des soldats français meurent au Mali...

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LOFOTEN
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Re: Un deuxiéme soldat français meurt au Mali...

Message par LOFOTEN » 04 mars 2013 07:47

Johan a écrit : 63 alliés tués mais seulement 3 français. Ca veut dire 60 africain. 20x plus de victimes parmis les locaux que parmis les français. Le locaux seraient-il envoyés en 1ère ligne ?
Non mais les soldats "locaux" n'ont aucune expérience des combats et de la discipline militaire...et avec des armes un peu obsolètes ....

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Jarod1
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Re: Un deuxiéme soldat français meurt au Mali...

Message par Jarod1 » 04 mars 2013 11:28

bister a écrit : Je ne pense pas, la France participe aux combats avec les forces africaines en présences.. c'est tout

les français sont peu être un peu mieux outiller, pour engager les combats..
Dans la grande tradition africaine, je doute que les forces maliennes soient très organisées. :content79

Un peu comme au foot.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."

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un quatrième soldat français tué au Mali

Message par tisiphoné » 06 mars 2013 16:49

Le décès de ce brigadier-chef est survenu mercredi matin alors qu'il participait à une opération dans l'Est du Mali.

Il est le quatrième soldat français emporté dans la guerre menée par l'armée française contre les islamistes armés du Nord-Mali. Wilfried Pingaud, 37 ans, brigadier-chef du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne (Ain), a été tué mercredi matin alors qu'il «participait à une opération dans l'Est du Mali, à 100 kilomètres de Gao», a annoncé l'Elysée.

Il intervenait «dans des opérations de sécurisation menées par les forces maliennes, africaines et françaises autour de Gao», quand il a été «mortellement touché dans un accrochage avec des groupes terroristes locaux près de Tin Keraten», une localité située à l'est du pays, a précisé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué. Lors d'une conférence de presse, le porte -parole de l'état-major des armées, Thierry Burkhard, a précisé que le soldat était mort «peu avant midi, des suites de ses blessures». «Parallèlement, quatre soldats maliens ont été blessés» dans l'opération, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs annoncé que «dans la région de Tessalit, une demi-douzaine de terroristes se sont rendus» aux forces françaises», et qu' «une dizaine d'autres» ont été neutralisés près de Gao.
Détermination «totale» de la France

Dans un communiqué, le président François Hollande «rend hommage au sacrifice de ce militaire qui a accompli avec courage et dévouement sa mission pour libérer le Mali des groupes terroristes. Il adresse à sa famille et ses proches ses très sincères condoléances et les assure de la pleine solidarité de la Nation». Le 11 janvier dernier, au premier jour de l'opération Serval, un pilote d'hélicoptère avait péri dans la région de Sévaré, aux premières heures de l'opération militaire française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion étrangère et un caporal parachutiste étaient à leur tour tués lors d'accrochages dans le massif de l'Adrar des Ifoghas.

Près de 4000 militaires français sont actuellement déployés au Mali. Le ministre de la Défense a rappelé ce mercredi la détermination «totale» de la France à mener «jusqu'à leur terme» les opérations militaires pour éliminer les groupes islamistes armés et restaurer l'intégrité du Mali.
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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par mordred » 06 mars 2013 17:00

Tout ce qui est à espérer, c'est que la République ne sera pas ingrate envers les enfants de nos tués. Il y a bien des "héros" qui ont fini à la Cloche ! :?
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.

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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par sacamalix » 17 mars 2013 09:54

Un caporal du 1er régiment d’infanterie de Marine d’Angoulême est tombé au combat dans le nord du Mali, a annoncé dans un communiqué de l'Elysée le président François Hollande qui a exprimé sa «grande tristesse» après la mort de ce cinquième soldat français tué au Mali.

Le chef de l’Etat «adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et le respect de toute la Nation».

«Il salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali dans l'ultime phase, la plus délicate, de leur mission», conclut le communiqué.
:f_fr:
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.

La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.

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Patrick_NL
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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par Patrick_NL » 17 mars 2013 10:33

La guerre au Mali va entrer cette semaine dans son troisième mois. Quelques 4.000 soldats français et environ le double de soldats africains combattant en collaboration avec eux au sein d’une force internationale ont conquis les principales villes au Nord Mali. Et pourtant, il n’existe guère de reportages sur les combats et presque pas de photos.
Depuis le début de la guerre l’armée française, en collaboration avec l’armée malienne, a systématiquement a privé les reporters et les journalistes de toute possibilité de produire des informations objectives.

