Sarkozy ne fera "pas plus" de deux mandats

[tisiphoné]

C'est ce qu'il a indiqué à des parlementaires UMP. Après, ce sera "la dolce vita", a assuré le chef de l'Etat, de plus en plus partant pour rempiler.
Devant une trentaine de parlementaires UMP, Nicolas Sarkozy a affirmé ce mardi qu'il ne pouvait "être là que pour deux mandats, pas plus". Une phrase interprétée par certains d'entre eux comme une intention de sa part d'être candidat à sa succession en 2012.

Les élus devant lesquels s'est exprimé le chef de l'Etat, dans le salon des Ambassadeurs à l'Elysée, sont membres du club "La Droite sociale" du ministre délégué aux Affaires européennes, Laurent Wauquiez.

"Le président a dit: Je ne peux être là que pour deux mandats, pas plus", a-t-on affirmé à l'Elysée. Selon son entourage, le président a voulu ainsi signifier que la Constitution ne lui permettait pas de faire davantage que deux mandats successifs.

Depuis la révision constitutionnelle de l'été 2008, le nombre de mandats présidentiels consécutifs est limité à deux, conformément aux voeux du chef de l'Etat. Mais plusieurs participants ont compris que le président avait l'intention de briguer un nouveau mandat. "Si certains n'avaient pas encore compris, c'est plus que clair désormais. Il est bel et bien candidat en 2012", s'est ainsi réjouie une participante.

Une participante, notamment, a retenu que Nicolas Sarkozy a ajouté:"quand on fait deux mandats, ça suffit largement (...) Quand on est à l'Elysée, on prend des coups. Après c'est plus tranquille. On fait la dolce vita"sur le ton de la plaisanterie en rappelant que son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, est "italienne".

En privé, le chef de l'Etat cache de moins en moins son intention d'être candidat à sa succession en 2012. Officiellement, il affirme qu'il prendra sa décision à l'automne 2011, comme il l'a répété mi-novembre.

"Il y a une autre vie après l'Elysée. Dans notre famille politique, il y a plein de talents qu'il faut faire vivre. Je ne veux surtout pas qu'on m'accuse de vouloir brimer qui que ce soit. Je ne suis pas là pour couper les têtes, je suis très content qu'il y ait des talents. Et le moment venu , que le meilleur gagne !", a également affirmé le président.

Il en a profité pour citer Jean-François Copé, Bruno Le Maire, François Baroin, Laurent Wauquiez ou encore Xavier Bertrand.Le chef de l'Etat a appelé tous ces talents à "s'entendre".

Nicolas Sarkosy s'est fait le " défenseur de la classe moyenne"

Revenant sur "les attaques qu'il subit de la part de la gauche et de la presse", Nicolas Sarkozy a dit que c'était "son lot". "J'ai demandé la dernière fois à un patron de presse: Je ne comprends pas pourquoi c'est toujours moi qui fais la une? et il m'a répondu: Si on fait Aubry, on ne vend pas, il n'y a que toi qui fais vendre", a-t-il confié.

Evoquant le remaniement, il s'est insurgé contre les accusations de "gouvernement RPR". "Moi, j'avais demandé à Jean-Louis Borloo de rester mais il a décidé de partir".

Nicolas Sarkozy s'est fait "le défenseur des classes moyennes", thème cher à Laurent Wauquiez, en rappelant les mesures en leur faveur depuis 2007: "service minimum, exonération des droits de succession, refus d'augmenter la CSG et l'impôt sur le revenu..."

Sur le calendrier des réformes, il a insisté sur la dépendance, qui ne pourra pas être financée par "un nouvel impôt". Il y aura forcément "une dose d'assurance", ont compris les participants. Il faudra "cotiser toute sa vie" et être incité par "un dispositif de défiscalisation". Pour les plus modestes, la solidarité nationale s'appliquera sur le modèle de la CMU.

[tisiphoné]

de toute façon, il ne peut pas en faire plus de deux
nous sommes sauvés

[véra]

de toute façon, il ne peut pas en faire plus de deux
nous sommes sauvés

oh! OUI!!! C'est le "président de tous les français" des riches et des rentiers....

[Sergent Major]

Ce serait deux de trop !