Non mais les soldats "locaux" n'ont aucune expérience des combats et de la discipline militaire...et avec des armes un peu obsolètes ....Johan a écrit : 63 alliés tués mais seulement 3 français. Ca veut dire 60 africain. 20x plus de victimes parmis les locaux que parmis les français. Le locaux seraient-il envoyés en 1ère ligne ?
des soldats français meurent au Mali...
Re: Un deuxiéme soldat français meurt au Mali...
Re: Un deuxiéme soldat français meurt au Mali...
Dans la grande tradition africaine, je doute que les forces maliennes soient très organisées.bister a écrit : Je ne pense pas, la France participe aux combats avec les forces africaines en présences.. c'est tout
les français sont peu être un peu mieux outiller, pour engager les combats..
Un peu comme au foot.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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un quatrième soldat français tué au Mali
Le décès de ce brigadier-chef est survenu mercredi matin alors qu'il participait à une opération dans l'Est du Mali.
Il est le quatrième soldat français emporté dans la guerre menée par l'armée française contre les islamistes armés du Nord-Mali. Wilfried Pingaud, 37 ans, brigadier-chef du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne (Ain), a été tué mercredi matin alors qu'il «participait à une opération dans l'Est du Mali, à 100 kilomètres de Gao», a annoncé l'Elysée.
Il intervenait «dans des opérations de sécurisation menées par les forces maliennes, africaines et françaises autour de Gao», quand il a été «mortellement touché dans un accrochage avec des groupes terroristes locaux près de Tin Keraten», une localité située à l'est du pays, a précisé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué. Lors d'une conférence de presse, le porte -parole de l'état-major des armées, Thierry Burkhard, a précisé que le soldat était mort «peu avant midi, des suites de ses blessures». «Parallèlement, quatre soldats maliens ont été blessés» dans l'opération, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs annoncé que «dans la région de Tessalit, une demi-douzaine de terroristes se sont rendus» aux forces françaises», et qu' «une dizaine d'autres» ont été neutralisés près de Gao.
Détermination «totale» de la France
Dans un communiqué, le président François Hollande «rend hommage au sacrifice de ce militaire qui a accompli avec courage et dévouement sa mission pour libérer le Mali des groupes terroristes. Il adresse à sa famille et ses proches ses très sincères condoléances et les assure de la pleine solidarité de la Nation». Le 11 janvier dernier, au premier jour de l'opération Serval, un pilote d'hélicoptère avait péri dans la région de Sévaré, aux premières heures de l'opération militaire française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion étrangère et un caporal parachutiste étaient à leur tour tués lors d'accrochages dans le massif de l'Adrar des Ifoghas.
Près de 4000 militaires français sont actuellement déployés au Mali. Le ministre de la Défense a rappelé ce mercredi la détermination «totale» de la France à mener «jusqu'à leur terme» les opérations militaires pour éliminer les groupes islamistes armés et restaurer l'intégrité du Mali.
nankurunaisa
Re: des soldats français meurent au Mali...
Tout ce qui est à espérer, c'est que la République ne sera pas ingrate envers les enfants de nos tués. Il y a bien des "héros" qui ont fini à la Cloche ! 
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
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Re: des soldats français meurent au Mali...
Un caporal du 1er régiment d’infanterie de Marine d’Angoulême est tombé au combat dans le nord du Mali, a annoncé dans un communiqué de l'Elysée le président François Hollande qui a exprimé sa «grande tristesse» après la mort de ce cinquième soldat français tué au Mali.
Le chef de l’Etat «adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et le respect de toute la Nation».
«Il salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali dans l'ultime phase, la plus délicate, de leur mission», conclut le communiqué.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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Re: des soldats français meurent au Mali...
La guerre au Mali va entrer cette semaine dans son troisième mois. Quelques 4.000 soldats français et environ le double de soldats africains combattant en collaboration avec eux au sein d’une force internationale ont conquis les principales villes au Nord Mali. Et pourtant, il n’existe guère de reportages sur les combats et presque pas de photos.
