Depardieu s'installe en Belgique et..... rend son passeport
Re: l'exil fiscal de Depardieu en Belgique ?
le pire c'est que ce type s'est nourrit toute sa vie de deux tiers de fond publics....
Re: l'exil fiscal de Depardieu en Belgique ?
Oui et personne ne lui demandait rien en retour. c'est le monde du spectacle avec l'ensemble des "intermitent" La France doit revoir sa politique sur ce point, notre culture du spectacle vis sous perfusion sans aucune obligation de resultats, des film mediocre avec des rfealisatuers mediovre des acteur mediocres se font tous les jours avec l'argent du contribuable, De ce systeme sort des monstres sacres (eux sont bon en general) qui s'en mettent plein les poches, des personnes comme Depardieu je ne leur reprocherai rien car ils ne s'en cache pas par contre d'autre qui s'en font autant ou presque veulent precher la bonne morale aux citoyens qui font leur fortune.Fonck1 a écrit : le pire c'est que ce type s'est nourrit toute sa vie de deux tiers de fond publics....
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Re: l'exil fiscal de Depardieu en Belgique ?
Parce que tu penses qu'il va venir se faire soigner en France ?Fonck1 a écrit : ce pourrait être bien.ca éviterait qu'ils vienne se faire soigner dans nos caisses.
on pourrait même taxer deux fois plus leur travail,et revenus.
je parle bien des exilés,pas ceux qui restent ou viennent hein !
"Par delà le combat politique, par delà les divergences d'opinion, il n'y a pour moi qu'une seule France. Ce n'est pas la victoire d'une France contre une autre. Il n'y a qu'une seule victoire, celle de la démocratie" .
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Re: l'exil fiscal de Depardieu en Belgique ?
Je viens d'entendre que "Moi Président" s'en mêle... Il ferait mieux de prendre de bonnes mesures pour endiguer la crise plutôt que de nous pondre des mesurettes dictées par des associations non représentatives.
Il est gonflé quand même ! Lui qui disait qu'il n'aimait pas les riches alors qu'il est bourré de thune...
Si Depardieu veut qu'on le laisse tranquille, il n'a qu'à crier Vive Hollande !
Il est gonflé quand même ! Lui qui disait qu'il n'aimait pas les riches alors qu'il est bourré de thune...
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exilés fiscaux : les stars qui s'en vont, celles qui restent
Comme Gérard Depardieu, domicilié en Belgique, de nombreux artistes, écrivains, sportifs, menacent de quitter la France. Ou sont déjà partis...
Après l'annonce de l'installation de Gérard Depardieu en Belgique, plongée dans le monde de nos riches vedettes, effrayées par la taxe à 75% sur les hauts revenus promise par François Hollande. Qui part, qui reste ?
(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 12 juillet 2012)
Ils portent haut les couleurs de la France. Leurs succès sont drapés de tricolore et font résonner "la Marseillaise" d'un bout à l'autre de la planète. Ils vendent des millions de disques ou de livres, se font acclamer par des foules en liesse. Ils amassent des fortunes et sont la fierté de notre pays. Et pourtant, ils lui manquent. Car ils ont décidé de payer leurs impôts ailleurs, loin de cette patrie qui leur a donné une chance de faire éclore leur talent. A quelques exceptions près, ils ne font rien d'illégal. Pour la plupart, ce ne sont même pas des fraudeurs, tout juste des fuyards.
Hallyday, Houellebecq, Tsonga, Pagny…
Johnny Hallyday, Michel Houellebecq, Jo-Wilfried Tsonga et bien d'autres ne sont pas des délinquants. Ils ont même des circonstances atténuantes. On peut comprendre qu'une vedette qui a réussi matériellement rechigne à reverser une énorme partie de ses revenus à l'Etat. On peut compatir au triste sort de ces ultrariches qui se disent ainsi spoliés. De Michel Polnareff à Françoise Hardy, en passant par Florent Pagny ou notre ex-Marianne, Laetitia Casta, elle est longue, l'histoire de ces conflits opposant quelques fortunés au fisc.
C'est en 1914, lors du déclenchement de la guerre, et à l'instigation de Joseph Caillaux, que l'impôt sur le revenu, proportionnel aux gains de chacun, a vu le jour en France. La date est symbolique de l'effort de solidarité nationale ainsi demandé à ceux qui étaient en mesure d'y répondre. Aujourd'hui, alors que tant de sacrifices sont réclamés aux Français, comment tolérer ces étoiles filantes qui s'en vont prospérer dans des contrées plus accueillantes ? La rigueur pour tous et l'exil pour quelques-uns ?
