Patrick_NL a écrit : Tout cela donne de l'eau au moulin des euro-sceptiques.
bien sûr, j'en suis une et actuellement cela prouve qu'il n'y a aucune défense européenne et la France est toute seule sans l'appui de l'UE !!

Patrick_NL a écrit : Tout cela donne de l'eau au moulin des euro-sceptiques.
Peut-être, mais à l'heure des discours, tout le monde acceptait de participer... A l'heure de l'action, il n'y a plus personne...Jarod1 a écrit : D'un autre côté, on est surement les seuls avec les British à avoir des hommes susceptibles de combattre dans un tel merdier.
Et puis, nous avons sans doute dans la Région des intérêts que d'autres n'ont pas ?
Pas un soldat Allemand ne peut être engage sans un vote préalable au Bundestag et comme Merkel est en période électorale, elle ne risquera pas de demander ce vote. Les Italiens ont aussi une élection en vue. L'économie espagnole est exsangue....sacamalix a écrit : Peut-être, mais à l'heure des discours, tout le monde acceptait de participer... A l'heure de l'action, il n'y a plus personne...![]()
L'Europe de la Défense, tout comme l'Europe sociale ou l'Europe politique n'existent pas. Seule l'Europe économique est en place, mais ne pourra survivre si le reste ne suit pas...
Je ne dis pas le contraire... Je constate simplement que l'Europe en tant qu'entité a encore une longue route à faire pour être crédible.Patrick_NL a écrit : Pas un soldat Allemand ne peut être engage sans un vote préalable au Bundestag et comme Merkel est en période électorale, elle ne risquera pas de demander ce vote. Les Italiens ont aussi une élection en vue. L'économie espagnole est exsangue....
Tous ont de bonnes raisons de ne pas intervenir et de laisser la France agir seule. Certains même pensent que Hollande a décidé seul et qu'il doit donc assumer seul aussi.
Baladez vous sur les forums européens et vous comprendrez que les peuples ne sont pas prêts a laisser leurs dirigeants s'engager dans le conflict.
C'est Poutine qui a conseillé les algériens en matière de lutte anti-terroriste ????Plusieurs otages et ravisseurs islamistes ont été tués ce jeudi par l'armée algérienne sur un site gazier du centre-est de l'Algérie, a affirmé un porte-parole islamiste cité par l'agence mauritanienne en ligne Nouakchott information (ANI).
Selon ce porte-parole qui a affirmé à ANI qu'il parlait depuis le site gazier, les ravisseurs essayaient «de transporter une partie des otages vers un lieu plus sûr à bord de véhicules» quand l'armée algérienne est intervenue par voie aérienne, «tuant en même temps otages et ravisseurs», sans en préciser le nombre.
L’Armée américaine a annoncé qu’elle allait déployer une brigade de l’armée américaine pour mener des opérations continues sur le continent africain. Selon le rapport de l’Associated Press concernant la décision, ce geste fait « partie d’un effort intensifié du Pentagone pour entraîner les pays à combattre les extrémistes et pour que les États-Unis disposent d’une force prête à être envoyée en Afrique si des crises nécessitant l’armée américaine émergent ».Johan a écrit : Hollande devait penser que les américains ne tarderaient pas à se joindre à eux, les US se font rarement prier quand ya des salafistes à tuer...
Manque de bol, c'est pas le bon moment pour les USA, Obama est actuellement plus concerné par les armes dans les rues américaines que dans les sables maliens.
Les soldats français et maliens reprennent Diabali
BAMAKO (Reuters) - Les militaires français et maliens ont repris le contrôle de la localité stratégique de Diabali, conquise le 14 janvier par les islamistes dans le centre du pays, a annoncé son maire.
"Les forces présentes en ville effectuent actuellement des opérations de ratissage", a déclaré à Reuters par téléphone Oumar Diakité. "Il y a un grand nombre de véhicules calcinés que les islamistes cherchaient à cacher dans les vergers".
Selon le maire, l'entrée des forces françaises et maliennes dans l'agglomération fait suite à un raid aérien de l'aviation française dans la matinée.