Dès le début, on a interdit à tous les journalistes internationaux de quitter la capitale Bamako où ils furent harcelés par les soldats de la junte malienne qui confisquèrent leur matériel.

Une semaine après le début de la guerre, un certain nombre de « journalistes embarqués » furent autorisés à se rendre au Nord Mali. On instruisit ces correspondants de se tenir aux côtés des unités qui leur avaient été désignées et la participation fut restreinte exclusivement aux employés des médias français nationaux.

Le 31 janvier, des officiers du renseignement malien ont confisqué le matériel de deux journalistes travaillant pour la chaîne française France24. Ces derniers avaient filmé une manifestation de soldats de la brigade des Bérets rouges qui avaient essayé de réintégrer l’armée malienne.

Le 8 février, plusieurs journalistes étrangers ont été détenus pendant des heures à Bamako par des ‘Bérets verts’. Ces unités avaient organisé un coup d’Etat au Mali en mars dernier. Le photographe de Reuters, Benoît Tessier et deux autres journalistes qui furent témoins de l’incident et qui le photographièrent, furent battus et embarqués. Leur matériel et leurs téléphones portables furent confisqués.

Après la conquête de Gao, une cinquantaine de journalistes internationaux furent autorisés à entrer dans la ville en respectant des conditions strictes puis, peu de temps après, ils furent escortés hors de la ville, soi-disant en raison d’un attentat suicide sans qu’ils aient pu faire leur travail. Trois équipes de télévision qui étaient arrivées en avion à Kidal furent détenues jusqu’à leur départ à l’aéroport par l’armée française.

La chaîne de télévision française France 2 avait diffusé le 7 février sous le titre « Exactions au Mali, » un reportage de 22 minutes dans lequel 45 secondes du film étaient consacrées à des victimes de l’armée malienne. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait réprimandé les responsables du programme en leur reprochant de porter « atteinte à la dignité de la personne humaine » en présentant des images de corps de personnes décédées.

Le 28 février, le CSA avait multiplié ses avertissements en déclarant que « des plans répétés et particulièrement insistants sur les corps de personnes décédées » étaient « difficilement soutenables » notamment pour de jeunes téléspectateurs. Depuis lors, il n’y a plus eu de reportages critiques sur la guerre au Mali à la télévision française.

La semaine passée, le rédacteur en chef du journal malien Le Républicain, Boukary Ndaou, a été arrêté sans mandat par les services de sécurité d’Etat maliens. Quelques heures plus tôt, il avait publié une lettre ouverte d’un soldat critiquant le président Dioncounda Traoré pour des paiements effectués au capitaine Amadou Sanogo, le dirigeant du coup d’Etat de mars 2012. Le lieu de séjour de Ndaou est inconnu et aucune accusation n’a été portée jusque-là contre lui.

Le blocage médiatique de la guerre au Mali est fondé sur l’ordre implicite du commandement de l’armée française : dès le tout premier jour, les journalistes furent gardés éloignés d’au moins 150 kilomètres des lignes de front sur tous les théâtres de guerre. Ils eurent seulement le droit de se déplacer en convoi sans pouvoir prendre de photos. Ils ne purent pénétrer dans les villes conquises qu’à la fin des hostilités et seulement quand toutes les victimes eurent été enlevées.

Des personnalités influentes des médias officiels ont plaidé en faveur d’une telle censure.

Antoine Guélaud, le directeur de la rédaction de TF1, a publiquement justifié la politique de l’armée en soulignant la difficulté de trouver « le juste équilibre entre le devoir d’informer et la sécurité des journalistes et de leurs équipes. » La guerre au Mali, a-t-il poursuivi « n’est pas une guerre conventionnelle entre deux pays, » mais vise des terroristes.

Son collègue Phil Chetwynd, rédacteur en chef à l’AFP a, en s’excusant, aussi fait référence à un « conflit compliqué et dangereux. » Un autre journaliste a déclaré qu’il valait mieux avoir un reportage d’un « journaliste embarqué » que pas de reportage du tout.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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Re: Un deuxiéme soldat français meurt au Mali...

