Le retour de l'amitié franco-américaine ?

[le parisien]

Biden et Hollande célèbrent l'entente franco-américaine

Après un déjeuner de travail, François Hollande et le vice-président américain, Joe Biden, ont tenu une conférence de presse commune lundi en début d'après-midi à l'Elysée. L'occasion pour les responsables des deux pays de mettre en avant leurs "convergences" de vues sur de nombreux sujets internationaux. Les deux hommes ont notamment exprimé leur souhait de déployer au Mali une force onusienne de maintien de la paix.

Mali : une opération de l'ONU maintien de la paix
Lors de cette déclaration conjointe, François Hollande a exprimé sa "gratitude" aux Etats-Unis pour leur "soutien" à l'intervention de l'armée française au Mali. "Sur le Mali, j'ai apprécié le soutien dès la décision que j'ai prise de l'intervention de la France au nom de la communauté internationale. Soutien des Etats-Unis, soutien politique, soutien matériel, soutien aussi logistique, soutien dans le cadre de la conférence des donateurs", a ainsi énuméré le chef de l'Etat.

A son tour, Joe Biden a salué "l'action décisive" de la France dans ce conflit et loué "la compétence impressionnante des forces militaires françaises". Cette "action déterminée va dans le sens des intérêts de la France, des Etats-Unis et du monde", précise le vice-président américain.

Les deux pays ont affirmé leur volonté de "mettre en place rapidement une force onusienne de maintien de la paix". "Nous sommes tombés d'accord sur le fait que la force africaine au Mali soit aussi rapidement que possible placée sous l'autorité de l'ONU", a ainsi déclaré Joe Biden. C'est "une opération qui devra devenir une opération de maintien de la paix", a également estimé François Hollande.

Syrie : "El-Assad doit partir"
C'est le deuxième dossier abordé par François Hollande. Pour ce dernier, Paris et Washington ont les "mêmes convergences de vue". "La situation se dégrade jour après jour", a ajouté le chef de l'Etat, qui a évoqué une "impasse". Avant d'affirmer : "El-Assad doit partir. Nous faisons tout pour qu'une issue soit trouvée."

Iran : La pression doit être maintenue
Téhéran est "toujours dans le refus de la transparence", a déclaré le chef de l'Etat français, tout en ajoutant que "la pression" sera mise "jusqu'au bout pour que les négociations puissent aboutir". Les Iraniens n'ont "pas vraiment eu une inflexion dans leur positionnement", a complété Joe Biden.

Les grandes puissances du groupe 5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité, c'est-à-dire les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, +l'Allemagne) ont proposé à l'Iran une réunion le 25 février au Kazakhstan pour tenter de relancer, après des mois d'interruption, les négociations sur son programme nucléaire controversé

Proche-Orient : l'objectif de la reprise des négociations
Sur la question du Proche-Orient, François Hollande a indiqué travailler pour "faire repartir le processus de paix" et agir pour "la reprise des négociations pouvant aboutir à la création des deux Etats".

Economie : les liens Europe-Etats-Unis
"Nous portons la même démarche", a assuré François Hollande devant la presse. "Sérieux budgétaire et croissance ne sont pas incompatibles", a-t-il expliqué, qui a pointé du doigt "la dette léguée par les précédentes majorités". Le président a "bien résumé la situation", a poursuivi Joe Biden. A savoir : "Mener un assainissement des comptes publics, tout en stimulant la croissance économique."

Pour le vice-président américain ces objectifs "ne s'excluent pas mutuellement". Joe Biden a aussi émis un souhait, s'adressant à François Hollande : que l'Union européenne "partage plutôt votre point de vue sur cette question M. le Président". "La réussite économique de l'Europe est essentielle pour les Etats-Unis", a-t-il ajouté.

Climat : l'obligation envers les générations futures
Dernier dossier abordé par les deux hommes, la question du climat n'a pas non plus créée de divergences. Joe Biden a assuré que Barack Obama aurait "tenu le même discours" que François Hollande et qu'il avait d'ailleurs eu l'impression de déjeuner avec ce dernier. "Sauf qu'il aurait parlé en anglais", a-t-il précisé.

"Nous avons l'obligation de léguer aux générations futures une planète qui puisse éviter les catastrophes", a développé François Hollande, affirmant sa volonté "d'unir (nos) efforts pour parvenir à des résultats tangibles". "C'est une obligation qui va au-delà de notre mandat", a renchéri le vice-président américain.


Cette rencontre a été "l'occasion de rappeler la force de l'amitié entre la France et les Etats-Unis", a conclu François Hollande. "Barack Obama attend avec impatience de poursuivre le travail avec vous et la France", a complété Joe Biden, affirmant que sur toutes les questions les intérêts de deux pays "convergent".

[tisiphoné]

chouette, dorénavant les français pourront faire le "sale boulot".

[oO-Maverick-Oo]

chouette, dorénavant les français pourront faire le "sale boulot".

Remplaçons les britanniques voyons