Jeunes, éduqués et lucides, ils ont choisi de braver une norme sociale fondamentale : ils ne bossent pas et ils l’assument. Même s’il faut manger des pâtes et compter ses amis.
Il est assis en terrasse, comme un touriste. Il prend son temps, il lit tout doucement Le Parisien. Aujourd'hui, Grégoire ne travaille pas. Il ne travaillera pas davantage demain. A vrai dire, il a arrêté ce genre d'âneries en 2005. Depuis, rien, pas une seule rechute, ou si petite.
"En cinq ans, affirme-t-il, j'ai bossé une semaine, au black, pour rendre service à un pote qui a sa propre boîte. Mais je n'ai plus envie, pour l'instant en tout cas. Je ne veux vraiment pas bosser."
A l'heure où il partait autrefois au boulot, Grégoire s'est donc trouvé une nouvelle activité : il s'installe au café en bas de chez lui et observe le monde du travail qui se met en branle. "Comme ça, je mesure ma chance", dit-il en rigolant. Il est 9 h 30, sa journée de non-travail commence.
Grégoire, informaticien de formation, n'est pas chômeur à proprement parler puisqu'il ne cherche pas le moindre job, et aurait même tendance à fuir les occasions qui se présentent. Ce n'est pas non plus un feignant complet puisqu'il se lève le matin, qu'il a des projets personnels (de type informatique) et qu'il lui arrive même d'en mener certains à terme. Grégoire n'est pas davantage un rentier de haut vol, il n'a rien sur son compte. Grégoire non-travaille, simplement. Il n'est pas le seul.
Tous ont travaillé et en sont revenus
En quelques jours, nous avons rencontré Mathieu, Vincent, Daniel, Nicolas, Amélie et Cécile, une fille formidable. Nous avons aussi parlé au téléphone avec François, Cédric et Luc. Tous ont entre 25 et 40 ans. Tous ont travaillé et en sont revenus. Aucun jure qu'il ne replongera plus jamais, mais tous ont choisi de se mettre en réserve du marché de l'emploi pendant quelques années. Ils affirment connaître plusieurs personnes qui ont fait le même choix.
Dans un roman qui vient de paraître, Libre, seul et assoupi, Romain Monnery dresse le portrait de cette génération qui rejette le monde du travail à force d'être rejeté et maltraité par lui. Il dit le bonheur de cette vie sans boulot, les lectures, la musique et la masturbation. Il en raconte aussi les travers, la vie sociale en danger, la vie amoureuse en péril et les Snickers aux heures de repas.
Il est midi. Après avoir lu, rangé et beaucoup glandé, Grégoire est aux fourneaux. Il fait de son mieux : aujourd'hui, du riz et un steak haché étiqueté Dia, le label d'Ed, enseigne discount de Carrefour.
"Maintenant, Charal, c'est un luxe pour moi, s'amuset-il. Sérieusement, je fais gaffe à tout. Le seul plaisir que je m'autorise, c'est le café en terrasse le matin. Mais j'optimise. Je prends aussi les sucres, le verre d'eau et je lis le journal. Hormis ça, je n'ai aucune dépense superflue."
Lorsqu'il travaillait, Grégoire gagnait un peu plus de 2 000 euros par mois. Au chômage, il a touché environ 1 200 euros pendant presque deux ans. Aujourd'hui, il bénéficie du RSA et d'une aide au logement de la CAF pour un total mensuel de 648 euros. Son loyer s'élevant à 410 euros, il vit à Paris avec 238 euros par mois. Mais il n'est jamais dans le rouge et ne doit d'argent à personne.
"La règle de base veut que l'on passe beaucoup de temps chez soi. C'est dehors que l'on dépense."
En tant que titulaire du RSA, il ne paie pas la taxe d'habitation et bénéficie d'une protection médicale et de l'accès gratuit aux transports et à de nombreux musées. Pour le reste, il se débrouille. Il est devenu un peu radin, de son propre aveu. Il note chacune de ses dépenses. Il a interrompu tous les prélèvements automatiques sur son compte et négocie toujours l'étalement des factures d'eau ou d'électricité. Il revend tout ce qui ne lui sert plus. Il a un téléphone portable, mais pas de forfait. Il achète des cartes prépayées quand il ne peut pas faire autrement. Il fait les vide-greniers. Il porte des vêtements d'occasion. Grégoire a surtout arrêté de fumer.