Message par joker30 » 17 mars 2013 11:37

bister a écrit : Mali,

Pertes alliées : 63 soldats tués au combat

Soixante-six soldats Tchadiens et cent trente-huit soldats Maliens ont de plus été blessés.

Trois soldats français ont été tués au Mali depuis le début de l'opération Serval

Image

- le lieutenant Boiteux
- le sergent-chef Vormezeele
- le caporal Charenton

les islamistes nous infligent de lourdes pertes, mais sont repoussés vaillamment.
Tu tiens les comptes??

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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par joker30 » 17 mars 2013 11:38

Bah oui c 'est la guerre et la guerre ça tue, ça blesse...

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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par scorpion3917 » 17 mars 2013 18:07

joker30 a écrit : Bah oui c 'est la guerre et la guerre ça tue, ça blesse...
La guerre propre n'existe pas. Si une nation décide d'envoyer ses soldats pour combattre, elle doit s'attendre en retour à des pertes humaines. L'ennemi de la guerre est la guerre elle même. Les soldats qui partent savent qu'ils risquent de ne pas revenir ou de revenir estropié. Si mon fils qui n'est pas militaire m'avait dit "papa, je pars au Mali ou ailleurs, j'aurais tout fait pour l'en dissuader mais après c'est son choix et je dois le respecter. A noter aussi que beaucoup partent pour des raisons financières, sinon la majorité. L'héroïsme ou la gloire je n'y crois pas trop mais c'est un autre débat.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.

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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par sacamalix » 17 mars 2013 18:28

scorpion3917 a écrit : A noter aussi que beaucoup partent pour des raisons financières, sinon la majorité. L'héroïsme ou la gloire je n'y crois pas trop mais c'est un autre débat.
Il y a des métiers que l'on ne peut pas faire simplement pour l'argent... Celui de militaire en fait partie. Comparativement aux efforts, à la disponibilité, aux sacrifices consentis, la paye est ridicule. Alors oui, il y en a quelques uns qui y vont pour l'argent. Mais ils sont loin d'être une majorité, et généralement ne font pas de vieux os dans l'armée.
Tu as raison concernant l'héroïsme ou la gloire, qui ne se rencontrent que chez ceux issus de familles de longue tradition militaire et qui ont baigné dedans. Mais l'attrait le plus fort, c'est sans conteste l'aventure humaine, la possibilité de faire ce qu'aucun autre métier ne peut apporter.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.

La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.

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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par scorpion3917 » 17 mars 2013 18:45

sacamalix a écrit : Il y a des métiers que l'on ne peut pas faire simplement pour l'argent... Celui de militaire en fait partie. Comparativement aux efforts, à la disponibilité, aux sacrifices consentis, la paye est ridicule. Alors oui, il y en a quelques uns qui y vont pour l'argent. Mais ils sont loin d'être une majorité, et généralement ne font pas de vieux os dans l'armée.
Tu as raison concernant l'héroïsme ou la gloire, qui ne se rencontrent que chez ceux issus de familles de longue tradition militaire et qui ont baigné dedans. Mais l'attrait le plus fort, c'est sans conteste l'aventure humaine, la possibilité de faire ce qu'aucun autre métier ne peut apporter.
Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse. Je reste admiratif de cet héritage générationnel et qui de nos jours ne se rencontre plus guère mais qui devrait être la règle dés lors que l'on a choisi ce métier.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par sacamalix » 17 mars 2013 19:09

scorpion3917 a écrit : Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse. Je reste admiratif de cet héritage générationnel et qui de nos jours ne se rencontre plus guère mais qui devrait être la règle dés lors que l'on a choisi ce métier.
Est-ce que ça devrait être la règle ? Je ne sais pas. Je sais par contre que l'on découvre assez rapidement ce que veut dire "servir les couleurs" lorsqu'on les porte en terre étrangère (et pas forcément pour batailler :icon_winks: ), ou que résonne la Marseillaise un 14 juillet à l'étranger...
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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par NSC » 18 mars 2013 07:48

Patrick_NL a écrit : La guerre au Mali va entrer cette semaine dans son troisième mois. Quelques 4.000 soldats français et environ le double de soldats africains combattant en collaboration avec eux au sein d’une force internationale ont conquis les principales villes au Nord Mali. Et pourtant, il n’existe guère de reportages sur les combats et presque pas de photos.
Depuis le début de la guerre l’armée française, en collaboration avec l’armée malienne, a systématiquement a privé les reporters et les journalistes de toute possibilité de produire des informations objectives.

