le sexisme se banalise, les soirées étudiantes dérapent

[tisiphoné]

Le sexisme se banalise dans les soirées étudiantes, où les filles sont invitées à « animer » la fête en s'exhibant. Des jeunes se questionnent


Pour commencer, elle dit : « Moi aussi je l'ai fait. » Monter sur une table, entamer une danse suggestive pour attiser l'ambiance et le regard des garçons. Dalila a 26 ans, elle est étudiante en psycho à Bordeaux 3. « Je l'ai fait, j'avais un peu trop bu. C'était à la Victoire. Lorsque je suis descendue, c'était bizarre. Je me suis arrêtée à temps. Mais certaines peuvent aller beaucoup plus loin, la pression est telle. Et finalement, elles trouvent ça normal, voilà, ça fait partie des codes. Les filles animent les soirées étudiantes, il y a un contrat implicite : on te paie des coups à boire, mais toi en contrepartie tu t'exhibes, tu fais voler ton soutien-gorge, debout sur un bar, une table, une estrade. Pour peu que tu sois mignonne, branchée, ça participe à ta popularité. »

Il paraît que « ça » a toujours existé. Humour potache des étudiants qui se lâchent après une semaine éprouvante de boulot. Il paraît. Sauf qu'aujourd'hui, les débordements sont légion en même temps que tabous. Kelly Saint-Denis a 22 ans, étudiante en master de philo. Il lui a fallu une certaine dose de courage pour s'attaquer à ce phénomène qu'elle juge « régressif ». « La goutte d'eau ? Une invitation sur Facebook que j'ai reçue comme des centaines d'autres étudiants bordelais, à une soirée jeudi 31, où il est dit « un shooter sera offert aux filles qui feront le show le plus sexy sur la barre du pole dance ». » Un shooter est un verre d'alcools mélangés dont la vertu principale est de saouler très vite.

Kelly décide alors de monter une manifestation jeudi soir à 21 heures à la Victoire. « Raté, j'avais trop peu de temps pour la mettre en place, mais j'ai lancé l'invitation sur Facebook, ajoute-t-elle. Et là, j'ai été inondée de mails, de textos terrifiants. Beaucoup de filles qui me traitaient de féministe ringarde, sainte nitouche, de frustrée et pire encore. Je voulais juste inciter à une réflexion, prendre du recul. Ma démarche n'a rien de féministe, mais ces pratiques banalisent une forme de sexisme ordinaire qui m'inquiète. »

Nicolas a 22 ans, étudiant à Bordeaux 3, il soutient la démarche de Kelly. Dénonce les affiches annonçant les soirées, où l'on voit des filles dénudées systématiquement, associées à une thématique explicite : « String party », « Sexy dance party », « Call girl party »… « Les filles sont étrangement conciliantes, estime-t-il. C'est la règle du jeu. On nous critique de vouloir mettre en place un débat, parce que soi-disant ''ça occupe l'espace de réflexion inutilement''…»

Dalila reprend. « Un restau dans le centre-ville de Bordeaux, très fréquenté par les étudiants, propose même en fin de soirée d'offrir les alcools forts aux garçons s'ils sont prêts à le boire dans le nombril des filles. On arrose. Il n'est pas question de culpabiliser les filles, on est tous pris dans un enjeu collectif. Mais il faut s'arrêter et observer. »

Au service interuniversitaire de médecine préventive, les infirmières avouent ne pas être informées plus que ça de ces dérives. « Le lundi matin, il y a des filles qui viennent parfois, concède une chargée de mission. Tout ça est passé sous silence, elles se sentent responsables parce qu'elles avaient trop bu. Oui, on remarque les visuels des soirées étudiantes avec ces filles à moitié nues. Ce n'est pas ici qu'elles viennent parler… »

Sur la Toile, pour peu que l'on veuille en trouver, les témoignages existent pourtant. Ici : « En fin de soirée, le DJ a offert une bouteille de champ' à la première fille qui enlevait son soutif' »… On trouve aussi des vidéos postées montrant des filles en petite tenue au bar d'un établissement à la Victoire pendant une soirée étudiante. Des soirées « privées » organisées par des associations d'étudiants ou des boîtes privées absolument injoignables sinon via Facebook.

