Poursuivi pour injures raciales par un collectif antillais, l'humoriste Nicolas Bedos s'est déclaré, mercredi sur France Info, "peiné que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré". "Il faut apprendre à lire un papier qui est l'inverse exactement de ce qu'ils ont compris. Ça me fait de la peine que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré", s'est insurgé l'humoriste, assurant qu'il a écrit "une satire du touriste gros con facho qui vient justement dans les îles pour se dorer la couenne".
Faire le procès... des associations
"Toutes les expressions pour lesquelles on m'attaque sont des expressions dans la bouche du personnage dont je fais la critique, pour mieux le dénoncer", a ajouté Nicolas Bedos. "Je demande juste qu'on me laisse faire mon boulot qui va dans le sens des gens qui viennent de m'attaquer. Dans ce papier, je fais la critique des colons, des békés et des bourrins." L'humoriste estime encore "qu'il est temps une bonne fois pour toutes que l'on fasse le procès de ces associations qui n'ont rien d'autre à foutre que d'emmerder des comiques, des rigoleurs, des amuseurs et des Molière de supérettes".
L'association Collectifdom a porté plainte lundi pour injures publiques raciales contre Nicolas Bedos après la publication de deux chroniques sur le site internet de Marianne. Le collectif vise trois expressions : dans la chronique intitulée "Indolence insulaire", il retient les expressions "enculé de nègre" et "indolence insulaire", et dans celle titrée "Un voyage en Chirac", il vise l'expression "autochtones oisifs". Ces expressions employées par Nicolas Bedos "ne peuvent être justifiées par l'humour, car l'humour n'autorise en aucune façon l'injure raciale", note dans sa plainte l'association.
"qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
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"qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
nankurunaisa
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
moi j'aime bien nicolas bedos il a la même logique d'humour que dieudonné, et effectivement faut un peu de recul pour comprendre que la caricature exacerbé jusqu'a la stupidité ridiculise le sujet de la caricature. elie semoun fait exactement la meme chose mais sur des sujets moins controversé.
"De toute façon un jour ou l'autre ça pétera, alors en attendant autant péter dans la soie"- 'Le Patron' - Dieudonné.
Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
Tout le monde ne s'appelle pas Guy Bedos. La France raciste de Giscard riait niaisement des blagues pas tout à fait comprises de Coluche sur les bougnouls, les négros et les PD (le langage s'est un peu amélioré. C'est positif). Il y a façon de dire, et façon. Ou de comprendre.
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
l'Humour est en danger de mort dans notre pays.
ce qui tends a vouloir le remplacer nous entraine vers des ténébres insoupconnnées...
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si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
La judiciarisation de la parole - enfin pas de celle de Mélenchon ou autres Poutou - est effectivement un très mauvais signe.gemmill a écrit : l'Humour est en danger de mort dans notre pays.
ce qui tends a vouloir le remplacer nous entraine vers des ténébres insoupconnnées...
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
elle n'est que la partie immergée de l'iceberg.Jarod1 a écrit : La judiciarisation de la parole - enfin pas de celle de Mélenchon ou autres Poutou - est effectivement un très mauvais signe.
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
Et tu oublies Desproges :mordred a écrit : Tout le monde ne s'appelle pas Guy Bedos. La France raciste de Giscard riait niaisement des blagues pas tout à fait comprises de Coluche sur les bougnouls, les négros et les PD (le langage s'est un peu amélioré. C'est positif). Il y a façon de dire, et façon. Ou de comprendre.
« On me dit que des Juifs se sont glissés dans la salle ?
Vous pouvez rester. N’empêche que.On ne m’ôtera pas de l’idée que, pendant la dernière guerre mondiale, de nombreux juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi.Il est vrai que les Allemands, de leur côté, cachaient mal une certaine antipathie à l’égard des juifs.
Ce n’était pas une raison pour exacerber cette antipathie en arborant une étoile à sa veste pour bien montrer qu’on n’est pas n’importe qui, qu’on est le peuple élu, et pourquoi j’irais pointer au vélodrome d’hiver, et qu’est-ce que c’est que ce wagon sans banquette, et j’irai aux douches si je veux… Quelle suffisance !
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai personnellement aucune animosité particulière contre ces gens-là.Bien au contraire. Je suis fier d’être citoyen de ce beau pays de France où les juifs courent toujours.