Dès le début, on a interdit à tous les journalistes internationaux de quitter la capitale Bamako où ils furent harcelés par les soldats de la junte malienne qui confisquèrent leur matériel.

Une semaine après le début de la guerre, un certain nombre de « journalistes embarqués » furent autorisés à se rendre au Nord Mali. On instruisit ces correspondants de se tenir aux côtés des unités qui leur avaient été désignées et la participation fut restreinte exclusivement aux employés des médias français nationaux.

Le 31 janvier, des officiers du renseignement malien ont confisqué le matériel de deux journalistes travaillant pour la chaîne française France24. Ces derniers avaient filmé une manifestation de soldats de la brigade des Bérets rouges qui avaient essayé de réintégrer l’armée malienne.

Le 8 février, plusieurs journalistes étrangers ont été détenus pendant des heures à Bamako par des ‘Bérets verts’. Ces unités avaient organisé un coup d’Etat au Mali en mars dernier. Le photographe de Reuters, Benoît Tessier et deux autres journalistes qui furent témoins de l’incident et qui le photographièrent, furent battus et embarqués. Leur matériel et leurs téléphones portables furent confisqués.

Après la conquête de Gao, une cinquantaine de journalistes internationaux furent autorisés à entrer dans la ville en respectant des conditions strictes puis, peu de temps après, ils furent escortés hors de la ville, soi-disant en raison d’un attentat suicide sans qu’ils aient pu faire leur travail. Trois équipes de télévision qui étaient arrivées en avion à Kidal furent détenues jusqu’à leur départ à l’aéroport par l’armée française.

La chaîne de télévision française France 2 avait diffusé le 7 février sous le titre « Exactions au Mali, » un reportage de 22 minutes dans lequel 45 secondes du film étaient consacrées à des victimes de l’armée malienne. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait réprimandé les responsables du programme en leur reprochant de porter « atteinte à la dignité de la personne humaine » en présentant des images de corps de personnes décédées.

Le 28 février, le CSA avait multiplié ses avertissements en déclarant que « des plans répétés et particulièrement insistants sur les corps de personnes décédées » étaient « difficilement soutenables » notamment pour de jeunes téléspectateurs. Depuis lors, il n’y a plus eu de reportages critiques sur la guerre au Mali à la télévision française.

La semaine passée, le rédacteur en chef du journal malien Le Républicain, Boukary Ndaou, a été arrêté sans mandat par les services de sécurité d’Etat maliens. Quelques heures plus tôt, il avait publié une lettre ouverte d’un soldat critiquant le président Dioncounda Traoré pour des paiements effectués au capitaine Amadou Sanogo, le dirigeant du coup d’Etat de mars 2012. Le lieu de séjour de Ndaou est inconnu et aucune accusation n’a été portée jusque-là contre lui.

Le blocage médiatique de la guerre au Mali est fondé sur l’ordre implicite du commandement de l’armée française : dès le tout premier jour, les journalistes furent gardés éloignés d’au moins 150 kilomètres des lignes de front sur tous les théâtres de guerre. Ils eurent seulement le droit de se déplacer en convoi sans pouvoir prendre de photos. Ils ne purent pénétrer dans les villes conquises qu’à la fin des hostilités et seulement quand toutes les victimes eurent été enlevées.

Des personnalités influentes des médias officiels ont plaidé en faveur d’une telle censure.

Antoine Guélaud, le directeur de la rédaction de TF1, a publiquement justifié la politique de l’armée en soulignant la difficulté de trouver « le juste équilibre entre le devoir d’informer et la sécurité des journalistes et de leurs équipes. » La guerre au Mali, a-t-il poursuivi « n’est pas une guerre conventionnelle entre deux pays, » mais vise des terroristes.

