Même s'il ne croit pas que «l'incident» avec Nafissatou Diallo soit un complot, il dit croire que la suite a été exploitée par ses opposants en France, sans les citer : «J'ai peut-être été politiquement naïf, mais je ne croyais tout simplement pas qu'ils iraient si loin... je ne pouvais pas croire qu'ils trouveraient n'importe quoi pour me stopper» à la présidentielle, a-t-il dit au journaliste d'investigation Edward Jay Epstein, dont un livre sur l'enquête sort lundi.
Assurant avoir été mis sous surveillance par les services de renseignements français plusieurs semaines avant son arrestation, il dit penser que ses opposants ont poussé Nafissatou Diallo à aller à la police de New York, provoquant ainsi un scandale international.
Au passage, DSK révèle dans l'interview au Guardian qu'il devait annoncer sa candidature le 15 juin : «je n'avais aucun doute que je serais le candidat du PS», confie-t-il.
Pourquoi une telle déclaration à 9 jours du 2é tour ?