Chacun développe des techniques de quasi-survie
Dans cette situation, chacun improvise et développe ses propres techniques de quasi-survie. Quand elle sort avec des amies, Amélie, ancienne rédactrice dans la publicité, ne se paie pas à manger : elle boit des bières, qui coupent la faim. Daniel, journaliste à l'arrêt, fait des affaires avec de vieux disques achetés sur eBay qu'il revend ensuite dans des brocantes. Nicolas, commercial de formation, mange parfois à la cantine de son ancienne entreprise.
"Cette sortie de la société de consommation ne me pose aucun problème, reprend Grégoire. Au contraire, c'est une bonne façon de dénoncer cette frénésie d'achat. Quand je travaillais, je dépensais tout, j'achetais des vêtements, des bricoles, des choses dont je ne me sers absolument plus. J'ai fait le tri et n'ai gardé que l'absolument indispensable. Je n'ai qu'une obsession : pouvoir payer mon loyer.
Dans ma situation, cela devient une telle galère de trouver un appart qu'il faut être clean à ce niveau-là."
En guise de dessert, il y a de la fausse Danette. Grégoire mange assis sur un tabouret. Dans son studio du XIXe arrondissement de Paris, d'environ 20 mètres carrés, des livres, tous de poche, sont entassés, et un coin pour l'ordinateur a été aménagé. Bizarrement, aucun poster des Simpson au mur.
"Ouais, je sais bien que l'image du type qui ne bosse pas est celle d'un grand ado attardé, qui regarde des dessins animés toute la journée. Mais ce n'est pas ça. J'ai 38 ans. Pendant neuf ans, j'ai travaillé. J'étais consciencieux, professionnel. J'y ai même pris du plaisir au début. Je ne suis pas inadapté au travail mais, au fil des ans, j'ai senti monter l'ennui, la frustration. Les cadences se sont accélérées. J'ai décidé d'arrêter au terme d'un CDD. On m'en a proposé d'autres. J'ai refusé. J'avais très peur pour l'argent, mais la frustration, la souffrance liées au travail me semblaient trop grandes. Je ne pouvais plus me forcer. J'ai refusé le diktat du bonheur par le travail. Je pense qu'on peut être heureux et équilibré autrement."
Tous dressent le même diagnostic, parlent d'un monde du travail de plus en plus violent.
Comme Grégoire, Nicolas affirme que "tout ça n'a plus de sens. Les patrons sont devenus hyperfrileux, donc ils te mettent sur un projet, ils attendent beaucoup de choses de toi et en même temps ils ne te donnent pas les moyens financiers de réussir. Cela se traduit automatiquement par des frustrations".
Pour François, graphiste au repos, "le monde du travail s'est beaucoup durci ces cinq dernières années, on demande aux gens de tout faire très vite, peu importe la qualité. On se fiche que tu fasses de la merde".
"On renonce à un vecteur de socialisation"
Dans son livre Libre, seul et assoupi, Romain Monnery raconte comment un poste de rédacteur dans une boîte de prod s'est transformé en un quasi-job de femme de ménage...
La semaine dernière, Grégoire a achevé, pour le plaisir, un obscur boulot de "programmation informatique qui lui tenait à coeur" et avoue traverser "une période un peu plus glandeuse que d'habitude". Cet après-midi, il lit encore, il écoute de la musique. Si nous n'étions pas là, il ferait sans doute une sieste. Mais un pote va passer en fin d'après-midi : c'est presque un événement.
"En quittant le monde du travail, on renonce à un vecteur de socialisation, dit Grégoire. On sort moins, on voit moins de monde. Comme on n'a plus d'argent, on n'organise plus de repas à la maison, on ne va plus au restaurant, il n'y a pas de vacances entre potes. Il faut supporter cette solitude, sinon on est malheureux. Avec les filles, c'est compliqué aussi. Ma dernière copine a accepté la situation pendant quatre mois, puis elle s'est barrée. C'était pas un problème d'argent. Elle ne comprenait pas que je ne fasse rien. Elle pensait que je ne serais jamais capable du moindre enthousiasme amoureux si je ne manifestais aucun enthousiasme pour le boulot. Je la faisais flipper."
De fait, sur la dizaine de personnes que nous avons interrogées, seules deux sont engagées dans une relation durable et elles n'ont quitté le monde du travail qu'il y a un an.
Outre la pression financière, une vie hors du monde du travail génère des pressions sociales et psychologiques en tout genre. Le pote de Grégoire, informaticien lui aussi, vient d'arriver. Il s'y met déjà. "Quand est-ce que tu te reprends en main ? Franchement, tu ne devrais pas te laisser aller comme ça." Les amis et la famille s'inquiètent, à tour de rôle ils s'énervent, ils s'en foutent, ils enragent, ils cherchent à culpabiliser.
