Des élus de la commune de Redditch, au Royaume-Uni, proposent d'utiliser l'énergie du crématorium pour chauffer la piscine municipale. Des élus du conseil municipal de Redditch, dans le centre de l'Angleterre, sont prêts à faire feu de tout bois pour réduire leurs émissions de CO2 : ils proposent de chauffer un tout nouveau centre de loisir, et sa piscine, grâce à l'énergie dégagée par un crématorium, déjà installé juste à côté.
Le projet se veut économique et écologique. Les autorités locales assurent que ce dispositif permettrait d'économiser 14 500 livres sterling par an. "Je préfère de loin utiliser cette énergie plutôt que de la laisser se perdre dans le ciel", se défend Carole Gand, la responsable du Conseil. "D'un point de vue environnemental, le projet a du sens", ajoute Gordon Hull, membre de la Fédération des crématoriums.
L'idée est surtout qualifiée de "démente" par les détracteurs. "C'est faire insulte aux habitants", estime Roger McKenzie, le représentant local du syndicat Unison, cité par l'AFP. "Cela montre encore une fois que les conservateurs savent le prix de chaque chose mais ne connaissent la valeur de rien", ajoute le syndicaliste qui y voit une conséquence des coupes claires imposées par le gouvernement britannique dans les budgets locaux
Le projet se veut économique et écologique. Les autorités locales assurent que ce dispositif permettrait d'économiser 14 500 livres sterling par an. "Je préfère de loin utiliser cette énergie plutôt que de la laisser se perdre dans le ciel", se défend Carole Gand, la responsable du Conseil. "D'un point de vue environnemental, le projet a du sens", ajoute Gordon Hull, membre de la Fédération des crématoriums.
L'idée est surtout qualifiée de "démente" par les détracteurs. "C'est faire insulte aux habitants", estime Roger McKenzie, le représentant local du syndicat Unison, cité par l'AFP. "Cela montre encore une fois que les conservateurs savent le prix de chaque chose mais ne connaissent la valeur de rien", ajoute le syndicaliste qui y voit une conséquence des coupes claires imposées par le gouvernement britannique dans les budgets locaux