une louve abattue dans le massif des Monges

[scorpion3917]

Quatrième et dernière des "prélèvements" autorisés cet été par la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence afin d'assurer la protection des troupeaux, une louve a été abattue vendredi dans le massif des Monges.

La louve abattue vendredi soir dans les Alpes-de-Haute-Provence était la quatrième de la série de "prélèvements" autorisés par la préfecture pour protéger les troupeaux. Et, comme l'a précisé un communiqué préfectoral diffusé samedi matin, la dernière. Le "canis lupus" femelle adulte d'environ 25 kg a été abattu vendredi à 19h55 à Esparron-la-Bâtie, au lieu-dit "la Roche". "Ce tir abouti clôt la campagne conduite par les agents de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune sauvage, NDLR), les lieutenants de la louveterie, les chasseurs habilités par arrêté du préfet en date du 29 août 2012", a ajouté la préfecture.

Malgré une "baisse sensible" de la pression de prédation sur le département (au 21 août, 88 attaques pour 372 victimes avaient été recensées depuis le début de l'année, contre 90 attaques pour 458 victimes sur la même période en 2011), le massif des Monges a été fortement touché, avait précisé la préfecture fin août en annonçant de nouveaux "prélèvements" au sein de la population de loups.

Environ 200 loups présents en France

L'opération, qui concernait les communes de Authon, Bayons, Auzet et Barles, pouvait avoir lieu de jour comme de nuit, entre le 29 août et le 28 septembre 2012, "dans la mesure où les troupeaux demeurent dans des conditions où ils sont exposés à la prédation du loup". Selon la préfecture, "ces tirs ne nuisent pas au maintien du loup dans un état de conservation favorable dans son aire de répartition naturelle".

Samedi, en annonçant la fin de la campagne de "prélèvements", la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a tiré un dernier bilan de l'opération en soulignant que "les troupeaux d'ovins sur les pâturages de ce massif ont subi en 2012 près de 20 attaques ayant entraîné la mort ou la blessure de 142 animaux, ce qui représente le doublement du nombre de victimes par rapport à la même date en 2011".

La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le sud-est, accusent régulièrement de décimer leurs troupeaux. La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a annoncé fin juillet l'ouverture d'un processus de concertation dans la perspective d'un nouveau plan national d'action sur le loup, qui succédera en 2013 au plan actuel, couvrant la période de 2008 à 2012.

[scorpion3917]

J'aime beaucoup le terme "prélèvement", ça choque moi que de dire "animal abattu".

[CrazyMan]

J'aime beaucoup le terme "prélèvement", ça choque moi que de dire "animal abattu".

Tu sais les amalgames sont de la partie dans les médias. Pauvre reconvertit en sdf, ect...

[le parisien]

Perso, ça ne me dérange pas que l'on tue quelque loups pour faire baisse leur nombre et la pression sur les éleveur de brebis. De toutes façon, si on le fait pas, les éleveur le font eux même alors, mieux vaut que l'état le fasse de façon contrôlée.

Tu sais les amalgames sont de la partie dans les médias. Pauvre reconvertit en sdf, ect...

On peut être pauvre et avoir un toit...

[gemmill]

J'aime beaucoup le terme "prélèvement", ça choque moi que de dire "animal abattu".

oui , c'est devenu scientifique et au bénéfice de notre société.
mais bon , les ressources de la nature y palieront...

[sacamalix]

Perso, ça ne me dérange pas que l'on tue quelque loups pour faire baisse leur nombre et la pression sur les éleveur de brebis.

On pourrait aussi rappeler aux éleveurs que le loup a autant sa place qu'eux... (idem pour l'ours dans les Pyrénées).
Il a de toutes façons été maintes fois démontré que la mortalité naturelle et les attaques de chiens sont bien plus importantes que les dégâts des ours et des loups. Sans compter que certaines attaques de chiens sont comptabilisées dans la catégorie loup pour avoir accès aux subventions...