"Sarkozy a exalté la valeur travail comme jamais. J'ai vraiment senti un durcissement depuis trois ans. Si on ne contribue pas à l'effort, on est coupable de quelque chose.
On vole de l'argent. Même ma mère m'a dit cela un jour. On doit expliquer sans arrêt qu'on n'a pas de problème, qu'on a juste décidé, l'espace de quelques années, de ne pas se plier à la norme. A force, se justifier devient presque un travail en soit."
Il en sourit. Il est 18 heures, le pote est reparti. Une journée de non-travail s'achève.
Ils ont décidé de ne plus travailler
- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 146636
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Ils ont décidé de ne plus travailler
Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
- Crapulax
- Administrateur
- Messages : 156979
- Enregistré le : 15 septembre 2008 22:22
- Localisation : A "Bonheur City".
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
Ben,normal quoi,dans la tess c'est la meme,sauf qu'on n'a pas voulu se condamner à etre en chien,la maille tu la fais suivant le choix.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 11030
- Enregistré le : 03 juillet 2007 21:26
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
C'est un parasite!Lorsqu'il travaillait, Grégoire gagnait un peu plus de 2 000 euros par mois. Au chômage, il a touché environ 1 200 euros pendant presque deux ans. Aujourd'hui, il bénéficie du RSA et d'une aide au logement de la CAF pour un total mensuel de 648 euros.Son loyer s'élevant à 410 euros, il vit à Paris avec 238 euros par mois. Mais il n'est jamais dans le rouge et ne doit d'argent à personne.
"La règle de base veut que l'on passe beaucoup de temps chez soi. C'est dehors que l'on dépense."
En tant que titulaire du RSA, il ne paie pas la taxe d'habitation et bénéficie d'une protection médicale et de l'accès gratuit aux transports et à de nombreux musées. Pour le reste, il se débrouille. Il est devenu un peu radin, de son propre aveu. Il note chacune de ses dépenses. Il a interrompu tous les prélèvements automatiques sur son compte et négocie toujours l'étalement des factures d'eau ou d'électricité. Il revend tout ce qui ne lui sert plus. Il a un téléphone portable, mais pas de forfait. Il achète des cartes prépayées quand il ne peut pas faire autrement. Il fait les vide-greniers. Il porte des vêtements d'occasion. Grégoire a surtout arrêté de fumer.
je n'ai pas tout lu mais il semble que l'on devrait revenir au bon vieux "tu ne travaille pas? on ne te donne rien!" Du moins si on a les capacités pour travailler.
- Crapulax
- Administrateur
- Messages : 156979
- Enregistré le : 15 septembre 2008 22:22
- Localisation : A "Bonheur City".
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
C'est la misère ce qu'ils donnent,c'est
400 Euros,autant dire,tu vis pas,c'est pour ca qu'il faut faire de l'argent.

Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 11030
- Enregistré le : 03 juillet 2007 21:26
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
Il ne manquerait plus que ça! qu'on leur file 15000 euro par mois?Crapulax a écrit : C'est la misère ce qu'ils donnent,c'est400 Euros,autant dire,tu vis pas,c'est pour ca qu'il faut faire de l'argent.

- Crapulax
- Administrateur
- Messages : 156979
- Enregistré le : 15 septembre 2008 22:22
- Localisation : A "Bonheur City".
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
Tu vivrais toi avec 400 Euros?T'as de bonne blagues,bref,c'est pour ca qu'il faut charbonner,mais en général personne se plaint de son sort,il n'y a que ceux qui ne survivent pas qui s'en offusquent,comme d'hab.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 146636
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
quand on est pas handicapé (et qu'encore!) on va bosser.
je suis +1 avec barba,ce type est un parasite,il n'y a pas d'autres mots.
on fait rentrer des gens pour faire du boulot en france,c'est qu'il y en a.Qu'on me la fasse pas "ya pas de boulot"....
le fils d'un pote bosse dans l'hôtellerie,il a trouvé du boulot direct,a changé de travail,a retrouvé du travail direct.....
quand on veut,on peut.
je suis +1 avec barba,ce type est un parasite,il n'y a pas d'autres mots.
on fait rentrer des gens pour faire du boulot en france,c'est qu'il y en a.Qu'on me la fasse pas "ya pas de boulot"....
le fils d'un pote bosse dans l'hôtellerie,il a trouvé du boulot direct,a changé de travail,a retrouvé du travail direct.....
quand on veut,on peut.
Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
- Sergent Major
- Posteur TOP VIP
- Messages : 2668
- Enregistré le : 28 mars 2010 17:44
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
D'abord c'est facile à dire, tout dépend de tes qualifications et de l'endroit où tu vis, pour les jobs de merde sous payés les petits patrons préfèrent le black. Ensuite ces gus ne bossent plus (temporairement) parce qu'ils l'ont choisi. Et s'ils touchent une aide au logement cela ne me choque pas. Pour le rsa c'est plus discutable puisqu'il est sensé aider au maintien ou au retour à une activité.Fonck1 a écrit :
quand on veut,on peut.
"L'expérience" a au moins le mérite d'ouvrir les yeux sur cette société du travail et de la consommation, plus on bosse, plus on gagne (normalement

Cette sortie de la société de consommation ne me pose aucun problème, reprend Grégoire. Au contraire, c'est une bonne façon de dénoncer cette frénésie d'achat. Quand je travaillais, je dépensais tout, j'achetais des vêtements, des bricoles, des choses dont je ne me sers absolument plus. J'ai fait le tri et n'ai gardé que l'absolument indispensable. Je n'ai qu'une obsession : pouvoir payer mon loyer.
- Jarod1
- Animateur
- Messages : 41523
- Enregistré le : 24 avril 2008 14:05
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
Le choix de travailler ou pas est libre, mais il ne peut être imposé à la collectivité.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
- tisiphoné
- Administrateur
- Messages : 125388
- Enregistré le : 19 septembre 2007 21:53
- Localisation : heavens above
- Contact :
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
quand on veut vivre en marge de la société, on n'a pas vocation à profiter de ses prodigalités.Jarod1 a écrit : Le choix de travailler ou pas est libre, mais il ne peut être imposé à la collectivité.
nankurunaisa
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 11030
- Enregistré le : 03 juillet 2007 21:26
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
+1tisiphoné a écrit : quand on veut vivre en marge de la société, on n'a pas vocation à profiter de ses prodigalités.
- Sov Strochnis
- Fan d'Inter
- Messages : 5963
- Enregistré le : 27 décembre 2008 21:19
- Localisation : Hyperborée
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
J'ai pareil un ami qui ne travaille pas mais passe ses journées à s'instruire et monter des projets, dont un de roman qui a marché avec un contrat en or, bref vivre de ses créations. Idem pour le reste quand on fait un boulot qu'on aime et qu'on décide de le mener à bien selon sa vision du monde aucun problème, artisans, artistes, passionnés, écrivains.
Donc non, on ne va pas bosser sous prétexte qu'on est pas handicapé
si on a pas envie de bosser dans un système à la con on ne le fait pas, mais on peut se bouger le cul pour vivre comme on l'entend. Si ce jeune a trouvé un moyen de vivre pénard c'est cool, s'il avait du faire autrement il l'aurait fait.
Donc non, on ne va pas bosser sous prétexte qu'on est pas handicapé


- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 146636
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
ce type gagnait 2000 euros net par mois!!Sergent Major a écrit : D'abord c'est facile à dire, tout dépend de tes qualifications et de l'endroit où tu vis, pour les jobs de merde sous payés les petits patrons préfèrent le black. Ensuite ces gus ne bossent plus (temporairement) parce qu'ils l'ont choisi. Et s'ils touchent une aide au logement cela ne me choque pas. Pour le rsa c'est plus discutable puisqu'il est sensé aider au maintien ou au retour à une activité.
"L'expérience" a au moins le mérite d'ouvrir les yeux sur cette société du travail et de la consommation, plus on bosse, plus on gagne (normalement), plus on dépense ... parfois inutilement. On ne connait plus la vraie valeur des choses.



Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
- Fonck1
- Administrateur
- Messages : 146636
- Enregistré le : 02 mai 2006 16:22
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
+1Barbapoutre a écrit : +1
Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 11030
- Enregistré le : 03 juillet 2007 21:26
Re: Ils ont décidé de ne plus travailler
Glander payé par les aides sociales?Sov Strochnis a écrit : J'ai pareil un ami qui ne travaille pas mais passe ses journées à s'instruire et monter des projets, dont un de roman qui a marché avec un contrat en or, bref vivre de ses créations. Idem pour le reste quand on fait un boulot qu'on aime et qu'on décide de le mener à bien selon sa vision du monde aucun problème, artisans, artistes, passionnés, écrivains.
Donc non, on ne va pas bosser sous prétexte qu'on est pas handicapési on a pas envie de bosser dans un système à la con on ne le fait pas, mais on peut se bouger le cul pour vivre comme on l'entend. Si ce jeune a trouvé un moyen de vivre pénard c'est cool, s'il avait du faire autrement il l'aurait fait.
Il n'a qu'à se démerder par lui même et ne pas toucher de l'argent public . D'autres qui sont réellement dans les pires difficultés attendent peut être une aide qui ne vient jamais.
