Sondages: DSK en poupe, y va, y va pas ?

[tisiphoné]

Un énième sondage réalisé cette fois par le cabinet Ipsos pour le compte de Le Point et publié mercredi vient confirmer la chute de popularité du chef de l’Etat.

Premier chiffre : 62% des français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se porte candidat à la présidentielle de 2012. Le second chiffre représente 57% des sondés qui pensent que le locataire de l’Elysée ne serait pas réélu s’il venait à se présenter en 2012.

Pour ce qui est de son cheval de bataille, 55% des français ne font pas confiance à Sarkozy pour lutter contre l’insécurité. En outre, 54% des sondés ne veulent pas que François Fillon soit de nouveau nommé lors d'un prochain remaniement. Aussi, les sondés considèrent Christine Lagarde et Alain Juppé comme les deux meilleurs prétendants à Matignon.

Présidentielles 2012: DSK 59% - Sarkozy 41%

Même si les sondages se suivent et ne se ressemblent pas toujours, les élus préfèrent quand ils vont dans leur sens. Ce mercredi, c’est le Parti socialiste – et Dominique Strauss-Kahn en particulier - qui peut être rassuré: un sondage TNS-Sofres Logica* pour Le Nouvel Observateur publié jeudi donne presque tous les candidats socialistes gagnants contre Nicolas Sarkozy en 2012. Le mieux placé est DSK, qui écraserait le chef de l’Etat au second tour avec 59% des voix contre 41%.

L’autre candidate potentielle, Martine Aubry, l’emporterait aussi nettement (53-47%), tandis que François Hollande, qui ne cesse de faire part de ses intentions présidentielles, ferait jeu égal avec Nicolas Sarkozy (50%-50%) au second tour. La seule candidate socialiste qui perdrait contre le président de la République serait celle qui l’a déjà affronté en 2007, Ségolène Royal. Le résultat serait serré (51%-49%) mais en faveur du candidat de l’UMP.
Bonne ou mauvaise nouvelle pour DSK?

Reste que Nicolas Sarkozy basculerait en tête au premier tour, dans tous les cas de figure: 28%-22% face à Martine Aubry, 29%-16% face à Ségolène Royal et François Hollande mais seulement 26%-25% face à DSK. A deux jours de l'ouverture de leur université d'été à La Rochelle, les socialistes peuvent se féliciter de leur crédibilité retrouvée. DSK peut aussi se réjouir. Quoique. Comme le souligne le Nouvel Obs, il ne peut plus se targuer d'être le seul candidat à pouvoir battre Nicolas Sakozy: Martine Aubry le peut aussi.

Dans toutes les hypothèses, Marine Le Pen, si elle était candidate du FN, rassemblerait au moins 12% des voix (si DSK est le candidat) ou 13% (pour les autres candidats socialistes). Olivier Besancenot, pour le NPA, obtiendrait de 7 à 9%, Dominique de Villepin (UMP-RS) entre 6 et 8% et François Bayrou entre 6 et 7%. Dans ce scénario, Jean-Luc Melenchon réunirait entre 4 et 5% des voix et Hervé Morin, s’il se présentait, ne ferait jamais mieux que 2%.

[VERNON]

Est-ce vraiment une bonne nouvelle pour le PS cet engouement pour DSK ?

De plus , quel sera le candidat UMP pour 2012 ?

J'élimine d'office De Villepin ; alors pourquoi pas Fillon qui , lui , n'est pas trop mal dans les sondages . Evidemment , ce ne sont que des sondages.

[supprimé 1]

Est-ce vraiment une bonne nouvelle pour le PS cet engouement pour DSK ?

De plus , quel sera le candidat UMP pour 2012 ?

J'élimine d'office De Villepin ; alors pourquoi pas Fillon qui , lui , n'est pas trop mal dans les sondages . Evidemment , ce ne sont que des sondages.

Le dernier premier Ministre qui s'est tenté à ce jeu continue de sécher sur un banc de moules de l'Île de Ré !

