le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
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le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Faute de candidatures, la Charcuterie bordelaise obligée de recruter en Pologne ?
La Charcuterie bordelaise cherche depuis septembre à recruter 40 bouchers à Villenave-d'Ornon. La seule réponse reçue, dit le patron, vient d'une agence d'intérim... polonaise
Les chiffres du chômage explosent. Il n'empêche, à la Charcuterie bordelaise, à Villenave-d'Ornon, on en viendrait à désespérer. L'entreprise a le vent en poupe, elle emploie aujourd'hui 60 salariés et, à contre-courant de la crise, entend recruter 40 personnes (bouchers-charcutiers) dans les deux ans. Les conditions, sans être mirifiques, sont tout à fait honorables : 1 600 euros net pour 35 heures, plus perspectives d'évolution. Détail qui, au fond, n'en est pas un : pas besoin de qualification ni d'expérience en boucherie-charcuterie, l'entreprise assure la formation de ses salariés.
Candidats polonais
« L'annonce a été déposée au mois de septembre et nous n'avons rien reçu », se désole Arnaud Chedhomme, patron de la Charcuterie bordelaise. Rien ou presque : « Fin décembre, une agence d'intérim polonaise m'a contacté. Elle m'a proposé de pourvoir les postes. Les candidats ne parlaient pas français mais ils auraient été encadrés par un chef d'équipe bilingue. Ils me proposaient des tarifs défiant toute concurrence : un différentiel de 500 euros par salaire. »
Mais voilà, notre homme assure qu'il préfère « faire travailler des gens d'ici. Car ce sont eux nos clients. Et puis on s'inscrit dans le temps, notre démarche est qualitative. » Le chef d'entreprise se dit bien embarrassé car s'il ne trouve pas preneurs pour ces quarante emplois, il devra finalement se rabattre sur la proposition polonaise. « Jeunes, moins jeunes, je prends tout le monde ! »
Une situation qui lui inspire cette réflexion : « On a dénigré le travail manuel. C'est la contrepartie de 90 % d'une génération qui doit obtenir son baccalauréat. Résultat, on fabrique autant de chômeurs que de bacheliers. Or, ce sont des métiers nobles dont on peut bien vivre. Nous, patrons, avons notre part de responsabilité, car nous n'avons pas su rendre nos métiers attractifs, mais quand même… »
Aussi étonnant que cela puisse paraître, son bureau croule tout de même sous les CV : « Marketing, événementiel, communication, ils abondent ! Au fond, il faudrait créer un master boucherie, cela marcherait mieux, ça nous permettrait de recruter. »
« Notre métier a changé »
La situation de la Charcuterie bordelaise est pour le moins paradoxale. Elle pourrait voir sa croissance exponentielle buter sur un problème de recrutement. « C'est ennuyeux car nous avons des perspectives engageantes avec de nouveaux marchés qui s'ouvrent. Il faut bien voir une chose, c'est que notre métier a changé. Ce ne sont plus les bouchers des Capus qui transportaient des carcasses sur le dos. Nous avons aménagé des espaces de travail ergonomiques, l'air froid n'est plus pulsé, il n'y a quasiment plus aucune manutention. Deux fois par semaine, un ostéopathe passe pour soigner les bobos des uns et des autres. Je ne dis pas que c'est le paradis, mais ce sont des conditions de travail plutôt agréables. La porte est ouverte à tous ceux qui sont prêts à apprendre le métier. Pour l'heure, on cherche, mais on ne trouve pas », déplore Arnaud Chedhomme.
La Charcuterie bordelaise cherche depuis septembre à recruter 40 bouchers à Villenave-d'Ornon. La seule réponse reçue, dit le patron, vient d'une agence d'intérim... polonaise
Les chiffres du chômage explosent. Il n'empêche, à la Charcuterie bordelaise, à Villenave-d'Ornon, on en viendrait à désespérer. L'entreprise a le vent en poupe, elle emploie aujourd'hui 60 salariés et, à contre-courant de la crise, entend recruter 40 personnes (bouchers-charcutiers) dans les deux ans. Les conditions, sans être mirifiques, sont tout à fait honorables : 1 600 euros net pour 35 heures, plus perspectives d'évolution. Détail qui, au fond, n'en est pas un : pas besoin de qualification ni d'expérience en boucherie-charcuterie, l'entreprise assure la formation de ses salariés.