"Patriotisme fiscal"
Nicolas Sarkozy lui-même, ce président qui avait commencé son mandat en choyant les puissants, avait fini par s'en émouvoir pendant la campagne présidentielle. En 2007, il avait allégé massivement l'ISF pour faire revenir en France nos riches expatriés. La "jurisprudence Johnny" ne s'est pas concrétisée et, cinq ans plus tard, Sarkozy a fini par envisager la création d'une taxe sur les revenus des exilés fiscaux.
Ce "patriotisme fiscal", ce fut justement l'un des refrains du candidat François Hollande, sans doute l'une des clés de son succès. La droite s'était arrogé depuis quinze ans le totem de la défense de la patrie à force de renchérir sur les questions d'immigration et d'insécurité. Le socialiste a réussi à ramener ce combat à sa place d'origine, celle du moins que lui avait donnée la Révolution française. Il a restauré le patriotisme de gauche en brandissant l'impôt comme un nouvel oriflamme républicain indispensable au "redressement dans la justice".
Le 3 juillet, son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a lancé devant l'Assemblée : "Le patriotisme, ce n'est pas fuir la France pour les paradis fiscaux et laisser à ceux qui restent le poids de l'effort !" Le chef du gouvernement a même pris les accents de Danton à la tribune de la Convention, à la veille de la bataille de Valmy, pour en appeler à la "mobilisation générale" face à la crise. Nos stars exilées accepteront-elles encore longtemps de passer pour des déserteurs ?
Chanteurs, acteurs : salut les artistes !
Pas facile d'être un acteur engagé ou un chanteur rebelle et de critiquer l'impôt. Pourtant, le show-biz est en ébullition depuis l'annonce des réformes fiscales de François Hollande. Quelques voix ont même dénoncé une forme de racket à venir. Parmi les indignés, Françoise Hardy, convaincue qu'"avec un revenu hypothétique de 150.000 euros par an" elle ne pourra pas payer ses 40.000 euros d'ISF sur son appartement de l'avenue Foch, à Paris, estimé à plus de 2 millions d'euros. "J'ai mis vingt-cinq ans à finir de le payer", s'offusque-t-elle. Alors, elle a décidé de vendre. "Je suis révoltée, ça me mine, je vais sans doute devoir le céder au tiers de sa valeur."
Patrick Bruel, lui, ne digère pas la taxe à 75% que le chef de l'Etat veut instaurer pour ceux qui gagnent plus d'un million d'euros par an : "C'est limite confiscatoire et spoliateur." Concerné, lui qui cumule ses droits de compositeur-interprète, ses cachets d'acteur et ses gains dans les tournois de poker, Bruel n'envisage pas pour autant de fuir la France. Il répète qu'il continuera d'y payer ses impôts. D'autres s'éclipsent en toute discrétion.
Officiellement, jamais à cause du fisc mais pour profiter du grand air suisse, du calme bruxellois ou de l'anonymat du London way of life. Ainsi, Dany Boon (7,5 millions d'euros de revenus en 2011) assure s'être installé à Los Angeles "pour travailler au calme". Il ne supporte pas de passer pour un déserteur : "Je ne suis pas parti aux Etats-Unis pour fuir les impôts !" Daniel Auteuil, lui, s'était installé outre- Quiévrain, comme José Garcia. Moins ensoleillée que Monaco, la Belgique a, elle aussi, de beaux atours fiscaux : pas d'impôts sur les plus-values ni d'ISF, et ce à moins de deux heures de Paris. Mais Daniel Auteuil l'assure, étant resté résident français, il a "toujours payé ses impôts exclusivement en France".
D'autres n'ont pas eu les mêmes scrupules, notamment les Robinson suisses : Alain Delon, Isabelle Adjani, Johnny Hallyday, Patricia Kaas ou Charles Aznavour y séjournent ou y ont séjourné. Exilé à Crans-Montana, ce dernier y profite de l'avantageux "forfait fiscal" helvétique qui allège de façon spectaculaire la facture des riches résidents non suisses. Ceux-ci bénéficient d'impôts très faibles dès lors qu'ils parviennent à démontrer qu'ils vivent la moitié de l'année dans la Confédération.