[VERNON]

Le dernier premier Ministre qui s'est tenté à ce jeu continue de sécher sur un banc de moules de l'Île de Ré !

Sauf que ce naïf se voyait déjà président avant le premier tour et pensait que son bilan le ferait élire les doigts dans le nez ; il reste discret Fillon ; méfiez-vous de l'eau qui dort.

[oscar]

Sarkozy ne vaut plus que 26% !


Voila une information qui me glace le sang !
Non !... Je déconne !

Le président de la république française Mr Nicolas Sarkozy était à 53% d’avis hautement favorable.
C’est devenu du domaine du passé décomposé!

Aujourd’hui, il n’est plus qu’a 26 %...On comprend mieux pourquoi que Mr Sarkozy craint Marine Le Pen.

Le président évoque parfois, en petit comité, d’une probabilité possible d’un « 21 avril à l’envers », où le candidat de droite serait cette fois éliminé de la présidentielle par le parti du FN au premier tour...

En somme, en voulant mettre à l’endroit à coup de rupture les français, Mr Sarkozy va se retrouver à l’envers dans son personnel destin politique.
Le karcher aurait-il eu un retour de flamme?
Au secours! Au secours!
Il y a "Hortefeux' dans la demeure du parti UMPiste...

[Jarod1]

Si les 53 % dont tu parles sont ceux du second tour de la présidentielle, tu compares l'incomparable.

Après, oui, bon, Sarkosy cristallise toutes les frustrations de la société française, à droite parce qu'on trouve qu'il en dit trop et n'en fait pas assez, à gauche parce que c'est génétique.

[Sergent Major]

Si les 53 % dont tu parles sont ceux du second tour de la présidentielle, tu compares l'incomparable.

Après, oui, bon, Sarkosy cristallise toutes les frustrations de la société française, à droite parce qu'on trouve qu'il en dit trop et n'en fait pas assez, à gauche parce que c'est génétique.

Bien au contraire, c'est parfaitement comparable, 53% lui ont donné sa confiance en 2007 et la moitié le regrette maintenant. Il ne s'agit pas de "frustration"s mais bien de déceptions ! Jamais un président n'a été aussi impopulaire, le pire c'est qu'une opposition absente ou dissonante ou un événement fort (attentat ...) pourrait renforcer la cohésion nationale autour de lui et le faire réélire !

[Jarod1]

Je suis désolé, et sans faire état du caractère toujours contestable d'un sondage, mais un vote émis lors d'une élection et un avis favorable ou non porté par quelqu'un à l'occasion d'un sondage, ça n'est pas comparable.

Beaucoup de français ont voté Sarkosy au deuxième tour parce qu'il le préférait à son adversaire, ou le détestait moins, et refusait par principe de s'abstenir. Cela ne veut pas dire qu'ils avaient forcément "un avis favorable" à son sujet.

A la rigueur, il serait plus juste de comparer ce sondage et le score du premier tour, où là, on peut considérer qu'il y a une réelle adhésion à l'homme.

[Sergent Major]

Oui, c'est vrai qu'il ne s'agit que d'un sondage où les personnes interrogées peuvent se lâcher et exprimer vraiment leur opinion, devant l'urne c'est plus sérieux, ça engage vraiment l'avenir, alors on vote pour celui qui a le mieux convaincu, ou contre l'autre candidat, ou souvent pour le moins pire. Ce qu'il faut retenir c'est la tendance générale et les différents cas de figure du deuxième tour ... intéressant !

[Jarod1]

Là, je suis d'accord, c'est toujours intéressant sinon, on n'en parlerait pas.

Je dirais une banalité en affirmant que la campagne est décivive et qu'elle n'est pas commencée, faute notamment de connaître exactement les forces en présence.

Tout aussi banalement, ses prédécesseurs étaient également plus ou moins impopulaires deux ans avant l'élection et ont été réélus. Mitterand, à deux ans de la fin de son mandat, a été sèchement battu lors de législatives. Il y a toujours beaucoup de déception, voire d'exaspération à l'égard de l'équipe en place mais quand il s'agit de la remplacer, cela se complique.