Candidats polonais
« L'annonce a été déposée au mois de septembre et nous n'avons rien reçu », se désole Arnaud Chedhomme, patron de la Charcuterie bordelaise. Rien ou presque : « Fin décembre, une agence d'intérim polonaise m'a contacté. Elle m'a proposé de pourvoir les postes. Les candidats ne parlaient pas français mais ils auraient été encadrés par un chef d'équipe bilingue. Ils me proposaient des tarifs défiant toute concurrence : un différentiel de 500 euros par salaire. »
Mais voilà, notre homme assure qu'il préfère « faire travailler des gens d'ici. Car ce sont eux nos clients. Et puis on s'inscrit dans le temps, notre démarche est qualitative. » Le chef d'entreprise se dit bien embarrassé car s'il ne trouve pas preneurs pour ces quarante emplois, il devra finalement se rabattre sur la proposition polonaise. « Jeunes, moins jeunes, je prends tout le monde ! »
Une situation qui lui inspire cette réflexion : « On a dénigré le travail manuel. C'est la contrepartie de 90 % d'une génération qui doit obtenir son baccalauréat. Résultat, on fabrique autant de chômeurs que de bacheliers. Or, ce sont des métiers nobles dont on peut bien vivre. Nous, patrons, avons notre part de responsabilité, car nous n'avons pas su rendre nos métiers attractifs, mais quand même… »
Aussi étonnant que cela puisse paraître, son bureau croule tout de même sous les CV : « Marketing, événementiel, communication, ils abondent ! Au fond, il faudrait créer un master boucherie, cela marcherait mieux, ça nous permettrait de recruter. »
« Notre métier a changé »
La situation de la Charcuterie bordelaise est pour le moins paradoxale. Elle pourrait voir sa croissance exponentielle buter sur un problème de recrutement. « C'est ennuyeux car nous avons des perspectives engageantes avec de nouveaux marchés qui s'ouvrent. Il faut bien voir une chose, c'est que notre métier a changé. Ce ne sont plus les bouchers des Capus qui transportaient des carcasses sur le dos. Nous avons aménagé des espaces de travail ergonomiques, l'air froid n'est plus pulsé, il n'y a quasiment plus aucune manutention. Deux fois par semaine, un ostéopathe passe pour soigner les bobos des uns et des autres. Je ne dis pas que c'est le paradis, mais ce sont des conditions de travail plutôt agréables. La porte est ouverte à tous ceux qui sont prêts à apprendre le métier. Pour l'heure, on cherche, mais on ne trouve pas », déplore Arnaud Chedhomme.
nankurunaisa
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
1.600€ net/mois et ils trouvent pas ?!
Mais putain mais dans la mesure où la boite offre la formation, les chômeurs qui arrivent en fin de droit au pôle emploi de Mulhouse, on devrait les y envoyer de gré ou de force !
Mais putain mais dans la mesure où la boite offre la formation, les chômeurs qui arrivent en fin de droit au pôle emploi de Mulhouse, on devrait les y envoyer de gré ou de force !
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Tu comprends, on ne peut pas s'abaisser à ça quand on a usé 7 ans les bancs de la Fac de Lettres aux frais du contribuables pour obtenir son doctorat de sociologie option ethno...
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Quand t'as encore raisonnablement des chances de trouver un emploi qui correspond à ta formation, soit mais quand t'en en fin de droit et qu'il faudrait un miracle pour que tu trouves le job qui te plait, là faut intervenir et forcé les mecs à accepter ce genre d'emploi, même si c'est pas ce dont ils rêvaient...
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Je n'entends forcer personne à travailler.Johan a écrit : Quand t'as encore raisonnablement des chances de trouver un emploi qui correspond à ta formation, soit mais quand t'en en fin de droit et qu'il faudrait un miracle pour que tu trouves le job qui te plait, là faut intervenir et forcé les mecs à accepter ce genre d'emploi, même si c'est pas ce dont ils rêvaient...
Par contre, je couperais les vivres illico.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Il y a des milliers d'emplois (pour ne pas dire plus...)qui ne trouvent pas preneur...Johan a écrit : 1.600€ net/mois et ils trouvent pas ?!
Mais putain mais dans la mesure où la boite offre la formation, les chômeurs qui arrivent en fin de droit au pôle emploi de Mulhouse, on devrait les y envoyer de gré ou de force !