Kelly et ses amis n'ont pas lâché. Mardi 5 février entre 20 heures et 22 heures, ils organisent une soirée de réflexion dans le café Lectures aléatoires rue des Augustins à la Victoire. L'initiative est saluée par tous les mouvements féministes bordelais. Certes. Kelly ne veut pas être enfermée dans une posture militante. « Ce n'est pas le cas, martèle la jeune fille. Le féminisme aujourd'hui est considéré ringard, ''old school'' par nos congénères. Il ne s'agit pas de cliver, d'un côté les gentils jeunes qui ne font pas d'excès, de l'autre, les vilains. La réflexion vaut le détour quand même. Je m'étonne de la normalisation de ce sexisme qui ressemble à de la régression. »

[sacamalix]

C'est bien connu, seuls le sexe et l'argent sont importants dans ce bas-monde... Comme c'est dit au début de l'article, ce genre de choses à toujours existé, sous des formes différentes...

C'est un débat qui peut rejoindre un autre sujet ouvert sur ce forum d'ailleurs :
http://www.forum-actualite.com/debats/post840549.html

[tisiphoné]

C'est bien connu, seuls le sexe et l'argent sont importants dans ce bas-monde... Comme c'est dit au début de l'article, ce genre de choses à toujours existé, sous des formes différentes...

C'est un débat qui peut rejoindre un autre sujet ouvert sur ce forum d'ailleurs :
http://www.forum-actualite.com/debats/post840549.html

je crois que tu n'as pas du tout lire

[mordred]

Pas besoin d'être cinquante pour passer une bonne soirée ! Pas de problème de nanas qui se font emmerder. Elles peuvent charger la mule sans problème ! Et quand je vois les "études" de certaines et certains, je pense qu'un apprentissage serait préférable.
J'ai un copain qui habite en face de logements occupés par les étudiants. C'est la semaine de quatre jours ! Pas la peine de leur demander d'aller à la Fac le vendredi; ils sont encore cuits à 9h00 du matin. Certains dorment dans la rue. Ca m'est arrivé d'aller au travail avec trois heures de sommeil derrière moi. Faut assumer.

[le parisien]

Si les filles se plaignent de ce qu'on leur fait faire en soirée, elle ont qu'à boycotter. au bout d'un certain nombre de soirées entre couilles, les mecs vont commencer à se poser des questions...

[sacamalix]

je crois que tu n'as pas du tout lire

Si si, j'ai tout lu... Et comme le dit Johan, à un certain moment ces filles sont un peu complices... Personne ne les y envoie dans avec un pistolet sur la tempe. Tout le monde sait que l'alcool fait déraper, et qu'il coule à flot dans ces soirées. Et de tout temps, à cet âge-là, on a vécu dans la séduction. Or, aujourd'hui, la séduction, pour les filles, passe de plus en plus par l'exhibition. Ceci entraînant cela, le marketing des acteurs du secteur aidant (boîtes, bars...), on obtient un résultat pas très joli à voir...
Maintenant, le propos de l'étudiante interviewée est parlant : vouloir être contre, c'est être qualifié de "féministe ringarde, sainte nitouche, de frustrée". Par qui ? Par des mecs en rut ? Par les professionnels du secteur ? Non non, par les filles elles-même...

[tisiphoné]

Si si, j'ai tout lu... Et comme le dit Johan, à un certain moment ces filles sont un peu complices... Personne ne les y envoie dans avec un pistolet sur la tempe. Tout le monde sait que l'alcool fait déraper, et qu'il coule à flot dans ces soirées. Et de tout temps, à cet âge-là, on a vécu dans la séduction. Or, aujourd'hui, la séduction, pour les filles, passe de plus en plus par l'exhibition. Ceci entraînant cela, le marketing des acteurs du secteur aidant (boîtes, bars...), on obtient un résultat pas très joli à voir...
Maintenant, le propos de l'étudiante interviewée est parlant : vouloir être contre, c'est être qualifié de "féministe ringarde, sainte nitouche, de frustrée". Par qui ? Par des mecs en rut ? Par les professionnels du secteur ? Non non, par les filles elles-même...

par celles qui n'ont trouvé que ça pour se donner bonne conscience, c'est triste.

[sacamalix]

par celles qui n'ont trouvé que ça pour se donner bonne conscience, c'est triste.

