Les accidents de la vie domestiques tuent 19000 personnes chaque année. En prévention, 3000 kits de jeu pédagogique vont être adressés aux enfants de 3 à 6 ans dans les écoles maternelles d'ici fin 2013, via l'intervention de sapeurs-pompiers.
La maison ? Un milieu terriblement hostile. Où l'on meurt deux fois plus que sur la route ! On s'y fracasse le crâne, on s'électrocute, on s'empoisonne, on s'empale, on s'asphyxie, on se noie entre la cuisine, la salle d'eau ou le garage.
Les accidents de la vie courante tuent chaque année en France près de 19 000 personnes. La moitié de ces drames se déroulent dans les aires de sport ou de jeu, les écoles, les lieux publics, mais une autre moitié a bien pour cadre la maison. Un foyer pas si doux que cela.
Mais cette hécatombe semble presque invisible ; même si des campagnes de prévention régulières ont bien lieu, pour alerter les bébés ou les grands-mères, on est bien loin du battage national pour la sécurité routière ou d'une campagne de vaccination nationale massive et coûteuse.
C'est le paradoxe que souligne une sociologue toulousaine, Michèle Lalanne, qui a publié le résultat d'une recherche : «Sociologie des risques domestiques : des accidents invisibles»
De rares études précisent quelques données. C'est aux extrémités de la vie que les risques sont les plus grands. Chez les petits enfants qui n'ont pas encore la notion du danger ou les réflexes pour éviter les bobos. Et chez les grands vieillards. Là, il y a l'usure des sens : l'ouïe, la vue, le toucher sont moins efficaces pour éviter les dangers. On perd parfois l'équilibre, parfois aussi un peu la boule… comme cette grand-mère qui ouvrait la manette du gaz, et… oubliait qu'elle l'avait ouvert en cherchant les allumettes !
L'Orumip nous apprend que 100 personnes en moyenne meurent chaque année à Toulouse d'accidents de la vie courante : 24 chutes, 9 suffocations, 6 intoxications, 5 incendies et une noyade.
On apprend aussi au détour d 'une autre étude, cette fois de l'Inserm-CépiDC, que la région Midi-Pyrénées a un taux de décès moyen annuel des moins de 15 ans supérieur à la moyenne nationale : 3,1 au lieu de 2,6. Ce taux monte à 4,4 en Limousin, tombe à 1, 3 en Normandie… Mais derrière ces chiffres, pas d'éléments plus fouillés pour permettre une explication.
De temps en temps, des campagnes nationales ou des textes de loi viennent en piqûre de rappel. Il y a dix ans, on a encadré l'aménagement des abords des piscines, contre les noyades. Récemment, on a martelé sur les intoxications au monoxyde de carbone. Bientôt, les détecteurs de fumée seront obligatoires… On réalise des études, comme celle… sur les accidents de parapluies. Gare aux pépins! Des mesures, oui, mais sont elles à la hauteur de cette hécatombe si discrète ?
En voilà une bonne idée d'action pour un gouvernement... Mais peut-être que ça n'est pas assez lucratif, puisque ça ne peut être contrôlé par radar. Alors mourrez en paix camarades, l'Etat surveille vos routes...
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
il est vrai que je commence toujours par un préambule solennel :" je vais vous apprendre quelque chose de très simple qui pourra vous être très utile plus tard..." 
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