Johnny, lui, n'a jamais caché son aversion pour l'administration des impôts. Fervent supporter de Sarkozy en 2007, il avait annoncé qu'il reviendrait en France après l'adoption du bouclier fiscal. On l'attend toujours. Le rocker ne verse des impôts à l'Etat français que sur un quart de ses revenus (ceux perçus en France), estimés au total à plus de 5 millions d'euros en 2011 par capital (contrats publicitaires et dividendes inclus). Et s'acquitte d'un forfait fiscal de 720.000 euros par an dans son pays d'accueil. "On s'emmerde grave à Gstaad", avait ironisé son ami Michel Sardou. Peut-être, mais à moindres frais.
D'autres au contraire sont fiers d'enrichir les caisses hexagonales... y compris avec l'argent récolté hors de nos frontières. Tel David Guetta, qui déclarait il y a quelques mois qu'il trouvait "normal" de payer ses impôts en France même si 95% de ses revenus (3,2 millions estimés pour 2011) proviennent de l'étranger. Le DJ va-t-il changer d'avis ? Certains s'inquiètent de le voir bientôt s'installer à Londres.
Car, depuis la victoire de la gauche, les rumeurs les plus folles circulent sur la fuite éventuelle de nos VIP Christian Clavier est aperçu chez un conseiller fiscal ? Voilà qu'on l'imagine aussitôt sur le départ... (En octobre, il a déclaré s'être installé à Londres jusqu'à fin 2013, NDLR). Et même des soutiens people du "président normal" s'étranglent de rage contre sa taxe à 75%, que Jamel Debbouze juge "ridicule". Certains d'entre eux finiront-ils par décamper ? Comme dirait Florent Pagny, porte-voix de la lutte contre le fisc, c'est leur liberté d'y penser...
La Suisse, l'autre pays des sportifs
En Suisse, on trouve des banques sûres, des montres de haute précision, du chocolat de grande qualité... et des tennismen français. Beaucoup. Arnaud Clément s'est installé à Genève, Richard Gasquet et Gilles Simon ont choisi Neuchâtel, Gaël Monfils a posé ses valises à Nyon. A un jet de caillou du lac Léman vivent également Marion Bartoli, Amélie Mauresmo, Julien Benneteau ou encore Guy Forget. Sans oublier le meilleur tennisman français, Jo-Wilfried Tsonga, qui a pourtant cru bon de se fendre fin juin d'une petite leçon de morale à l'endroit de l'équipe de France de foot à l'occasion de l'Euro 2012 : "C'est dommage pour la suite, pour les jeunes qui vont venir et qui vont avoir cet exemple-là et qui va empirer."
Si le tennis fait figure de cas d'école en matière d'exil fiscal, Yannick Noah ayant ouvert la voie au début des années 1990, c'est parce que les prix octroyés aux vainqueurs sont devenus faramineux (1,2 million d'euros pour le lauréat de Roland Garros !), que les carrières au plus haut niveau ne durent pas plus d'une dizaine d'années, et que l'élite est restreinte. "Un joueur qui est 140e ou 150e au classement mondial et qui voyage tout au long de l'année perd de l'argent lorsqu'il joue sur le circuit", a assuré Guy Forget aux sénateurs qui l'auditionnaient le 19 juin, dans le cadre de la commission d'enquête sur l'évasion des capitaux.
Accueillante, la Suisse héberge beaucoup d'autres sportifs, tel le multichampion du monde de rallye, Sébastien Loeb. Pour se justifier, tous évoquent leur souci, tout à fait légal, d'"optimiser" des gains amassés sur une courte période. Mais aucun ne fait jamais mention de la formation et des moyens reçus de structures fédérales, donc publiques et financées par l'impôt, qui leur ont permis de faire éclore leur talent, raquette à la main ou ballon au pied... Et voilà qu'un nouveau spectre plane sur la Ligue 1 de foot : la fameuse taxe à 75% ! Zidane l'a récemment trouvée légitime... mais il vit en Espagne.
Le manager du PSG, Leonardo, a, lui, une excuse toute trouvée pour ses actionnaires qataris au cas où il ne parviendrait pas à faire débarquer au Parc des Princes cet été les stars internationales promises. Javier Pastore (350.000 euros mensuels !) l'a déjà qualifié de "folie" tandis que Carlo Ancelotti (6 millions d'euros annuels...) a pris une tête d'enterrement pour soupirer qu'il s'y plierait. Cette taxe va-t-elle provoquer un exode de stars ? L'argument serait audible... si celles-ci n'étaient pas déjà parties.