Son collègue Phil Chetwynd, rédacteur en chef à l’AFP a, en s’excusant, aussi fait référence à un « conflit compliqué et dangereux. » Un autre journaliste a déclaré qu’il valait mieux avoir un reportage d’un « journaliste embarqué » que pas de reportage du tout.
Quand je vous dit qu'avec la gauche au pouvoir, les libertes regressent, tous les jours il y en a une preuve. Mais bizarrement, aucun media francais ne se plaint de hollande sur ces restriction, par contre quand Sarkozy laissait les journaluex filmer ce qu'ils voulaient que ce soit en Afghanistan ou en Lybie et meme en cote d'oivoire, le simple fait qu'il emette le debut d'une critique sur certain journalistes, et aussitot c'etait une levee de bouclier aux cris de l'atteinte aux libertes de la presse.

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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par Fonck1 » 18 mars 2013 12:40

NSC a écrit :
Quand je vous dit qu'avec la gauche au pouvoir, les libertes regressent, tous les jours il y en a une preuve. Mais bizarrement, aucun media francais ne se plaint de hollande sur ces restriction, par contre quand Sarkozy laissait les journaluex filmer ce qu'ils voulaient que ce soit en Afghanistan ou en Lybie et meme en cote d'oivoire, le simple fait qu'il emette le debut d'une critique sur certain journalistes, et aussitot c'etait une levee de bouclier aux cris de l'atteinte aux libertes de la presse.
c'est totalement faux et démagogique.
l'armée (et donc le pouvoir) te laisse filmer que ce que ils veulent que tu filmes.
d'ailleurs un reportage sur canal plus avait démontré cela,en Afghanistan,obligé de passer par la presse des armées,reportages controlés,ect ect....
le truc aussi,c'est que les journalistes n'ont pas les moyens d'aller filmer là ou va l'armée.
ce serait compliqué a gérer,puis ils n'ont pas les infos des combats.

ceux qui sont devant,c'est les militaires,et c'est normal.
mais ne va pas croire que sarkozy faisait mieux,c'était ni plus ni moins que pareil....surtout lui qui était très com',fallait pas que ca sorte....


je te rappelle d'ailleurs que nous avons perdu une place au classement mondial de la liberté de la presse...
ainsi que la polémique...sous sarkozy:
Polémiques depuis 2006

La liberté des médias français est apparue aux yeux de certains observateurs réduite depuis l'accession au pouvoir présidentiel de Nicolas Sarkozy (en mai 2007). La Télévision suisse romande a diffusé en juin 2009 un documentaire traitant du pouvoir de Nicolas Sarkozy sur les médias français, usant de la peur et de sanctions pour les contrôler10.
D'après Jean-François Juillard, secrétaire général de RSF international, la France est devenue le premier pays européen en termes de perquisitions dans les rédactions et de journalistes mis en examen ou placés en garde-à-vue11.
Le 25 août 2005, le magazine Paris Match réalise ses meilleures ventes de l’année en publiant en couverture la photo de Cécilia Sarkozy en compagnie de futur mari, le publicitaire Richard Attias, à New York. Arnaud Lagardère, propriétaire du magazine et ami personnel de Nicolas Sarkozy, n’est prévenu de la couverture qu’une fois le magazine imprimé. La direction du groupe Lagardère entre alors en conflit avec Alain Genestar, directeur de la publication du magazine, et finit par le licencier un an plus tard en juin 200612. Ce licenciement, survenant après vingt années passées à la rédaction, conduit à un arrêt de travail de ses collègues, en guise de protestation, le 29 juin 2006, ces derniers estimant que la décision était liée à « des raisons politiques ».

Une polémique s’ensuit sur le rôle de Nicolas Sarkozy dans ce licenciement. En effet, si ce dernier, alors Ministre de l'Intérieur, affirme à plusieurs reprises « n’avoir aucune responsabilité dans cette décision »13, Alain Genestar déclare au Monde que « le ministre de l’Intérieur, quand il affirme n’être pour rien dans mon licenciement, ne dit pas la vérité. »14 La couverture aurait en effet provoqué la colère de Nicolas Sarkozy, qui aurait obtenu le départ de Genestar.

