Obama: bilan de mi-mandat, impuissant ou incompris ?

[tisiphoné]

Les élections de mi-mandat de la semaine prochaine vont-elles marquer un tournant dans le mandat de Barack Obama ? En tout cas, quelques tendances semblent se confirmer depuis plusieurs semaines. Les démocrates ne sont plus les « saints-sauveurs » qui venaient prendre la relève d'une équipe Bush usée et déconsidérée.

La perte de sièges est d'autant plus probable que les démocrates avaient remporté de nombreuses victoires aux élections de 2008, faisant tomber dans leur escarcelle des états jusque-là républicains. Un retour de balancier est donc prévisible.
Les élections de mi-mandat sont un piège pour la Maison Blanche

De fait, les républicains vont très probablement devenir majoritaires au moins à la Chambre des représentants, et peut-être même au Sénat. Mais c'est une tendance en politique américaine depuis au moins cinquante ans : le parti du Président perd généralement des sièges au Congrès lors des élections de mi-mandat.

[Fonck1]

un grand,avec une petit bite et des couilles molles.
un vrai démocrate quoi.
ils se sont jamais remis de JFK dans ce parti.

il ont pas encore compris qu'il fallait avoir des hommes forts,quelles qu'en soient les idées.
il a fait une si brillante campagne,et si peut démonstratif derrière.
enfin,j'espère qu'il ira plus loin.

pour l'instant,je le trouve grand molasse.

[Stick]

Il a beaucoup déçu, parce que son peuple attendait de lui ce qu'il ne pouvait apporter.
Il incarnait l'espoir, le retour à une économie forte, et paf ! la crise qui lui est tombé dessus, comme les autres, une réforme du financement des soins qui, bien que promise, passe mal dans l'opinion, et on se rend compte qu'il n'est finalement qu'un homme.
Reagan et Clinton ont été ainsi "désavoués" au milieu de leur 1er mandat, ce qui ne les a pas empêché d'en faire un second.

[dinosaure]

Je ne crois pas que dans l'histoire récente des USA les élections de mi-mandat se soient jamais bien passées pour le président en place.
Par ailleurs, le basculement du choix des électeurs se fait toujours sur la base des données économiques.
De plus, la réforme de la santé mettra longtemps à porter ses fruits.

[Jarod1]

Les pays occidentaux sont en crise et tous ceux qui sont au pouvoir actuellement en "souffrent".

En plus OBAMA heurte les fondamentaux américains avec une dépense publique énorme et non financée, solution facile mais catastophique à terme, et ça, les ricains le savent bien (contrairement à nous...).

Il n'a jamais été rien d'autre qu'un beau noir s'exprimant bien, enfin, je pense.

[tisiphoné]

vote sanction, mais c'est pas la catastrophe annoncée, il ne perd pas les deux chambres.

[Fonck1]

il saura où dormir

[tisiphoné]

Le tea party, ce mouvement populiste entre au congrès aussi

[Jarod1]

Le tea party, ce mouvement populiste entre au congrès aussi

En quoi est-il "populiste" ?

[VERNON]

Il me semble avoir déjà dit que je le considérais comme un Jimmy Carter-bis ; sauf que Obama a pris la big crise en pleine poire

[barbara]

vote sanction, mais c'est pas la catastrophe annoncée, il ne perd pas les deux chambres.

Pour mener à bien les réformes qu'il a entreprises il faut qu'il obtienne les crédits nécessaires or ce n'est plus du tout sûr à présent et il n'est plus question de nouvelles réformes.

[tisiphoné]

Pour mener à bien les réformes qu'il a entrepris il faut qu'il obtienne les crédits nécessaires or ce n'est plus du tout sûr à présent et il n'est plus question de nouvelles réformes.

il tend la main aux républicains, il se dit prêt à travailler avec eux.

Interrogé sur les réductions budgétaires réclamées par la nouvelle majorité de droite, le président Obama a refusé, par avance, de "tailler dans les investissements essentiels qui vont nous assurer une économie compétitive et en croissance dans les années à venir". Il a ainsi cité l'éducation, la recherche sur l'automobile propre et les grandes infrastructures de transport, telles que des chemins de fer ou des aéroports. Il a invité les républicains à définir avec lui des priorités communes, avertissant qu'il y aurait "des choix difficiles". "Dans ces discussions budgétaires", a-t-il résumé, "la clé sera de savoir distinguer entre ce qui n'amène pas de croissance, ce qui n'est pas un investissement pour l'avenir et les choses qui sont indispensables pour garantir la croissance future du nombre d'emplois."

[tisiphoné]

Il me semble avoir déjà dit que je le considérais comme un Jimmy Carter-bis ; sauf que Obama a pris la big crise en pleine poire

aujourd'hui, nous sommes loin du " yes we can "

[barbara]

aujourd'hui, nous sommes loin du " yes we can "

C'est sûr que le vent à tourné.

[VERNON]

C'est sûr que le vent à tourné.

Cependant , que les Républicains n'aient pas la mémoire courte : au premier mi-mandat de Bill Clinton , ils avaient gagné les élections , mais ils ont tellement fait d'obstructions que 2 ans plus tard , Bill Clinton était réélu.

Il ne faut pas prendre les électeurs pour des démeurés , et ce , dans n'importe quel pays vraiment démocratique