Un seul des dix sportifs français les mieux payés en 2011 exerce encore dans l'Hexagone : Yoann Gourcuff (6,8 millions d'euros). Tous les autres, de Franck Ribéry (11,4 millions) à Patrice Evra (6 millions) en passant par Tony Parker (11,2 millions) ou Karim Benzema (11 millions)... ne reviennent plus en France que quatre ou cinq fois par an, le temps d'honorer une sélection et d'entonner à pleins poumons : "Allons enfants de la patrie."
Ecrivains, l'exil au bout de la plume
"C'est parfaitement normal. Plus on gagne d'argent, plus on paie d'impôts." Début mars, Emmanuel Carrère, l'auteur de "Limonov", prix Renaudot et best-seller de l'année 2011, a remis les pendules à l'heure. Non, il n'a pas l'intention de quitter la France pour des cieux fiscaux plus cléments. Quelques jours auparavant, Nicolas Sarkozy l'avait cité comme un candidat potentiel à l'exil. L'ex-président prophétisait que la "démagogie insensée" des projets fiscaux de Hollande ferait fuir beaucoup d'auteurs, "pas simplement les chefs d'entreprise. Ce peut être un cinéaste, un acteur, un écrivain"...
Le problème, c'est que beaucoup n'ont pas attendu le débarquement socialiste pour passer la frontière. Depuis trois ans déjà, Marc Levy (1,5 million de livres écoulés l'an passé), le deuxième écrivain le mieux payé de France, derrière Guillaume Musso, s'est installé à New York, aux Etats-Unis, "un pays où la fiscalité est beaucoup plus lourde qu'en France", a-t-il récemment précisé au "Parisien". Michel Houellebecq, prix Goncourt 2010 pour "la Carte et le Territoire", a opté, depuis le début du siècle, pour l'Irlande (une contrée réputée pour son hospitalité fiscale en matière de droits d'auteur) avec des allers-retours fréquents en Espagne.
Citons encore Christian Jacq, le chasseur de momies égyptiennes ("Ramsès", "les Mystères d'Osiris"), retiré en Suisse, du côté de Vevey ; Corinne Maier, qui a filé en Belgique après son premier best-seller ("Bonjour paresse") et en a tiré le thème d'un nouvel essai ("Tchao la France"), ou Eric-Emmanuel Schmitt, le romancier-nouvelliste-réalisateur-essayiste-dramaturge-etc. L'auteur de "Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent..." se préserve des appétits du fisc français dans une tranquille maison bruxelloise. Il a même obtenu la nationalité de sa nouvelle patrie. La Belgique ?, avait-il indiqué au "Soir" : "Un pays chaleureux. Malgré son climat."
nankurunaisa
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Re: l'exil fiscal de Depardieu en Belgique ?
A partir du moment ou l'on est de nationalité Française, on devrait payer l'impôt. Même en tant d'expatrié.
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Re: l'exil fiscal de Depardieu en Belgique ?
Steph a écrit : A partir du moment ou l'on est de nationalité Française, on devrait payer l'impôt. Même en tant d'expatrié.
cela se fait aux USA, pourquoi pas en France ?
Re: l'exil fiscal de Depardieu en Belgique ?
ah bon et Pourquoi un expat devrait il payer des impots en France sur ses revenues percus a l'etranger???? si le simple fait d'etre Francais ouvre l'obligation de payer des impots, alors l'ensemble des Francais devront payer ces impots y compris les smnicard et les beneficiaires du RSA.Steph a écrit : A partir du moment ou l'on est de nationalité Française, on devrait payer l'impôt. Même en tant d'expatrié.
Gérard Depardieu rend son passeport
Gérard Depardieu n'a pas supporté les mots du Premier ministre. L'acteur, se disant «injurié» par les critiques après son exil fiscal en Belgique, annonce qu'il «rend (son) passeport» français dans une lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault publiée par le Journal du dimanche.
«Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté ! Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le suis», écrit la star française au chef du gouvernement qui avait jugé «assez minable» son départ.
Ce qualificatif reste en travers de la gorge de Gérard Depardieu, qui commence ainsi sa «Lettre ouverte à M. Ayrault Jean-Marc, Premier ministre de M. François Hollande» : «Minable, vous avez dit "minable" ? Comme c'est minable !».