Depuis le début de la guerre l’armée française, en collaboration avec l’armée malienne, a systématiquement a privé les reporters et les journalistes de toute possibilité de produire des informations objectives.
Dès le début, on a interdit à tous les journalistes internationaux de quitter la capitale Bamako où ils furent harcelés par les soldats de la junte malienne qui confisquèrent leur matériel.
Une semaine après le début de la guerre, un certain nombre de « journalistes embarqués » furent autorisés à se rendre au Nord Mali. On instruisit ces correspondants de se tenir aux côtés des unités qui leur avaient été désignées et la participation fut restreinte exclusivement aux employés des médias français nationaux.
Le 31 janvier, des officiers du renseignement malien ont confisqué le matériel de deux journalistes travaillant pour la chaîne française France24. Ces derniers avaient filmé une manifestation de soldats de la brigade des Bérets rouges qui avaient essayé de réintégrer l’armée malienne.
Le 8 février, plusieurs journalistes étrangers ont été détenus pendant des heures à Bamako par des ‘Bérets verts’. Ces unités avaient organisé un coup d’Etat au Mali en mars dernier. Le photographe de Reuters, Benoît Tessier et deux autres journalistes qui furent témoins de l’incident et qui le photographièrent, furent battus et embarqués. Leur matériel et leurs téléphones portables furent confisqués.
Après la conquête de Gao, une cinquantaine de journalistes internationaux furent autorisés à entrer dans la ville en respectant des conditions strictes puis, peu de temps après, ils furent escortés hors de la ville, soi-disant en raison d’un attentat suicide sans qu’ils aient pu faire leur travail. Trois équipes de télévision qui étaient arrivées en avion à Kidal furent détenues jusqu’à leur départ à l’aéroport par l’armée française.
La chaîne de télévision française France 2 avait diffusé le 7 février sous le titre « Exactions au Mali, » un reportage de 22 minutes dans lequel 45 secondes du film étaient consacrées à des victimes de l’armée malienne. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait réprimandé les responsables du programme en leur reprochant de porter « atteinte à la dignité de la personne humaine » en présentant des images de corps de personnes décédées.
Le 28 février, le CSA avait multiplié ses avertissements en déclarant que « des plans répétés et particulièrement insistants sur les corps de personnes décédées » étaient « difficilement soutenables » notamment pour de jeunes téléspectateurs. Depuis lors, il n’y a plus eu de reportages critiques sur la guerre au Mali à la télévision française.
La semaine passée, le rédacteur en chef du journal malien Le Républicain, Boukary Ndaou, a été arrêté sans mandat par les services de sécurité d’Etat maliens. Quelques heures plus tôt, il avait publié une lettre ouverte d’un soldat critiquant le président Dioncounda Traoré pour des paiements effectués au capitaine Amadou Sanogo, le dirigeant du coup d’Etat de mars 2012. Le lieu de séjour de Ndaou est inconnu et aucune accusation n’a été portée jusque-là contre lui.
Le blocage médiatique de la guerre au Mali est fondé sur l’ordre implicite du commandement de l’armée française : dès le tout premier jour, les journalistes furent gardés éloignés d’au moins 150 kilomètres des lignes de front sur tous les théâtres de guerre. Ils eurent seulement le droit de se déplacer en convoi sans pouvoir prendre de photos. Ils ne purent pénétrer dans les villes conquises qu’à la fin des hostilités et seulement quand toutes les victimes eurent été enlevées.
Des personnalités influentes des médias officiels ont plaidé en faveur d’une telle censure.
Antoine Guélaud, le directeur de la rédaction de TF1, a publiquement justifié la politique de l’armée en soulignant la difficulté de trouver « le juste équilibre entre le devoir d’informer et la sécurité des journalistes et de leurs équipes. » La guerre au Mali, a-t-il poursuivi « n’est pas une guerre conventionnelle entre deux pays, » mais vise des terroristes.
