Johan a écrit :La France l'a fait pour ses colons. Elle a laissé tout ça en partant mais n'a jamais formés les locaux à bâtir leur propre infrastructures.
Faut arrêter avec le rôle positif de la colonisation, c'est à peine mieux que l'esclavage.
En 1960, on comptait deux millions d'enfants scolarisés en Afrique noire et à Madagascar. Dans la seule Afrique noire, 16 000 écoles primaires et 350 établissements secondaires, collèges et lycées, fonctionnaient.
La France a porté également ses efforts vers la formation puisque 96 % des instituteurs étaient africains au moment de l'indépendance. Les 4 % restant sont représentés par 28 000 enseignants français exerçant dans la seule Afrique (Afrique du Nord comprise), soit un huitième du corps professoral national.
En matière de santé, de nombreuses maladies ont été éradiquées par la présence française. Le docteur Jean-Marie Robic, pour lutter contre la peste à Madagascar à la fin du XIXe siècle, et faute de temps, s'est lui-même transformé en cobaye afin de tester le vaccin pour gagner la course contre la mort. Dans le même temps, la mortalité infantile a fortement diminué dans toute l'Afrique noire colonisée.
À la décolonisation, les territoires colonisés par la France en Afrique comptaient 2 000 dispensaires, 600 maternités, 40 hôpitaux, 18 000 km de voies ferrées, 215 000 km de pistes principales, 50 000 km de routes bitumées, 63 ports, 196 aérodromes, 16 000 écoles primaires, 350 collèges et lycées.
A la date de 1960, la France avait fait bâtir en Afrique 2 000 dispensaires en état de fonctionnement, 600 maternités, 40 hôpitaux en Afrique noire et à Madagascar.
CQFD
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Johan a écrit :Sauf qu'il ne réalisaient pas qu'ils seraient nettement moins payés que les français et que la vie en France serait nettement plus cher que la vie en Algérie.
Mais ils s'en foutaient. Ils étaient beaucoup mieux payés que dans leur pays d'origine ce qui leur permettait d'envoyer de l'argent à leur famille qui était rester dans le pays d'origine.
Les conditions de vie, même si elles étaient difficiles, restent bien plus agréables dans leur pays d'origine.
“Ce n’est pas de la bienveillance du boucher ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu’ils apportent à la recherche de leur propre intérêt. Nous ne nous en remettons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme.” Adam Smith