un prof roué de coups pour un cours sur le Maroc

[tisiphoné]

Un cours qui dégénère. Un professeur d'un lycée professionnel de Bordeaux a été roué de coups mardi après-midi par un de ses élèves, âgé de 18 ans, à l'issue d'un désaccord sur le contenu d'un cours. L'élève du lycée Trégey à Bordeaux a assené à son enseignant, âgé de 36 ans, plusieurs claques et coups de poings, ainsi qu'un coup de tête.

Le désaccord entre l'élève et l'enseignant est intervenu au détour d'une réference au système politique du Maroc, dont la famille de l'élève est originaire, lors d'un cours sur le "fait religieux en France depuis 1880". Mais, assure ce dernier, "cela a éclaté sur cela, cela aurait pu éclater sur n'importe quoi d'autre", tant il avait senti son élève "plus tendu, plus susceptible, plus agressif" ce jour-là. Le détonateur, selon l'enseignant, est lorsqu'il a indiqué à l'élève qu'il saisirait ses parents.

L'enseignant a expliqué être "totalement indemne" physiquement mais "très amer". "Il ne m'a pas cassé la gueule, mais il m'a brisé le cœur", a déclaré l'enseignant, qui dit éprouver un "sentiment de trahison" de la part d'un élève qu'il apprécie particulièrement, et qui en plusieurs occasions par le passé l'avait même aidé à "tenir la classe".

Comparution immédiate

L'élève a été interpellé et doit faire l'objet d'une comparution dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel pour "violences sur personne chargée d'une mission de service public et dégradations". Le professeur a dit avoir revu son élève à l'issue de la garde-à-vue de ce dernier, et lorsque celui-ci lui a présenté ses excuses, il a eu "l'impression de voir Dr Jekyll et M. Hyde" par rapport à l'agresseur. Pour autant, l'enseignant a indiqué ne vouloir "ni minimiser, ni exagérer" l'importance du sujet du cours, c'est-à-dire le fait religieux

Le professeur de Bordeaux a indiqué jeudi qu'il allait solliciter un entretien "constructif et courtois" avec le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, pour discuter des enjeux de l'école, à la lumière de son incident.

[Jarod1]

J'ai entendu ce prof à la télé, c'était sidérant, il expliquait en substance que tout ça n'était pas grave et en tout cas parfaitement compréhensible.

[scorpion3917]

Ne surtout pas jeter de l'huile sur le feu. Il faut baisser la culotte et faire profil bas .

[VERNON]

On a déjà plus le droit d'expliquer la Shoah

Voyons , manants , il faut que jeunesse se passe

L'Education semble être la priorité du gouvernement ; encore faudrait-il que les profs ne soient pas des bisounours

Si , à chaque fois , que l'on n'est pas d'accord avec quelqu'un , on en vient aux mains , on retourne au temps des barbares

[mordred]

Vous savez, il y a un dessin datant de l'affaire Dreyfus. On voit la famille en début de repas (le papa, la maman, les tontons etc...).

"Nous n'en parlerons pas" (de l'affaire Dreyfus) disent les braves gens, sourire aux lèvres.

Et un second dessin montre une bataille générale dans la salle à manger.

ILS EN ONT PARLE (légende du second dessin).

Plus on en parle, plus ça dégénère. Les gens ne veulent qu'une seule chose : avoir leurs tronches dans le journal, ou le récit de leurs prouesses. Tradi-catho, tradi-musulm; ne jetons pas d'huile sur le feu.

[gemmill]

J'ai entendu ce prof à la télé, c'était sidérant, il expliquait en substance que tout ça n'était pas grave et en tout cas parfaitement compréhensible.

ce brave instit a eu "le coeur brisé" par le comportement de Marouane...

[LOFOTEN]

Deux cas cette semaine : le 1 évoqué en titre...... le 2° c'est une mère qui est venue agressée le prof dans sa salle, et devant les élèves, suite a un mot sur le carnet....Deux informations venant de journaux locaux qui ont été reprises par les quotidiens nationaux et même la télé .
Mais des cas similaires il y en a plein tous les jours dans les établissements, collèges et LP surtout, et depuis longtemps....ce qui explique entre autre l'assurance complémentaire prise par les profs pour une assistance juridique immédiate (avocat)...etc car la hiérarchie reste impuissante dans une prise de position .....

Permettez moi de dire que je connais très bien le problème...

[scorpion3917]

ce brave instit a eu "le coeur brisé" par le comportement de Marouane...

Dommage qu'il n'a pas eu sa tronche de brisée, il aurait peut être réagi autrement l'imbécile.

[LOFOTEN]

Les enseignants exerçant dans les zones d'éducation prioritaires (ZEP) seraient les plus exposés à la violence. Selon la première enquête de victimation des personnels du premier degré, réalisée par la Fédération des autonomes de solidarité, ceux qui exercent dans les ZEP ont deux fois plus de risques d'être victimes de violence de la part de leurs élèves.

Un plus grand pessimisme

Concernant l'année 2010-2011,17,2% des personnels de ZEP ont été insultés 3 fois et plus, contre 9,7% pour ceux qui n'y exercent pas. De même, 9,2% des premiers ont subi des bousculades contre 4,7% pour les seconds, 5% ont été frappés, contre 3% et 18% ont été volés, versus 11%.

L'effet cumulatif est important puisque 13,6% des membres de l'éducation prioritaire ont été soumis à une victimation répétée, contre 7,3% des autres. «Pour autant la situation n'est pas explosive, y compris dans les quartiers difficiles», tempère Eric Debarbieux, délégué ministériel de la prévention et de la lutte contre la violence à l'école, qui a dirigé l'étude.

Mais ces violences ont des répercussions sur le moral des troupes, surtout sur celui des jeunes enseignants exerçant dans des zones défavorisées. Ainsi un enseignant sur quatre de ZEP ayant moins de six ans d'expérience, a une vision négative du climat scolaire. «Des données qui prouvent bien qu'envoyer des jeunes enseignants en ZEP est un non-sens», conclut Eric Debarbieux.

20 minutes.

[le parisien]

Yavait pas besoin d'une étude pour savoir ça... :roll:

[gemmill]

Yavait pas besoin d'une étude pour savoir ça... :roll:

beh si quand méme , parce que la tendance générale est a la dénégation , de la part des politiques et des médias.
alors , une piqure de rappel de temps en temps...

[le parisien]

Alors celà s'appelle du négationisme.
Sérieux, dire que ya plus de violences au Lycée Jean Rostan de Mantes-la-Jolie qu'au Lycée Grand-Champs de Versailles, c'est enfoncer une porte ouverte...

[CrazyMan]

Alors celà s'appelle du négationisme.
Sérieux, dire que ya plus de violences au Lycée Jean Rostan de Mantes-la-Jolie qu'au Lycée Grand-Champs de Versailles, c'est enfoncer une porte ouverte...

Une plaie ouverte peut être?

[Fonck1]

J'ai entendu ce prof à la télé, c'était sidérant, il expliquait en substance que tout ça n'était pas grave et en tout cas parfaitement compréhensible.

compréhensible?
il est possible qu'il avait une explication,de la a ce que ce soit compréhensible,si c'était le cas,c'est qu'il y avait un passif.

[Fonck1]

20 minutes.

ben c'est pour cela que ce sont des ZEP.
c'est aussi pour cela que les classes de ces ZEP ont plus de profs et plus de pépettes.
ca ne résoudra pas la violence,qui est avant tout un problème d'éducation,qu'il faut remettre au centre de la balance.