Son collègue Phil Chetwynd, rédacteur en chef à l’AFP a, en s’excusant, aussi fait référence à un « conflit compliqué et dangereux. » Un autre journaliste a déclaré qu’il valait mieux avoir un reportage d’un « journaliste embarqué » que pas de reportage du tout.
Depuis le début de la guerre l’armée française, en collaboration avec l’armée malienne, a systématiquement a privé les reporters et les journalistes de toute possibilité de produire des informations objectives.
Dès le début, on a interdit à tous les journalistes internationaux de quitter la capitale Bamako où ils furent harcelés par les soldats de la junte malienne qui confisquèrent leur matériel.
Une semaine après le début de la guerre, un certain nombre de « journalistes embarqués » furent autorisés à se rendre au Nord Mali. On instruisit ces correspondants de se tenir aux côtés des unités qui leur avaient été désignées et la participation fut restreinte exclusivement aux employés des médias français nationaux.
Le 31 janvier, des officiers du renseignement malien ont confisqué le matériel de deux journalistes travaillant pour la chaîne française France24. Ces derniers avaient filmé une manifestation de soldats de la brigade des Bérets rouges qui avaient essayé de réintégrer l’armée malienne.
Le 8 février, plusieurs journalistes étrangers ont été détenus pendant des heures à Bamako par des ‘Bérets verts’. Ces unités avaient organisé un coup d’Etat au Mali en mars dernier. Le photographe de Reuters, Benoît Tessier et deux autres journalistes qui furent témoins de l’incident et qui le photographièrent, furent battus et embarqués. Leur matériel et leurs téléphones portables furent confisqués.
Après la conquête de Gao, une cinquantaine de journalistes internationaux furent autorisés à entrer dans la ville en respectant des conditions strictes puis, peu de temps après, ils furent escortés hors de la ville, soi-disant en raison d’un attentat suicide sans qu’ils aient pu faire leur travail. Trois équipes de télévision qui étaient arrivées en avion à Kidal furent détenues jusqu’à leur départ à l’aéroport par l’armée française.
La chaîne de télévision française France 2 avait diffusé le 7 février sous le titre « Exactions au Mali, » un reportage de 22 minutes dans lequel 45 secondes du film étaient consacrées à des victimes de l’armée malienne. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait réprimandé les responsables du programme en leur reprochant de porter « atteinte à la dignité de la personne humaine » en présentant des images de corps de personnes décédées.
Le 28 février, le CSA avait multiplié ses avertissements en déclarant que « des plans répétés et particulièrement insistants sur les corps de personnes décédées » étaient « difficilement soutenables » notamment pour de jeunes téléspectateurs. Depuis lors, il n’y a plus eu de reportages critiques sur la guerre au Mali à la télévision française.
La semaine passée, le rédacteur en chef du journal malien Le Républicain, Boukary Ndaou, a été arrêté sans mandat par les services de sécurité d’Etat maliens. Quelques heures plus tôt, il avait publié une lettre ouverte d’un soldat critiquant le président Dioncounda Traoré pour des paiements effectués au capitaine Amadou Sanogo, le dirigeant du coup d’Etat de mars 2012. Le lieu de séjour de Ndaou est inconnu et aucune accusation n’a été portée jusque-là contre lui.
Le blocage médiatique de la guerre au Mali est fondé sur l’ordre implicite du commandement de l’armée française : dès le tout premier jour, les journalistes furent gardés éloignés d’au moins 150 kilomètres des lignes de front sur tous les théâtres de guerre. Ils eurent seulement le droit de se déplacer en convoi sans pouvoir prendre de photos. Ils ne purent pénétrer dans les villes conquises qu’à la fin des hostilités et seulement quand toutes les victimes eurent été enlevées.
Des personnalités influentes des médias officiels ont plaidé en faveur d’une telle censure.
