familiale des sans-papiers dans leur pays d'origine et sur leurs modalités d'entrée sur le territoire. Autant d'exigences qui vont au-delà de ce que prévoit l'accord et qui s'inscrivent, selon la CGT, dans « une logique policière qui n'a pas lieu d'intéférer dans une démarche qui relève du droit du travail ». « Nous n'avons jamais joué le blocage et le texte du 18 juin est clair. Le gouvernement doit désormais s'assurer de son application loyale », insiste Raymond Chauveau.
Les salariés sans papiers craignent aussi de faire les frais du discours sécuritaire de Nicolas Sarkozy. Bernadette Citot (CGT UD 75) dénonce un « climat de répression anti-immigrés féroce et détestable ». Vendredi, en déplacement à Grenoble à la suite des violences perpétrées contre des policiers, Nicolas Sarkozy a déclaré que le pays « subiss[ait] les conséquences de cinquante années d'immigration insuffisamment régulée ». La CGT fustige cet « amalgame entre immigration et insécurité ».
Le sort qui sera réservé aux dossiers déposés aujourd'hui donnera une première indication de la volonté réelle de l'exécutif. Les dossiers ont jusqu'au 11 mars 2011 pour être déposés et d'autres suivront, assure la CGT, toutefois incapable d'estimer quelle part des 6.600 sans-papiers du mouvement sera au final en mesure de prétendre à une régularisation.
La France compte en juin 2010 3,958 millions de chômeurs catégories ABC (catégorie A : 2,691 M). Le pic du cycle précédent (mai 2005) est désormais largement dépassé et l’on se rapproche des plus hauts historiques de fin 1999 pour le nombre de chômeurs.
http://www.gecodia.fr/Nombre-de-chomeur ... _a227.html
qu'attends t-on pour filer du boulot à ceux qui en ont pas? ils ne veulent pas bosser?
j'aimerais comprendre,à un moment donné....