Je sais faire la part des choses. Je me méfie des rumeurs malveillantes. Quand on me dit que si les juifs allaient en si grand nombre à Auschwitz, c’est parce que c’était gratuit, je pouffe. »
Ca date du début des années 80 ; à l'époque tout le monde comprenait qu'il dénonçait l'antisémitisme.
C'est un poncif, mais aujourd'hui il aurait une plainte sur le dos pour chaque phrase de cet extrait, car comme le dit Bedos junior toute déclaration est prise au premier degré.
Pour éviter qu'on ne les accuse de ne pas bien faire leur boulot, les associations de défenses des minorités s'attaquent à tout ce qui ressemble de près ou de loin à du racisme (ou assimilé), sans prendre le temps d'essayer de chercher à comprendre.
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
Ténèbres insoupconnés surtout par ceux ne voulant rien voirgemmill a écrit : l'Humour est en danger de mort dans notre pays.
ce qui tends a vouloir le remplacer nous entraine vers des ténébres insoupconnnées...
"Dès que l'on fouille le passé, le mal n'est pas toujours où l'on dit, le bien n'est pas toujours où l'on croit"
(Jean Sévillia)
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
Les humoristes et la liberté d'expression, vaste débat dans une société qui voudrait tout aseptiser, y compris la pensée et la dérision. Ces associations à l'affût de la moindre expression 'tendancieuse" qui portent plainte presque systématiquement devient insupportable dans ce pays. S'agit il de dénoncer "des vérités dîtes avec humour". Pour ma part je ne le pense pas et il faut laisser une place de choix à cette dérision ou le tout interdit tend à devenir la règle. Mais il est vrai que pour comprendre cet humour là, il faut une certaine dose d'intelligence.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
scorpion3917 a écrit : Les humoristes et la liberté d'expression, vaste débat dans une société qui voudrait tout aseptiser, y compris la pensée et la dérision. Ces associations à l'affût de la moindre expression 'tendancieuse" qui portent plainte presque systématiquement devient insupportable dans ce pays. S'agit il de dénoncer "des vérités dîtes avec humour". Pour ma part je ne le pense pas et il faut laisser une place de choix à cette dérision ou le tout interdit tend à devenir la règle. Mais il est vrai que pour comprendre cet humour là, il faut une certaine dose d'intelligence.
Je pense également que la façon de présenter joue beaucoup.
Sur exactement le même sujet, on peut avoir un humour fin et un humour grossier et vulgaire. Dans le premier cas cela peut aider à passer.
Mais de toute façon si on n'aime on coupe l'image et le son.
Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
Pour ce qui est de l'Indolence, tout les humoristes depuis des lustres l'on mise en scène, y compris des insulaires.
On caricature toujours une réalité larvé.
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
Tiens, j'y pensais justement, à Coluche ! Il disait que des gens, à la sortie de ses spectacles lui disaient en rigolant :" Hein ! qu'est-ce que vous leur avez cassé aux bougnoules ! On pense comme vous, etc."mordred a écrit : Tout le monde ne s'appelle pas Guy Bedos. La France raciste de Giscard riait niaisement des blagues pas tout à fait comprises de Coluche sur les bougnouls, les négros et les PD (le langage s'est un peu amélioré. C'est positif). Il y a façon de dire, et façon. Ou de comprendre.
Pour ce qui est de Nicolas Bedos, quelqu'un peut-il me donner un lien où je puisse le voir ou l'entendre ? Merci !
Que l'importance soit dans ton regard et non dans la chose regardée.
Plus un corps tombe moins vite, moins sa vitesse est plus grande.
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
D'un côté, il vaut mieux un pays où on peut porter plainte pour n'importe quoi qu'un autre où on ne peut pas porter plainte.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
Il y a de plus en plus de frustré j'ai l'impression.
On ne sait plus ce qu'est l'humour...
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Re: "qu'on me laisse faire mon boulot d'humoriste "
http://www.youtube.com/results?search_q ... FQ81c7owj8LadyAnne a écrit : Tiens, j'y pensais justement, à Coluche ! Il disait que des gens, à la sortie de ses spectacles lui disaient en rigolant :" Hein ! qu'est-ce que vous leur avez cassé aux bougnoules ! On pense comme vous, etc."
Pour ce qui est de Nicolas Bedos, quelqu'un peut-il me donner un lien où je puisse le voir ou l'entendre ? Merci !
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
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