Antoine Guélaud, le directeur de la rédaction de TF1, a publiquement justifié la politique de l’armée en soulignant la difficulté de trouver « le juste équilibre entre le devoir d’informer et la sécurité des journalistes et de leurs équipes. » La guerre au Mali, a-t-il poursuivi « n’est pas une guerre conventionnelle entre deux pays, » mais vise des terroristes.
Son collègue Phil Chetwynd, rédacteur en chef à l’AFP a, en s’excusant, aussi fait référence à un « conflit compliqué et dangereux. » Un autre journaliste a déclaré qu’il valait mieux avoir un reportage d’un « journaliste embarqué » que pas de reportage du tout.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Re: Un deuxiéme soldat français meurt au Mali...
Tu tiens les comptes??bister a écrit : Mali,
Pertes alliées : 63 soldats tués au combat
Soixante-six soldats Tchadiens et cent trente-huit soldats Maliens ont de plus été blessés.
Trois soldats français ont été tués au Mali depuis le début de l'opération Serval
- le lieutenant Boiteux
- le sergent-chef Vormezeele
- le caporal Charenton
les islamistes nous infligent de lourdes pertes, mais sont repoussés vaillamment.
Re: des soldats français meurent au Mali...
Bah oui c 'est la guerre et la guerre ça tue, ça blesse...
Re: des soldats français meurent au Mali...
La guerre propre n'existe pas. Si une nation décide d'envoyer ses soldats pour combattre, elle doit s'attendre en retour à des pertes humaines. L'ennemi de la guerre est la guerre elle même. Les soldats qui partent savent qu'ils risquent de ne pas revenir ou de revenir estropié. Si mon fils qui n'est pas militaire m'avait dit "papa, je pars au Mali ou ailleurs, j'aurais tout fait pour l'en dissuader mais après c'est son choix et je dois le respecter. A noter aussi que beaucoup partent pour des raisons financières, sinon la majorité. L'héroïsme ou la gloire je n'y crois pas trop mais c'est un autre débat.joker30 a écrit : Bah oui c 'est la guerre et la guerre ça tue, ça blesse...
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: des soldats français meurent au Mali...
Il y a des métiers que l'on ne peut pas faire simplement pour l'argent... Celui de militaire en fait partie. Comparativement aux efforts, à la disponibilité, aux sacrifices consentis, la paye est ridicule. Alors oui, il y en a quelques uns qui y vont pour l'argent. Mais ils sont loin d'être une majorité, et généralement ne font pas de vieux os dans l'armée.scorpion3917 a écrit : A noter aussi que beaucoup partent pour des raisons financières, sinon la majorité. L'héroïsme ou la gloire je n'y crois pas trop mais c'est un autre débat.
Tu as raison concernant l'héroïsme ou la gloire, qui ne se rencontrent que chez ceux issus de familles de longue tradition militaire et qui ont baigné dedans. Mais l'attrait le plus fort, c'est sans conteste l'aventure humaine, la possibilité de faire ce qu'aucun autre métier ne peut apporter.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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Re: des soldats français meurent au Mali...
Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse. Je reste admiratif de cet héritage générationnel et qui de nos jours ne se rencontre plus guère mais qui devrait être la règle dés lors que l'on a choisi ce métier.sacamalix a écrit : Il y a des métiers que l'on ne peut pas faire simplement pour l'argent... Celui de militaire en fait partie. Comparativement aux efforts, à la disponibilité, aux sacrifices consentis, la paye est ridicule. Alors oui, il y en a quelques uns qui y vont pour l'argent. Mais ils sont loin d'être une majorité, et généralement ne font pas de vieux os dans l'armée.
Tu as raison concernant l'héroïsme ou la gloire, qui ne se rencontrent que chez ceux issus de familles de longue tradition militaire et qui ont baigné dedans. Mais l'attrait le plus fort, c'est sans conteste l'aventure humaine, la possibilité de faire ce qu'aucun autre métier ne peut apporter.
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Re: des soldats français meurent au Mali...