...ce n'est quand même pas un scoop....Non
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
"le BAC pour tous"
allez leur demander de se salir les pognes aprés ca.
les intellos ont remplacés les travailleurs...
allez leur demander de se salir les pognes aprés ca.
les intellos ont remplacés les travailleurs...
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Oui, le travail manuel est dénigré en France.
Et ce n'est pas nouveau, cela dure depuis des décennies.
A force de nous bourrer le mou à nous faire croire que point de salut sans le bac (général bien sûr) et les études (les plus longues possibles), il ne faut pas s'étonner de manquer de main d'oeuvre.
Le sytème scolaire français est organisé de telle sorte que les "bons élèves" sont orientés vers les bacs généraux, de préférence le scientifique, mais s'ils ne sont pas bons en maths il reste le littéraire et l'économique, que les élèves "moins doués" sont orientés, à regrets bien sûr, vers les bacs technologiques (commerce, compta...), et on n'a d'autre choix qu'envoyer les "mauvais" dans les filières professionnelles, les pauvres...
Quand je suis entré en seconde (septembre 1987), lors de son premier cours le prof de sciences physiques nous a prévenu que comme chaque année on construisait la catapulte, afin d'expédier ceux qui ne pouvaient pas suivre dans le lycée professionnel de l'autre côté de la ville.
Ambiance.
Les facs sont pleines d'étudiants qui ne savent pas pourquoi ils y sont.
A l'inverse on manque de plombiers, de charcutiers, etc. Ce sont des métiers difficiles, mais dans lesquels on peut réussir si l'on n'est pas fénéant.
Evidemment, si l'on veut gagner 2 000 €uro par mois en bossant 35 heures par semaine, cela devient compliqué.
Et ce n'est pas nouveau, cela dure depuis des décennies.
A force de nous bourrer le mou à nous faire croire que point de salut sans le bac (général bien sûr) et les études (les plus longues possibles), il ne faut pas s'étonner de manquer de main d'oeuvre.
Le sytème scolaire français est organisé de telle sorte que les "bons élèves" sont orientés vers les bacs généraux, de préférence le scientifique, mais s'ils ne sont pas bons en maths il reste le littéraire et l'économique, que les élèves "moins doués" sont orientés, à regrets bien sûr, vers les bacs technologiques (commerce, compta...), et on n'a d'autre choix qu'envoyer les "mauvais" dans les filières professionnelles, les pauvres...
Quand je suis entré en seconde (septembre 1987), lors de son premier cours le prof de sciences physiques nous a prévenu que comme chaque année on construisait la catapulte, afin d'expédier ceux qui ne pouvaient pas suivre dans le lycée professionnel de l'autre côté de la ville.
Ambiance.
Les facs sont pleines d'étudiants qui ne savent pas pourquoi ils y sont.
A l'inverse on manque de plombiers, de charcutiers, etc. Ce sont des métiers difficiles, mais dans lesquels on peut réussir si l'on n'est pas fénéant.
Evidemment, si l'on veut gagner 2 000 €uro par mois en bossant 35 heures par semaine, cela devient compliqué.
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron
Raymond Aron
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Tout cela est exact.
Tout comme l'absence de l'entreprise lors des études.
Tout comme l'absence de l'entreprise lors des études.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
- sebmbala
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- Localisation : Lille
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
ouai sauf que les "pauvres" nous l'ont mis jusque là, car la loi de l'offre et de la demande fait qu'on trouve desormais trop de "qualifié" et qu'on a baissé leur remuneration. et les "pauvres" qui ont suivi des voies professionnel sont trés demandé et leur remuneration s'est envolé, du coup je te confirme que 2000 heures avec 35h ouai c'est carrement possible quand on a sa boite d'artisanatStick a écrit : Oui, le travail manuel est dénigré en France.
Et ce n'est pas nouveau, cela dure depuis des décennies.
A force de nous bourrer le mou à nous faire croire que point de salut sans le bac (général bien sûr) et les études (les plus longues possibles), il ne faut pas s'étonner de manquer de main d'oeuvre.
Le sytème scolaire français est organisé de telle sorte que les "bons élèves" sont orientés vers les bacs généraux, de préférence le scientifique, mais s'ils ne sont pas bons en maths il reste le littéraire et l'économique, que les élèves "moins doués" sont orientés, à regrets bien sûr, vers les bacs technologiques (commerce, compta...), et on n'a d'autre choix qu'envoyer les "mauvais" dans les filières professionnelles, les pauvres...![]()
Quand je suis entré en seconde (septembre 1987), lors de son premier cours le prof de sciences physiques nous a prévenu que comme chaque année on construisait la catapulte, afin d'expédier ceux qui ne pouvaient pas suivre dans le lycée professionnel de l'autre côté de la ville.