Le 8 janvier 2008, lors de la présentation des vœux à la presse du président de la République, retransmise en direct sur plusieurs chaînes de télévision, Nicolas Sarkozy prend longuement à partie Laurent Joffrin, lui reprochant une question sur la « monarchie élective ». Le directeur de la rédaction lui répondra dans un éditorial15. Le scénario se reproduit à la mi-janvier 2010, en termes plus violents, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand s'en prenant, sur la chaîne Public Sénat, au journaliste du Courrier Picard Nicolas Totet, ce qui déclenche en retour des milliers de témoignages de sympathie16 au journaliste, au plan local, ou sur des sites de réseaux sociaux comme Facebook17.

CQFD
Appel à participation pour le forum
où est ce qu'il trouve toute cette énergie? :mdr3:
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Re: des soldats français meurent au Mali...

Message par tisiphoné » 18 mars 2013 13:01

Fonck1 a écrit : c'est totalement faux et démagogique.
l'armée (et donc le pouvoir) te laisse filmer que ce que ils veulent que tu filmes.
d'ailleurs un reportage sur canal plus avait démontré cela,en Afghanistan,obligé de passer par la presse des armées,reportages controlés,ect ect....
le truc aussi,c'est que les journalistes n'ont pas les moyens d'aller filmer là ou va l'armée.
ce serait compliqué a gérer,puis ils n'ont pas les infos des combats.

ceux qui sont devant,c'est les militaires,et c'est normal.
mais ne va pas croire que sarkozy faisait mieux,c'était ni plus ni moins que pareil....surtout lui qui était très com',fallait pas que ca sorte....


je te rappelle d'ailleurs que nous avons perdu une place au classement mondial de la liberté de la presse...
ainsi que la polémique...sous sarkozy:
Polémiques depuis 2006

La liberté des médias français est apparue aux yeux de certains observateurs réduite depuis l'accession au pouvoir présidentiel de Nicolas Sarkozy (en mai 2007). La Télévision suisse romande a diffusé en juin 2009 un documentaire traitant du pouvoir de Nicolas Sarkozy sur les médias français, usant de la peur et de sanctions pour les contrôler10.
D'après Jean-François Juillard, secrétaire général de RSF international, la France est devenue le premier pays européen en termes de perquisitions dans les rédactions et de journalistes mis en examen ou placés en garde-à-vue11.
Le 25 août 2005, le magazine Paris Match réalise ses meilleures ventes de l’année en publiant en couverture la photo de Cécilia Sarkozy en compagnie de futur mari, le publicitaire Richard Attias, à New York. Arnaud Lagardère, propriétaire du magazine et ami personnel de Nicolas Sarkozy, n’est prévenu de la couverture qu’une fois le magazine imprimé. La direction du groupe Lagardère entre alors en conflit avec Alain Genestar, directeur de la publication du magazine, et finit par le licencier un an plus tard en juin 200612. Ce licenciement, survenant après vingt années passées à la rédaction, conduit à un arrêt de travail de ses collègues, en guise de protestation, le 29 juin 2006, ces derniers estimant que la décision était liée à « des raisons politiques ».

Une polémique s’ensuit sur le rôle de Nicolas Sarkozy dans ce licenciement. En effet, si ce dernier, alors Ministre de l'Intérieur, affirme à plusieurs reprises « n’avoir aucune responsabilité dans cette décision »13, Alain Genestar déclare au Monde que « le ministre de l’Intérieur, quand il affirme n’être pour rien dans mon licenciement, ne dit pas la vérité. »14 La couverture aurait en effet provoqué la colère de Nicolas Sarkozy, qui aurait obtenu le départ de Genestar.

Le 8 janvier 2008, lors de la présentation des vœux à la presse du président de la République, retransmise en direct sur plusieurs chaînes de télévision, Nicolas Sarkozy prend longuement à partie Laurent Joffrin, lui reprochant une question sur la « monarchie élective ». Le directeur de la rédaction lui répondra dans un éditorial15. Le scénario se reproduit à la mi-janvier 2010, en termes plus violents, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand s'en prenant, sur la chaîne Public Sénat, au journaliste du Courrier Picard Nicolas Totet, ce qui déclenche en retour des milliers de témoignages de sympathie16 au journaliste, au plan local, ou sur des sites de réseaux sociaux comme Facebook17.

CQFD
6% des journalistes français sont de droite
Dès qu’on aborde leur profession, les journalistes, ces bavards impénitents, deviennent soudain taiseux.

Essayez de poser la question à l’un de mes confrères :

- Quelle est la couleur politique des journalistes français ?

