fatalité ou armes trop nombreuses.... en Suisse ?

[tisiphoné]

Le drame de Daillon suscite des réactions contrastées dans la classe politique. Pour certains, il faut mieux contrôler, sans limiter. Pour d’autres, il y a trop d’armes en Suisse.
http://www.20minutes.fr/monde/1072823-f ... t-victimes

La Suisse abrite-t-elle trop d’armes ou arrivent-elles parfois dans les mauvaises mains? La question revient sur le devant de la scène politique, à l’aune du drame de Daillon. Elle rebondira, déjà lundi, en commission parlementaire.

Moins d’armes illégales

«Malgré toutes les mesures prises, il y aura toujours un risque de dérapage, c’est comme avec les chauffards», estime le conseiller national Luc Barthassat (PDC/GE). Mais, pour lui, la situation peut encore être améliorée. «Nous devons consolider les efforts déjà entrepris pour éviter que des armes ne tombent entre les mauvaises mains. Cela passe par une lutte plus intensive contre le trafic au niveau international et un meilleur suivi à l’interne. Qui veut une arme et pour quel usage? Il y a une différence entre le sportif ou le chasseur et celui qui veut impressionner son voisin!» explique le démocrate-chrétien.

Des héritages problématiques

Le conseiller national Yvan Perrin (UDC/NE) nous confie avoir cinq ou six mousquetons à la maison «par héritage». «Mais c’est problématique: la loi parle du devoir de diligence de celui qui vend ou lègue une arme comme le mousqueton. Or, la plupart du temps, il n’y a pas de contrat de vente ou celui-ci n’est pas transmis à la police.» Pour le Neuchâtelois, il faudrait donc durcir la loi sur les armes en ce sens. Electoraliste, Yvan Perrin, alors que l’UDC prône le droit à une arme à la maison? Il s’en défend: «J’ai toujours dit la même chose: la police doit savoir qui possède quoi, même si cela génère un peu plus de travail administratif.»

Toujours trop d’armes

La gauche aussi veut durcir les conditions de détention des armes. C’est sa stratégie depuis le refus des Suisses en 2011 de ranger les fusils d’assaut à l’arsenal. Mais la conviction reste la même. «En Suisse, les conditions potentielles sont créées pour qu’un tel pétage de plombs arrive! Dès qu’il y a des armes en circulation, il y a un risque plus grand», affirme le conseiller national Pierre-Alain Fridez (PS/JU). Hasard du calendrier, ces élus du Conseil national se pencheront lundi en commission sur un rapport sur l’utilisation abusive des armes en Suisse. Le texte propose des mesures avant tout pour les militaires dangereux. Les commissionnaires pourraient bien élargir la cible. (Le Matin)

[Fonck1]

La gauche aussi veut durcir les conditions de détention des armes. C’est sa stratégie depuis le refus des Suisses en 2011 de ranger les fusils d’assaut à l’arsenal.

je me demande encore comment il se fait qu'il y ait encore des armes comme cela en vente en europe....

[oO-Maverick-Oo]

je me demande encore comment il se fait qu'il y ait encore des armes comme cela en vente en europe....

Boaf ils ne sont pas dans l'Union.
De plus, c'est une tradition en Suisse.
C'est un pays neutre qui devait se doter d'une milice bien armée
(J'ai utilisé le passé n'est-ce pas)