Que DSK soit le mieux placé à gauche cela me semble clair vu la carrure du bonhomme et son positionnement politique et sa bonne côté au centre-droit, la détestation que lui porte certains gauchistes au surplus antisémites étant assez indifférentes puisque de toute façon, ces derniers voterotn quand même contre sarko au second tour, une pince à linge sur le nez selon l'expression désormais consacrée.

[oscar]

Oui, c'est vrai qu'il ne s'agit que d'un sondage où les personnes interrogées peuvent se lâcher et exprimer vraiment leur opinion, devant l'urne c'est plus sérieux, ça engage vraiment l'avenir, alors on vote pour celui qui a le mieux convaincu, ou contre l'autre candidat, ou souvent pour le moins pire. Ce qu'il faut retenir c'est la tendance générale et les différents cas de figure du deuxième tour ... intéressant !

[tisiphoné]

Selon les médias auxquels il s'adresse, Dominique Strauss-Kahn semble hésiter entre son poste de directeur général au FMI et sa candidature potentielle à la primaire PS. Une situation intenable sur le long terme.
"J'irai jusqu'au bout de mon mandat au FMI qui se termine en 2012." Le lecteur de l'interview accordée par Dominique Strauss-Kahn au magazine allemand Stern ne peut qu'en être convaincu: le socialiste français ne se lancera dans la primaire socialiste pour affronter Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. Le message, adressé au conseil d'administration du Fonds monétaire international, s'est prestement retrouvé sur le site de l'institution...

L'interview arrivait pourtant juste après une belle opération de promotion du même responsable dans les médias français. Ce fut d'abord sa femme, Anne Sinclair, sur Canal+, puis DSK lui-même sur France Inter. Avec, à chaque fois, le même message: DSK est un homme de gauche, donc il peut représenter le PS en 2012. Bizarrement, aucune trace de cette prestation radiophonique sur le site du FMI...

Quelques jours plus tard, nouvelle variation du verbe strauss-kahnnien. Aux journalistes suisses de la TSR, le directeur général du FMI répond: "On verra bien ce que l'avenir réserve... un peu plus tard (...) Etre dilettante, ce serait se préoccuper d'autre chose que dela fonction que vous occupez aujourd'hui. Ce n'est pas mon cas. Je m'occupe de ma fonction aujourd'hui, cela suffit à remplir mes journées."

Alors, quel DSK croire? Surtout, à force de multiplier les déclarations en partie contradictoires, l'ancien ministre des Finances de Lionel Jospin, pour l'heure en tête des sondages pour la primaire PS, ne risque-t-il pas de lasser les électeurs?

Une posture "légitime"

"Aujourd'hui sa position est idéale. Son poste de directeur général du FMI implique d'énormes responsabilités, les Français ne peuvent donc pas lui en vouloir de jouer la duplicité", décrypte Isabelle Veyrat-Masson, directrice du laboratoire "communication et politique" au CNRS.

Même sentiment chez Gaël Sliman, directeur général adjoint de l'institut BVA qui estime que "jusqu'à présent, DSK peut se permettre d'avoir un double discours, sa posture est légitime et le fait d'être à distance le sert".

"Cependant, cette situation ne peut pas durer très longtemps. A force de rester en retrait, il pourrait se griller, tout comme Bertrand Delanoë en 2006 qui possédait également une cote de popularité très largement favorable dans les sondages en vue de la présidentielle", remarque t-il.

Un discours inaudible?

Jérôme de Sainte-Marie, directeur général adjoint de l'institut CSA, remarque que "les enquêtes d'opinion -qui situent DSK à 62% d'intentions de vote- selon la dernière étude de l'Ifop pour Paris Match- sont une promesse de victoire illusoire qui donne l'impression de ne pas avoir à faire campagne".

"Les Français ont besoin de sentir que le candidat a réellement envie de devenir président de la République et qu'il est prêt à faire des sacrifices, souligne-t-il. Ils vivraient très mal que DSK se fasse désirer et des arbitrages sur des questions de carrière ou d'argent abîmeraient délibérement son image."

