Les universités françaises toujours aussi nulles

[Fonck1]

La prestigieuse université de Cambridge prend la tête du dernier classement réalisé par le spécialiste de l'évaluation de l'enseignement supérieur, QS Intelligence Unit. La France ne compte que cinq établissements dans le top 200.

Cambridge University vient de décrocher le Graal. Pour la première fois, le célèbre établissement britannique a été élu meilleure université au monde par plus de 15.000 universitaires internationaux. Cambridge University détrône ainsi Harvard (désormais deuxième), qui occupait la pôle position depuis 2004.

Ce classement réalisé depuis sept ans par le spécialiste de l'évaluation de l'enseignement supérieur, QS Intelligence Unit, récompense la qualité de la recherche, le taux d'emploi des diplômés, l’implication des chercheurs et l’aspect international de l’enseignement. Au total, quatre établissements britanniques figurent dans un top 10 trusté par les Américains.

Seulement cinq établissements français dans le top 200

En France, en revanche, la moisson 2010 est nettement moins bonne. Seules cinq établissements français se classent parmi les 200 meilleurs au monde. Le premier, l'Ecole Normale Supérieure de Paris, dégringole de la 28ème place à la 33ème, juste devant l'Ecole Polytechnique (36ème). L'Université Paris Sorbonne (Paris 4) passe du 228ème rang au 186ème, lorsque l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) et l'Ecole Normale Supérieure de Lyon se maintiennent respectivement à la 118ème et 136ème place.

Face à une concurrence internationale toujours plus rude, les écoles françaises tentent de réagir. En janvier dernier, l’Ecole normale supérieure lettres et sciences humaines (ENS-LSH) et l’Ecole normale supérieure sciences exactes (ENS Lyon) ont par exemple fusionné, justement dans l'espoir de concurrencer les puissants pôles de recherche anglais et américains. Un exemple à suivre ?

Les 10 meilleures universités au monde
1. University of Cambridge, Royaume-Uni
2. Harvard University, Etats-Unis
3. Yale University, Etats-Unis
4. UCL (University College London), Royaume-Uni
5. MIT (Massachusetts Institute of Technology), Etats-Unis
6. University of Oxford, Royaume-Uni
7. Imperial College London, Royaume-Uni
8. University of Chicago, Etats-Unis
9. Caltech (California Institute of Technology), Etats-Unis
10. Princeton University, Etats-Unis

[tisiphoné]

Selon le fameux classement des universités mondiales dit "classement de Shanghai", dévoilé par Les Echos, la France n' a pas réussi à progresser. Au contraire.

Les universités françaises ont encore reculé dans le classement dit de Shanghai, qui évalue les différents établissements universitaires de la planète et que dévoilent Les Echos.

Les mêmes trois universités françaises (seulement) se placent parmi les cent premières, Paris VI (Pierre et Marie Curie), Paris XI (Paris Sud-Orsay) et l'Ecole normale supérieure (ENS). Si Paris VI gagne une place et monte à la 39ème, Paris XI descend de la 43ème à la 45ème place et l'ENS de la 70ème à la 71ème. Dans ce classement de 500 universités, on ne compte au total que vingt-deux établissements français.

Le trio de tête reste inchangé : Harvard numéro un, Berkeley en deuxième position qui double une troisième université américaine, Stanford. A noter que de nombreux universitaires, notamment en France, contestent la méthodologie utilisée pour établir ce classement. Les établissements anglophones y seraient mécaniquement favorisés par une partie des critères retenus.

quelques soient les méthodes et classifications utilisées, les résultats concernant les universités françaises restent assez "misérables"

(Berkeley )

certains diront que la quasi gratuité, en regard des pays anglophones) aurait un effet pernicieux, et ne donnerait pas les effets escomptés en fait, c'est à dire l'accès à un plus grand nombre et les réussites qui devraient en résulter.

[supprimé 1]

Je dirais plutôt que c'est la manière dont on se sert des universités en France qui serait à revoir. Techniquement, une université est conçue pour enseigner (ça on le fait, c'est sûr), mais aussi nous préparer à un job activement (ça c'est pas gagné), et à favoriser la recherche en étant des "laboratoires" publics. On utilise pas complètement les capacités universitaires en France.

En plus, il y a une réelle technique pour évincer les étudiants trop peu "productifs" en première année ou en seconde par certaines universités (Lyon 3 par exemple). Ce qui relève le niveau moyen rapidement année après année.

[Jarod1]

En France, le titulaire d'un bac gestion peut s'inscrire en médecine, enfin vous voyez ce que je veux dire...

L'aspect "portes ouvertes" à tous de nos facs n'est pas de nature à élever le niveau...

[dinosaure]

Classement totalement biaisé puisqu'en France les plus gros moyens financiers sont affectés aux "grandes écoles" qui n'existent pas dans les autres pays.
Si on veut faire des comparaison il faut comparer Polytechnique à Cambridge et Berkeley.

Mais ça fait tellement plaisir au français de se fustiger en admirant béatement les autres...