Diabali est située sur la ligne de démarcation entre les islamistes et les forces franco-maliennes qui cherchent à reconquérir le nord du Mali occupé par les djihadistes liés à Al Qaïda.
http://www.lepoint.fr/Mali: l'armée malienne poursuit sa progression, contrôle à nouveau Konna
L'armée malienne, appuyée par les troupes françaises, poursuivait vendredi sa progression vers le nord du Mali, reprenant le contrôle de la ville de Konna (centre) aux islamistes, dont un groupe était toujours retranché avec des otages en Algérie.
Les pays dont des ressortissants ont été pris en otage avec des centaines d'employés locaux sur un site gazier dans le Sahara (est de l'Algérie) redoutaient vendredi un bilan très lourd de l'assaut lancé contre un commando islamiste, alors que l'armée algérienne "traque toujours les terroristes et probablement des otages", selon le Premier ministre britannique David Cameron.
Les preneurs d'otage, qui seraient venus de Libye, demandent à la France de "négocier" la fin de la guerre au Mali et proposent de libérer des "otages américains" contre des islamistes détenus aux Etats-Unis, selon l'agence mauritanienne ANI.
Cette opération avait éclipsé jeudi la situation sur le terrain au Mali, où la France poursuit ses frappes aériennes contre les groupes islamistes, accompagnées d'un engagement au sol toujours plus important.
Plus de 1.400 soldats français sont ainsi déjà présents au Mali, un chiffre qui devrait prochainement atteindre 2.500 hommes, selon Paris.
Vendredi, l'armée malienne a affirmé avoir repris la veille "le contrôle total" de Konna (centre), une localité sur la route de Bamako, tombée le 10 janvier aux mains des combattants islamistes, ce qui avait précipité l'intervention française.
"Nous avons repris le contrôle total de la localité de Konna, après avoir fait subir de lourdes pertes à l'ennemi", a assuré l'armée malienne dans un bref communiqué.
"Les combats les plus importants se sont déroulés à Ndégué, à 20 km de Konna. Nous avons écrasé l'ennemi", a assuré à l'AFP le colonel Didier Dakouo, qui dirige les forces maliennes dans le secteur.
L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale et par des habitants de la zone joints par l'AFP, une zone qui reste inaccessible aux observateurs indépendants.
Des combats avaient opposé mercredi, puis dans la nuit, des soldats maliens, appuyés par des militaires français, à des islamistes armés près de Konna.
Accélérer le déploiement de la Misma
Et il a fallu de nouvelles frappes aériennes françaises, jeudi, pour que les soldats maliens puissent entrer dans la ville, selon une source de sécurité.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait reconnu le 15 janvier que Konna, à 700 km au nord-est de Bamako, n'avait pas encore été reprise par l'armée malienne.
La chute de Konna lors d'une offensive surprise des combattants islamistes le 10 janvier, alors que le front entre armée malienne et groupes jihadistes était gelé depuis des mois, avait déclenché l'intervention de la France, qui redoutait une percée vers Bamako (sud) des jihadistes, d'abord par des frappes aériennes, puis avec un engagement au sol.
A Bamako, les premiers éléments de la force d'intervention ouest-africaine (Misma), qui doit chasser les groupes armés qui occupent une grande partie du Mali depuis neuf mois, une centaine de Togolais et de Nigérians, sont arrivés jeudi soir à Bamako.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a affiché vendredi à Abidjan sa volonté d'"accélérer" le déploiement de sa force militaire au Mali.
"La guerre qui nous est désormais imposée par le refus des mouvements criminels et terroristes de l'offre de paix suffisamment portée par les efforts de médiation de la Cédéao exige de nous l'accélération du déploiement de la Misma", a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, selon son discours remis à la presse.
Le calendrier du déploiement des contingents sera au coeur du sommet extraordinaire de la Cédéao, consacré au Mali, samedi à Abidjan.
"Nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui participera au sommet.
"Déjà, le chef d'état-major est à pied d'oeuvre. Il y a des premiers contingents qui sont disponibles et la réunion de demain va permettre de préciser un certain nombre de choses et d'avancer", a-t-il ajouté.
Quelque 2.000 membres de cette force, dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, doivent être déployés au Mali d'ici le 26 janvier.
Huit pays ouest-africains - Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso - plus le Tchad ont annoncé leur contribution à la Misma.
Le Nigeria a décidé d'augmenter sa contribution à 1.200 hommes, au lieu des 900 prévus précédemment. Au total, ce seront quelque 5.500 soldats du continent africain qui seront déployés au Mali, pour prendre à terme le relais de l'armée française.