Rappelant avoir commencé à travailler «à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique», Gérard Depardieu affirme avoir «toujours payé (ses) taxes et impôts». «Qui êtes vous pour me juger ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er Ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes vous ?», lance le nouvel habitant de Néchin, ce petit village belge situé à un kilomètre de la frontière française.
«Je n'ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j'ai payé 145 millions d'euros d'impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (...) Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot "minable"», insiste-t-il. Verdict ? «Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué», assène encore Gérard Depardieu.
Muet jusque là, l'acteur estime ne pas avoir «à justifier les raisons de (son) choix qui sont nombreuses et intimes».«Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en fait la différence doit être sanctionnée», poursuit-il, avant de préciser qu'il continuera «à aimer les Français».«Malgré mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un être libre Monsieur et je vais rester poli», conclut-il un brin théâtral sa missive au Premier ministre.
«Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté ! Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le suis», écrit la star française au chef du gouvernement qui avait jugé «assez minable» son départ.
Ce qualificatif reste en travers de la gorge de Gérard Depardieu, qui commence ainsi sa «Lettre ouverte à M. Ayrault Jean-Marc, Premier ministre de M. François Hollande» : «Minable, vous avez dit "minable" ? Comme c'est minable !».
Rappelant avoir commencé à travailler «à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique», Gérard Depardieu affirme avoir «toujours payé (ses) taxes et impôts». «Qui êtes vous pour me juger ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er Ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes vous ?», lance le nouvel habitant de Néchin, ce petit village belge situé à un kilomètre de la frontière française.
«Je n'ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j'ai payé 145 millions d'euros d'impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (...) Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot "minable"», insiste-t-il. Verdict ? «Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué», assène encore Gérard Depardieu.
Muet jusque là, l'acteur estime ne pas avoir «à justifier les raisons de (son) choix qui sont nombreuses et intimes».«Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en fait la différence doit être sanctionnée», poursuit-il, avant de préciser qu'il continuera «à aimer les Français».«Malgré mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un être libre Monsieur et je vais rester poli», conclut-il un brin théâtral sa missive au Premier ministre.
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Re: Gérard Depardieu rend son passeport
on ne peut pas lui retirer le panache.
et il a raison, pourquoi on lui tombe dessus à lui particulièrement, alors que les artistes expatriés ils sont légion, je crois que le président/parrain à vie des élections de la miss france, la vraie l'homologuée, celle qu'on va trainer partout, c'est monsieur Delon, et monsieur Delon, il paie ses impôts en France ?
à ce rythme, il va rester qui en France ? :roll:
et je reconnais que Ayrault est sorti de sa réserve en parlant comme ça de cet artiste
de toute façon, encore un écran de fumée, pendant ce temps on parle pas de leurs couacs
et il a raison, pourquoi on lui tombe dessus à lui particulièrement, alors que les artistes expatriés ils sont légion, je crois que le président/parrain à vie des élections de la miss france, la vraie l'homologuée, celle qu'on va trainer partout, c'est monsieur Delon, et monsieur Delon, il paie ses impôts en France ?
à ce rythme, il va rester qui en France ? :roll:
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de toute façon, encore un écran de fumée, pendant ce temps on parle pas de leurs couacs
nankurunaisa
Re: Gérard Depardieu rend son passeport
Je le comprends et l'approuve même.
Re: Gérard Depardieu rend son passeport
Depardieu rend son passeport, il va aussi rendre sa carte vitale? 
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Re: Gérard Depardieu rend son passeport
Si il rend son passeport, iles sans papiers. Allez, vite au niouf!
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Re: Gérard Depardieu rend son passeport
Ce n'est que symbolique.

tisiphoné a écrit :on ne peut pas lui retirer le panache.
et il a raison, pourquoi on lui tombe dessus à lui particulièrement, alors que les artistes expatriés ils sont légion, je crois que le président/parrain à vie des élections de la miss france, la vraie l'homologuée, celle qu'on va trainer partout, c'est monsieur Delon, et monsieur Delon, il paie ses impôts en France ?
à ce rythme, il va rester qui en France ? :roll:
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Re: Gérard Depardieu rend son passeport
véra a écrit : Depardieu rend son passeport, il va aussi rendre sa carte vitale?
Cependant si lui ne s'en est jamais servi (et encore, est-ce bien crédible ???), on peut pas en dire de même de son fils... :roll: :roll:Gabylou a écrit : "Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi."
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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