[Jarod1]

Classement totalement biaisé puisqu'en France les plus gros moyens financiers sont affectés aux "grandes écoles" qui n'existent pas dans les autres pays.
Si on veut faire des comparaison il faut comparer Polytechnique à Cambridge et Berkeley.

Mais ça fait tellement plaisir au français de se fustiger en admirant béatement les autres...

C'est un peu dans l'idée de ce que j'écrivais, tu ne peux comparer que ce qui est comparable. Comment comparer une Université couteuse et sélective avec une auberge espagnole gratuite ou presque ?

[supprimé 1]

En France, le titulaire d'un bac gestion peut s'inscrire en médecine, enfin vous voyez ce que je veux dire...

L'aspect "portes ouvertes" à tous de nos facs n'est pas de nature à élever le niveau...

Gros problème d'orientation. Le problème n'est pas le libre accès, vu qu'il y a souvent un dégraissage en première ou seconde année (médecine, droit, etc...), le problème c'est de faire croire qu'avec un Bac STG on peut devenir un grand juriste (alors que le taux d'échec est connu et largement supérieur pour les STG que pour le Bac général). Tant qu'on continuera à faire croire en des possibilités inexistantes, faut pas s'étonner d'avoir "autant" d'échec.

[Jarod1]

Gros problème d'orientation. Le problème n'est pas le libre accès, vu qu'il y a souvent un dégraissage en première ou seconde année (médecine, droit, etc...), le problème c'est de faire croire qu'avec un Bac STG on peut devenir un grand juriste (alors que le taux d'échec est connu et largement supérieur pour les STG que pour le Bac général). Tant qu'on continuera à faire croire en des possibilités inexistantes, faut pas s'étonner d'avoir "autant" d'échec.

Certes, comme certaines filières de "sciences humaines" particulièrement productrice de "chercheurs d'emploi".

[supprimé 1]

Certes, comme certaines filières de "sciences humaines" particulièrement productrice de "chercheurs d'emploi".

Du type ?

[PELINAC]

Et que dire des milliers(ssss.?) de Bac Pro qui rentrent a l'université chaque année .

En temps que P P je suivais les dossiers de mes élèves...ne serait ce que pour en vérifier la validité. ...et bien sur une classe de 24 Bac Pro Productique ; au moins 8à 10 posaient candidature et l'obtenaient bien sur ...dans des filière qui n'avaient rien a voir avec leur études .

[Jarod1]

Du type ?

Tous ces trucs de Fac de Lettres qui finissent en "o" par exemple (socio, psycho, ethno, etc...et même les lettres elles-mêmes ou les langues ou encore histoire-géo où c'est en gros EN ou rien).

[supprimé 1]

Tous ces trucs de Fac de Lettres qui finissent en "o" par exemple (socio, psycho, ethno, etc...et même les lettres elles-mêmes ou les langues ou encore histoire-géo où c'est en gros EN ou rien).

Heu, psycho, je pensais qu'on pouvait devenir psychothérapeute...
La sociologie est souvent nécessaire à la recherche et à la compréhension des phénomènes sociaux dans des organismes de sondages ou pour devenir journaliste (par exemple).
Ethnologie ou anthropologie sont des filières destinées à l'étude des peuples, donc à des fouilles archéologiques, et donc à la compréhension de nos origines...
Puis pour les lettres, faut bien quelques écrivains, même si je suis assez d'accord pour le fait qu'une immense majorité vont à l'EN.
Pour les langues, on peut devenir traducteurs pour des organismes ou institutions internationales (ONU, UNICEF, UE, OTAN, ALENA, etc...).
Et pour l'histoire géographie, là j'avoue que la voie finale est soit prof, soit postier (cf Besancenot ! ). Mais faut pas rêver non plus, ce n'est pas tout le monde qui peut obtenir ce genre de jobs...

[Jarod1]

Ai-je dit que ces filières ne menaient à RIEN ???????????????????????????????

Je dis juste que le ratio nombre d'étudiant / débouchés est ridiculement bas. Ce sont d'ailleurs les étudiants de ces filières même qui le disent puisque ce sont eux qu'on retrouve dans la rue tous les ans pour pleurer après l'obtention de deux doctorats...

[supprimé 1]

Ai-je dit que ces filières ne menaient à RIEN ???????????????????????????????

Je dis juste que le ratio nombre d'étudiant / débouchés est ridiculement bas. Ce sont d'ailleurs les étudiants de ces filières même qui le disent puisque ce sont eux qu'on retrouve dans la rue tous les ans pour pleurer après l'obtention de deux doctorats...

J'ai jamais dit un instant que ces diplômes ne menaient à rien.
J'affirme justement que les débouchés (à la fin de mon écrit) sont minimes, pas disponible facilement. J'ai bien conscience que l'université n'amène pas à tout les débouchés possibles.

[Fonck1]

Classement totalement biaisé puisqu'en France les plus gros moyens financiers sont affectés aux "grandes écoles" qui n'existent pas dans les autres pays.
Si on veut faire des comparaison il faut comparer Polytechnique à Cambridge et Berkeley.

Mais ça fait tellement plaisir au français de se fustiger en admirant béatement les autres...

mais ca été fait.

la France arrive 33 avec l'ENS et 36 avec X...