les handicapés ont-ils droit et accés au plaisir sexuel?

[tisiphoné]

Des assistants sexuels pour s'occuper des handicapés?La question divise, mais un texte est à l'étude...

Les personnes en situation de handicap ont des envies, des besoins, des désirs, y compris sexuels. De là à les aider à les assouvir il y a un pas qui pourrait bientôt être franchi. Un colloque se tient ce vendredi à Paris, au cours duquel la question de l’accompagnement sexuel sera notamment abordée.

Par accompagnement sexuel, comprenez une prise en charge active de la sexualité des personnes handicapées isolées. « Je ne propose pas de rapport sexuel complet, ni pénétration ni fellation. Mais j’offre des caresses pouvant aller jusqu’à l’orgasme et des corps-à-corps dans la nudité», détaille dans Le Parisien Pascal, 50 ans, et seul «assistant sexuel» de France.
L’exemple de la Suisse ou des Pays-Bas

Pascal intervient aussi bien auprès d’hommes que de femmes. «Je n’ai pas de limite supérieure d’âge, mais je n’accepte pas de moins de 30 ans, car la différence d’âge me gênerait», raconte ce kiné et psychologue de formation. Marié et père de famille, il s’est formé en Suisse où, comme aux Pays-Bas, les assistants sexuels ont pignon sur rue.

En Suisse, si certains assistants décrivent des «prestations» semblables à celles de Pascal, d’autres vont plus loin. «Parfois il s'agit simplement de découvrir le plaisir de retrouver une fonctionnalité perdue suite à un accident, alors que dans d'autres circonstances, la relation peut aller jusqu'à un rapport oral ou à la pénétration», décrivait Catherine Agthe Diserens, présidente de l'association romande Sexualité et Handicaps Pluriels (SEHP).
Une proposition de loi en préparation

Mais en France, Pascal exerce sa fonction de façon bénévole et discrète. La pratique est en effet assimilée à de la prostitution, une situation que veut faire évoluer Jean-François Chossy. Ce député UMP planche en effet sur une proposition de loi visant à légaliser l’accompagnement sexuel.

«Il y a nécessité de faire un texte pour que l’accompagnement sexuel échappe à cette notion de prostitution», a justifié sur France Info Jean-François Chossy, qui dit agir «à la demande des associations». Tout les monde, pourtant, ne voit pas la chose du même oeil.
Un sujet qui divise

«Il faut que l’on sorte de cette idée que si on n’y arrive pas soi-même, on fait rien», plaide Jean-Marie Barbier, président de l’association des paralysés de France (APF). «Parler de la vie sexuelle et affective des personnes handicapées, lever un tabou, c'est un programme dont nous ne pouvons que nous féliciter. Mais où sont les personnes handicapées elles-mêmes, et notamment les femmes handicapées et leurs représentantes?», répond Maudy Piot, présidente de l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA).

FDFA refuse ces «relations sexuelles tarifées», de même que les associations de lutte contre la prostitution qui, à l'image du Nid, se sont déjà prononcées contre la pratique. Le débat n’a pas fini de diviser.

[Barbapoutre]

C'est clair!

Si on considère qu'il y a agression sexuelle, chaque fois qu'une infirmière se dévoue pour aider un manchot???

On comprend bien qu'il y ait des besoins sexuels à combler faute de rapport amoureux mais la morale vient s'en mêler et réprouver.

Je ne fais que donner un avis non autorisé je ne connais rien à ces problèmes. :roll: :roll: :roll:

[tisiphoné]

c'est tout de même pas la sécu qui va payer des assistants sexuels ?

[Barbapoutre]

c'est tout de même pas la sécu qui va payer des assistants sexuels ?

Je ne sais pas! Qu'en est il pour le viagra? c'est remboursé ou non?
Finalement avoir une activité sexuelle c'est aussi la santé du corps et de l'Esprit contrairement à ce qu'on s'acharnait à nous inculquer dans le passé.

[tisiphoné]

Je ne sais pas! Qu'en est il pour le viagra? c'est remboursé ou non?
Finalement avoir une activité sexuelle c'est aussi la santé du corps et de l'Esprit contrairement à ce qu'on s'acharnait à nous inculquer dans le passé.

vu comme ça, mais je sais pas si le viagra est remboursé, mais c'est pas vraiment la même chose.

mais je peux comprendre qu'il y ait pudeur ou gêne de se positionner sur ce sujet posé.

[Barbapoutre]

Tu as parfaitement raison, il est plus facile de mettre son grain de sel dans le débat si on n'est pas partie prenante. Toutefois je crois sincèrement qu'il y a quelque chose à faire, enfin s'il y a des volontaires ... après il faudra voir quelles sont les vraies motivations???
Où est l'orthodoxie là dedans? quand on sait qu'il n'est pas possible de définir ce qui est bon ou mauvais dans ce domaine à partir du moment où il y a consentement entre adultes.

[Fonck1]

ca ma parait tellement moins choquant que les "primes de noël",je ne sais pas pourquoi....

[tisiphoné]

ca ma parait tellement moins choquant que les "primes de noël",je ne sais pas pourquoi....

on peut envisager des primes sous forme de spécialités de Saint Claude pour les handicapés

[Fonck1]

on peut envisager des primes sous forme de spécialités de Saint Claude pour les handicapés

toi alors,toujours prête a te dévouer

[tisiphoné]

toi alors,toujours prête a te dévouer

je suis pas la mère Noel

[Fonck1]

la mère pépom,on connait les pépom et leur savoir faire pour aider la populasse....

[tisiphoné]

la mère pépom,on connait les pépom et leur savoir faire pour aider la populasse....

tu connais le concept de la fille pépom?
gloire à toi te soit rendue
Jaroooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooood !!!!

[Fonck1]

tu connais le concept de la fille pépom?
gloire à toi te soit rendue
Jaroooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooood !!!!

celle qui fait tout ce qui faut ou il faut?

[Crapulax]

De toute facon,un homme ce n'est pas qu'une paire de jambe.Bien sur que les handicapés ont des pulsions,des envies,ils ont de la libido comme tout le monde,mais assistés de personnes exterieures ca me fait bizarre quand meme,l'intimité me semble ainsi chahutée.

[VERNON]

vu comme ça, mais je sais pas si le viagra est remboursé, mais c'est pas vraiment la même chose.

mais je peux comprendre qu'il y ait pudeur ou gêne de se positionner sur ce sujet posé.

NON