Est-ce que ça devrait être la règle ? Je ne sais pas. Je sais par contre que l'on découvre assez rapidement ce que veut dire "servir les couleurs" lorsqu'on les porte en terre étrangère (et pas forcément pour bataillerscorpion3917 a écrit : Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse. Je reste admiratif de cet héritage générationnel et qui de nos jours ne se rencontre plus guère mais qui devrait être la règle dés lors que l'on a choisi ce métier.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
Re: des soldats français meurent au Mali...
Quand je vous dit qu'avec la gauche au pouvoir, les libertes regressent, tous les jours il y en a une preuve. Mais bizarrement, aucun media francais ne se plaint de hollande sur ces restriction, par contre quand Sarkozy laissait les journaluex filmer ce qu'ils voulaient que ce soit en Afghanistan ou en Lybie et meme en cote d'oivoire, le simple fait qu'il emette le debut d'une critique sur certain journalistes, et aussitot c'etait une levee de bouclier aux cris de l'atteinte aux libertes de la presse.Patrick_NL a écrit : La guerre au Mali va entrer cette semaine dans son troisième mois. Quelques 4.000 soldats français et environ le double de soldats africains combattant en collaboration avec eux au sein d’une force internationale ont conquis les principales villes au Nord Mali. Et pourtant, il n’existe guère de reportages sur les combats et presque pas de photos.
Depuis le début de la guerre l’armée française, en collaboration avec l’armée malienne, a systématiquement a privé les reporters et les journalistes de toute possibilité de produire des informations objectives.
Dès le début, on a interdit à tous les journalistes internationaux de quitter la capitale Bamako où ils furent harcelés par les soldats de la junte malienne qui confisquèrent leur matériel.
Une semaine après le début de la guerre, un certain nombre de « journalistes embarqués » furent autorisés à se rendre au Nord Mali. On instruisit ces correspondants de se tenir aux côtés des unités qui leur avaient été désignées et la participation fut restreinte exclusivement aux employés des médias français nationaux.
Le 31 janvier, des officiers du renseignement malien ont confisqué le matériel de deux journalistes travaillant pour la chaîne française France24. Ces derniers avaient filmé une manifestation de soldats de la brigade des Bérets rouges qui avaient essayé de réintégrer l’armée malienne.
Le 8 février, plusieurs journalistes étrangers ont été détenus pendant des heures à Bamako par des ‘Bérets verts’. Ces unités avaient organisé un coup d’Etat au Mali en mars dernier. Le photographe de Reuters, Benoît Tessier et deux autres journalistes qui furent témoins de l’incident et qui le photographièrent, furent battus et embarqués. Leur matériel et leurs téléphones portables furent confisqués.
Après la conquête de Gao, une cinquantaine de journalistes internationaux furent autorisés à entrer dans la ville en respectant des conditions strictes puis, peu de temps après, ils furent escortés hors de la ville, soi-disant en raison d’un attentat suicide sans qu’ils aient pu faire leur travail. Trois équipes de télévision qui étaient arrivées en avion à Kidal furent détenues jusqu’à leur départ à l’aéroport par l’armée française.
La chaîne de télévision française France 2 avait diffusé le 7 février sous le titre « Exactions au Mali, » un reportage de 22 minutes dans lequel 45 secondes du film étaient consacrées à des victimes de l’armée malienne. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait réprimandé les responsables du programme en leur reprochant de porter « atteinte à la dignité de la personne humaine » en présentant des images de corps de personnes décédées.
Le 28 février, le CSA avait multiplié ses avertissements en déclarant que « des plans répétés et particulièrement insistants sur les corps de personnes décédées » étaient « difficilement soutenables » notamment pour de jeunes téléspectateurs. Depuis lors, il n’y a plus eu de reportages critiques sur la guerre au Mali à la télévision française.