Ambiance.
Les facs sont pleines d'étudiants qui ne savent pas pourquoi ils y sont.
A l'inverse on manque de plombiers, de charcutiers, etc. Ce sont des métiers difficiles, mais dans lesquels on peut réussir si l'on n'est pas fénéant.
Evidemment, si l'on veut gagner 2 000 €uro par mois en bossant 35 heures par semaine, cela devient compliqué.
si je recroise mon conseiller d'orientation un jour, je lui explose les dents.
"De toute façon un jour ou l'autre ça pétera, alors en attendant autant péter dans la soie"- 'Le Patron' - Dieudonné.
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Oui mais tes parents, ils auraient voulu que tu fasses "Fumiste"?
Je ne suis pas sûr. Le mal vient déjà de là. Les parents avait honte d'envoyer leur progéniture faire un Cap ou Bep.
Je ne suis pas sûr. Le mal vient déjà de là. Les parents avait honte d'envoyer leur progéniture faire un Cap ou Bep.
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Je précise que mon "les pauvres" n'est pas ma vision de ceux qui ont suivi une filière professionnelle, c'est le regard de l'Education Nationale et d'une grande partie de la société sur les élèves qui s'orientent vers autre chose qu'un bac général, car cela est perçu comme un échec, ce qui est totalement inepte, mais perdurera tant que l'on aura pour objectif, tout aussi imbécile, d'avoir "80 % d'une classe d'âge titulaire du baccalauréat".sebmbala a écrit : ouai sauf que les "pauvres" nous l'ont mis jusque là, car la loi de l'offre et de la demande fait qu'on trouve desormais trop de "qualifié" et qu'on a baissé leur remuneration. et les "pauvres" qui ont suivi des voies professionnel sont trés demandé et leur remuneration s'est envolé, du coup je te confirme que 2000 heures avec 35h ouai c'est carrement possible quand on a sa boite d'artisanattu connais le boulot de maçon-fumiste? magnifique, deplacement à l'international, c'est jack-pot.
si je recroise mon conseiller d'orientation un jour, je lui explose les dents.
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron
Raymond Aron
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
même quand on a rien usé du tout aujourd'hui......les jeunes,enfin certains,ne veulent pas bosser.Jarod1 a écrit : Tu comprends, on ne peut pas s'abaisser à ça quand on a usé 7 ans les bancs de la Fac de Lettres aux frais du contribuables pour obtenir son doctorat de sociologie option ethno...
ils veulent prendre 1200 euros sans rien foutre,et en plus savent pas travailler.....
j'ai un cas en ce moment....à la fac (CDD).même nous on va le virer,c'est dire....
- Patrick_NL
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Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
Je confirme ce regard de l'Education Nationale. Un de mes frères était un excellent élève mais voila, il voulait être ébéniste. Tous les profs ont parle de gachis...Stick a écrit : Je précise que mon "les pauvres" n'est pas ma vision de ceux qui ont suivi une filière professionnelle, c'est le regard de l'Education Nationale et d'une grande partie de la société sur les élèves qui s'orientent vers autre chose qu'un bac général, car cela est perçu comme un échec, ce qui est totalement inepte, mais perdurera tant que l'on aura pour objectif, tout aussi imbécile, d'avoir "80 % d'une classe d'âge titulaire du baccalauréat".
Mon frère est rentre en apprentissage, il a fait son tour de France et n'a jamais regrette son choix ni sur le plan de l'intérêt de son travail. ni sur le plan financier. Cela ne l'a pas davantage empêché de continuer a s'intéresser a la littérature. le théâtre...
L'opposition intello/manuel est stupide.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Re: le travail manuel est dénigré en France ^^ ???
D'un certain côté, on les comprends, depuis qu'ils sont nés, ils voient qu'on vit aussi bien sans travailler qu'en travaillant, alors pourquoi se faire chier.Fonck1 a écrit : même quand on a rien usé du tout aujourd'hui......les jeunes,enfin certains,ne veulent pas bosser.
ils veulent prendre 1200 euros sans rien foutre,et en plus savent pas travailler.....
j'ai un cas en ce moment....à la fac (CDD).même nous on va le virer,c'est dire....
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."