Il y a toujours eu des "allumeuses", des filles qui ont basé leur vie sur la manipulation des hommes, qui ont vécu pour exister à leurs yeux... Elles n'ont pas forcément besoin de laver leur conscience, elles se plaisent à abuser des failles des hommes. Et elles ont entre 18 et 23/23 ans... Dans 10, 15, 20 ans, elles seront pour la plupart rangées, avec un job et des gosses, et elles regarderont les jeunes avec dédain... "Ah, de mon temps, on savait s'amuser !!!" :roll:

[tisiphoné]

Il y a toujours eu des "allumeuses", des filles qui ont basé leur vie sur la manipulation des hommes, qui ont vécu pour exister à leurs yeux... Elles n'ont pas forcément besoin de laver leur conscience, elles se plaisent à abuser des failles des hommes. Et elles ont entre 18 et 23/23 ans... Dans 10, 15, 20 ans, elles seront pour la plupart rangées, avec un job et des gosses, et elles regarderont les jeunes avec dédain... "Ah, de mon temps, on savait s'amuser !!!" :roll:

tu as un problème avec les femmes?

[sacamalix]

tu as un problème avec les femmes?

Absolument aucun
Mais j'ai connu plusieurs filles qui ont eu ce genre de parcours et j'ai la chance d'évoluer dans un milieu "jeune" dans lequel je constate assez quotidiennement ce phénomène.
Je ne dit pas que toutes les filles sont comme ça, loin de là, et d'ailleurs, même celles qui se rendent dans ces soirées ne participent pas toutes à ces "animations". Dans une soirée avec 100 ou 150 étudiantes, il y en aura peut-être 10, 20, 30 à tout casser qui agiront ainsi. Mais ce seront évidemment les plus visibles, et les raccourcis sont alors vite faits...

[CrazyMan]

Psycho c'est bordeaux 2 pas bordeaux 3.

[tisiphoné]

Absolument aucun
Mais j'ai connu plusieurs filles qui ont eu ce genre de parcours et j'ai la chance d'évoluer dans un milieu "jeune" dans lequel je constate assez quotidiennement ce phénomène.
Je ne dit pas que toutes les filles sont comme ça, loin de là, et d'ailleurs, même celles qui se rendent dans ces soirées ne participent pas toutes à ces "animations". Dans une soirée avec 100 ou 150 étudiantes, il y en aura peut-être 10, 20, 30 à tout casser qui agiront ainsi. Mais ce seront évidemment les plus visibles, et les raccourcis sont alors vite faits...

on dirait que t'es frustré

bon, pour en revenir au sujet, n'était-ce pas plutôt la société qui est de plus en plus accès sur tout se qui touche au sexe, à Cambridge les étudiantes peuvent prendre des cours de pole dance.

[sacamalix]

on dirait que t'es frustré

Non ça va, merci de t'en inquiéter
Mais je reconnais que je suis assez critique vis-à-vis de ce monde de la nuit, de la superficialité, de l'apparence. Je ne m'y suis jamais senti à l'aise, ces gens étaient pour moi des animaux de zoo (et c'était certainement réciproque ). Mais j'ai bien rigolé à les observer lors de mon exil varois, certain(e)s peuvent faire passer la caricature de la cagole ou du cagolin pour de vulgaires copies

bon, pour en revenir au sujet, n'était-ce pas plutôt la société qui est de plus en plus accès sur tout se qui touche au sexe, à Cambridge les étudiantes peuvent prendre des cours de pole dance.

Le sexe a toujours fait partie de la société, mais était tabou tant que la puissance morale de la religion guidait les mentalités. Aujourd'hui, l'influence des églises s'effondre, les instincts ressurgissent.
Le contre-exemple est d'ailleurs apporté par la montée en puissance de l'Islam, forçant les femmes à se voiler, confinant le sexe dans le cercle intime... avec l'effet de l'augmentation de la consommation de pornographie dans ces pays où les hommes peuvent se sentir frustrés d'une certaine manière...
On pourrait presque établir un parallèle avec la légalisation de la consommation du cannabis... Là où elle est interdite, la consommation se fait en cachette, là où elle est autorisée, les gens ne se cachent pas... C'est pas pour ça que tous les Hollandais sont devenus accros au cannabis !!!

[Fonck1]

une soirée étudiante dérape,et c'est le sexisme qui se banalise.

contrairement à ce que dit cet article,je trouve que les jeunes sont largement plus puritains que nous il y a encore quelques années.
Pour info,je sors d'une semaine de ski avec eux,a faire toutes les fiesta,et a mettre le souk dans les chambre.

j'ai rien vu de si terrible.

les filles qui veulent coucher ou montrer leur dernier string,le font d'elles même.
J'irais même jusqu’à dire qu'elles le font avec plaisir.

Après,elles sont très vite jugées.
les garçons qui couchent avec les même sont traités de "prénom+mst".

enfin,c'est pas très exceptionnel.