Vous le verrez gêné aux entournures, finassant, esquivant pour noyer le poisson :

- Oh tu sais, Sarkozy a la main sur la presse, c’est bien connu. Bouygues, Lagardère, sont à sa botte.

Voilà que mes confrères d’ordinaires si subtils, amalgament dans une équation digne d’un mauvais Oui-Oui, les 37 000 titulaires français d’une carte de presse. Reformulons l’arnaque rhétorique pour le plaisir : puisque Sarkozy déjeune avec de grands patrons de presse, la quasi-totalité des journalistes français sont aux ordres. CQFD ! Ne riez pas : depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, cette argutie de dame pipi constitue l’ossature argumentaire de tous les insurgés de salon qui sévissent sur les plateaux télévisés, dans les émissions radio où dans nos quotidiens.

C’est navrant, mais le seul sondage sérieux dont nous disposions aujourd’hui sur la presse date de près de dix ans. La revue Marianne dans son N° 209 de la semaine du 23 au 29 avril 2001 s’était intéressée à l’opinion des journalistes et en particulier à leur penchant politique. La conclusion était la suivante : « Les journalistes sont, à une écrasante majorité de gauche. L’écart avec la population est ici maximal: au total 6% de journalistes pensent voter à droite, contre au moins 50% dans le peuple français. »

Dans la promotion 1985 de l’école de journalisme de Tours où je me trouvais, 31 étudiants sur 34 étaient encartés dans un parti de gauche. Avec un nombre prédominant de militants d’extrême gauche. Ils sont aujourd’hui sur France info, sur Europe 1, à France Télévision, à RTL, au Monde, à l’Express, à Libération.

- Quelle est la couleur politique des journalistes français ?

D’autres confrères, plus aguerris, ont pris l’habitude de répondre autrement :

- Oh tu sais, c’est kif-kif. Il y a un journalisme de gauche, incarné par Libération, et un journalisme de droite, celui du Figaro.

C’est encore une arnaque intellectuelle. Plus fine, celle-ci. Car celui qui ne connait pas la réalité d’un quotidien « de droite » pourrait penser le sujet clos avec ce «1 but partout, balle au centre ». En effet, chacun sait que, durant des années, la rédaction pléthorique du quotidien Le Monde, ne compta pas un seul journaliste de droite. Pas plus que celle de Libération de France soir et autre. Ce que la plupart des lecteurs ignorent en revanche, c’est qu’une partie importante des journalistes du Figaro a toujours été de gauche (d’ailleurs, lors des élections présidentielles, les urnes placées par tradition dans la rédaction du quotidien de droite « juste pour voir », ont toujours donné le candidat de gauche vainqueur). Pourquoi cette pluralité de bon aloi n’existe-t-elle que dans les médias « de droite ».

Reconnaissons le, le journaliste de droite n’est pas homothétique du journaliste de gauche. Sans faire de psychologie de bistro, on devine que le journaliste de droite n’a pas la culture de réseau. Ce n’est pas un militant, il n’a jamais rédigé un tract. C’est un jouisseur égocentré, pas un colleur d’affiches. Il se fiche bien des offuscations qu’on lui impose. Il incline son Mont Blanc dans le sens de sa rédaction, histoire de garder son job. Même s’il est lucide sur le travail idéologique de son rédacteur en chef, il sait qu’il ne pourra jamais infléchir cette navrante malédiction : en conférence de rédaction un reportage sur la repentance aura toujours le dessus sur ses offuscations à lui. Et il sait bien que malgré les amitiés du Président de la république, la presse demeurera toujours un territoire occupé. Il sait aussi que ses confrères bien pensants, se pinceront toujours le nez en tendant leur micro au président de Contribuable associés, alors que leur cœur battra la chamade pour Bové, Mélenchon ou Valls.

D’ailleurs j’y pense: personne ne connait Alain Mathieu, le Président de Contribuables associés, un mouvement qui compte plus de 140 000 adhérents ! En revanche, grâce au zèle de la presse française, tout le monde connait José Bové, dont l’organisation ne compte que quelques milliers de sympathisants.

6% de journalistes de droite. Même quand la droite est pouvoir ça continue.

Zemmour, Finkielkraut et Sarkozy n’y changeront rien.
nankurunaisa

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