[Jarod1]

C'est vrai que sa posture est légitime, il ne peux pas annoncer qu'il va quitter le FMI, si toutefois telle est d'ores et déjà sa décision, ce que nous ignorons.

[tisiphoné]

Le maire PS du XIVe arrondissement de Paris, Pascal Cherki, jette un pavé dans la mare. Après l'annonce de la candidature de Ségolène Royal à la primaire, ce proche de Benoît Hamon somme Martine Aubry et DSK de sortir de leur silence. Interview.
Quelle est votre réaction à la déclaration de candidature de Ségolène Royal?

Je la trouve inopportune. Le temps des déclarations n'est pas venu. Quelle est l'utilité politique de cette initiative? Ne s'agit-il pas avant tout, pour Royal, de la satisfaction d'un ego plutôt que la recherche des conditions politiques d'une victoire de la gauche? Avec cette déclaration précoce, le PS est en train de réouvrir la boite à gifles. Ce qui est son sport favori!

Martine Aubry doit-elle, à son tour, se prononcer?

La première secrétaire du PS n'est pas un animateur socio-culturel, mais un chef de parti. Elle a une responsabilité écrasante sur les épaules. C'est à elle de mener les batailles politiques. En Espagne, au Royaume-Uni, c'est ce qui se passe. En France, les responsables des partis se sont présentés à la présidentielle de 2007, du PCF au FN en passant par l'UMP. Seul le Parti socialiste a cet incroyable talent de fabriquer des usines à gaz, des machines infernales, avec des pactes et des accords internes qui exaspèrent tout le monde.

La trouvez-vous trop silencieuse?

Il faut que Martine envoie maintenant un signal. Elle doit donner, sans tarder, des signes de sa détermination. Pas forcément encore sous la forme d'une déclaration formelle de candidature, mais enfin, elle doit arrêter les Meccanos solfériniens et tracer un chemin. Elle devrait, en outre, aller plus souvent au contact des Français, au lieu de rester dans sa tour d'ivoire de Solferino ou dans son bureau de la mairie de Lille. Qu'elle profite, par exemple, de la campagne des cantonales en mars pour gagner ses galons.

DSK, lui, est soumis à un devoir de réserve. Son statut de patron du FMI l'empêche de se prononcer pour l'instant...

Ses états d'âme me gonflent. Et il me gonfle par son attitude. En République, on ne va pas à une élection présidentielle comme à un sacre. Le peuple ne vient pas s'aplatir et ramper devant des monarques. Tous ceux qui ont eu cette tentation, de Jacques Delors à Raymond Barre, ont fini dans les oubliettes de l'Histoire. Il ne peut pas gagner sur les deux tableaux, en restant à la tête du FMI et en cultivant un doute sur ses ambitions présidentielles. Si Dominique Strauss-Kahn a la détermination de concourir, il doit le dire tout de suite. D'autant que sa candidature nécessiterait un long travail de rassemblement de la gauche.

ben, moi aussi il me gonfle DSK, dans sa posture d'intouchable

[paris16]

Bien au contraire, c'est parfaitement comparable, 53% lui ont donné sa confiance en 2007 et la moitié le regrette maintenant. Il ne s'agit pas de "frustration"s mais bien de déceptions ! Jamais un président n'a été aussi impopulaire, le pire c'est qu'une opposition absente ou dissonante ou un événement fort (attentat ...) pourrait renforcer la cohésion nationale autour de lui et le faire réélire !

comparer un sondage à une élection......c'est une hérésie.
lors d'une élection, beaucoup ne se déplacent pas, alors la population qui vote n'est peut-être pas un panel exact
lors d'une élection ne sont pas comptabilisés les votes nuls ou blancs
donc c'est nullement comparable,mais laissons les gens de gauche rigoler un petit peu car en 2012 ils feront "la gueule" comme d'habitude avec leur candidat qui passera à la trappe