La semaine passée, le rédacteur en chef du journal malien Le Républicain, Boukary Ndaou, a été arrêté sans mandat par les services de sécurité d’Etat maliens. Quelques heures plus tôt, il avait publié une lettre ouverte d’un soldat critiquant le président Dioncounda Traoré pour des paiements effectués au capitaine Amadou Sanogo, le dirigeant du coup d’Etat de mars 2012. Le lieu de séjour de Ndaou est inconnu et aucune accusation n’a été portée jusque-là contre lui.
Le blocage médiatique de la guerre au Mali est fondé sur l’ordre implicite du commandement de l’armée française : dès le tout premier jour, les journalistes furent gardés éloignés d’au moins 150 kilomètres des lignes de front sur tous les théâtres de guerre. Ils eurent seulement le droit de se déplacer en convoi sans pouvoir prendre de photos. Ils ne purent pénétrer dans les villes conquises qu’à la fin des hostilités et seulement quand toutes les victimes eurent été enlevées.
Des personnalités influentes des médias officiels ont plaidé en faveur d’une telle censure.
Antoine Guélaud, le directeur de la rédaction de TF1, a publiquement justifié la politique de l’armée en soulignant la difficulté de trouver « le juste équilibre entre le devoir d’informer et la sécurité des journalistes et de leurs équipes. » La guerre au Mali, a-t-il poursuivi « n’est pas une guerre conventionnelle entre deux pays, » mais vise des terroristes.
Son collègue Phil Chetwynd, rédacteur en chef à l’AFP a, en s’excusant, aussi fait référence à un « conflit compliqué et dangereux. » Un autre journaliste a déclaré qu’il valait mieux avoir un reportage d’un « journaliste embarqué » que pas de reportage du tout.
Re: des soldats français meurent au Mali...
c'est totalement faux et démagogique.NSC a écrit :
Quand je vous dit qu'avec la gauche au pouvoir, les libertes regressent, tous les jours il y en a une preuve. Mais bizarrement, aucun media francais ne se plaint de hollande sur ces restriction, par contre quand Sarkozy laissait les journaluex filmer ce qu'ils voulaient que ce soit en Afghanistan ou en Lybie et meme en cote d'oivoire, le simple fait qu'il emette le debut d'une critique sur certain journalistes, et aussitot c'etait une levee de bouclier aux cris de l'atteinte aux libertes de la presse.
l'armée (et donc le pouvoir) te laisse filmer que ce que ils veulent que tu filmes.
d'ailleurs un reportage sur canal plus avait démontré cela,en Afghanistan,obligé de passer par la presse des armées,reportages controlés,ect ect....
le truc aussi,c'est que les journalistes n'ont pas les moyens d'aller filmer là ou va l'armée.
ce serait compliqué a gérer,puis ils n'ont pas les infos des combats.
ceux qui sont devant,c'est les militaires,et c'est normal.
mais ne va pas croire que sarkozy faisait mieux,c'était ni plus ni moins que pareil....surtout lui qui était très com',fallait pas que ca sorte....
je te rappelle d'ailleurs que nous avons perdu une place au classement mondial de la liberté de la presse...
ainsi que la polémique...sous sarkozy:
CQFD
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Re: des soldats français meurent au Mali...
6% des journalistes français sont de droiteFonck1 a écrit : c'est totalement faux et démagogique.
l'armée (et donc le pouvoir) te laisse filmer que ce que ils veulent que tu filmes.
d'ailleurs un reportage sur canal plus avait démontré cela,en Afghanistan,obligé de passer par la presse des armées,reportages controlés,ect ect....
le truc aussi,c'est que les journalistes n'ont pas les moyens d'aller filmer là ou va l'armée.
ce serait compliqué a gérer,puis ils n'ont pas les infos des combats.
ceux qui sont devant,c'est les militaires,et c'est normal.
mais ne va pas croire que sarkozy faisait mieux,c'était ni plus ni moins que pareil....surtout lui qui était très com',fallait pas que ca sorte....
je te rappelle d'ailleurs que nous avons perdu une place au classement mondial de la liberté de la presse...
ainsi que la polémique...sous sarkozy:
CQFD
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