Je sais bien mais l'idiotie de certains ne devrait pas empêcher ceux de bonnes volonté d'agir. Les gouvernements ont peur des réactions car ils veulent être réélu, si ils se moquer de cela, ils ferait ce qu'ils ont a faire même si cela fait gueuler certains !Johan a écrit : Quand on voit comment les syndicats des entreprises nationalisées foutent le bordel et paralysent quasiment tout le pays dès que le gouvernement prononce le mot "réforme", j'ai vraiment pas envie de voir la distribution d'eau confiée à une entreprise publique : Dès que le gouvernement bougera le petit doigt on en sera réduit à se doucher à la Volvic parce que la CGT aura coupé l'eau à tout le pays !
Licencié pour avoir refusé de couper l'eeau
Re: Licencié pour avoir refusé de couper l'eeau
"Nos théories sont des représentations symboliques qui jamais ne s'identifient au monde. Entre les deux, aussi raffinée que soit notre connaissance, la distance n'est jamais nulle".
Michel Paty
Michel Paty
Re: Licencié pour avoir refusé de couper l'eeau
Il faut savoir que de plus en plus de communes reviennent à la gestion de l'eau et la facture est parfois divisée par trois. J'ai la chance de payer l'eau environ 1 euro au m2. C'est ma commune qui gère et établit les factures. J'espère que ça va continuer comme ça parce que j'ai pas envie de payer 6 ou 7 euros du m2 comme à certains endroits. C'est du vol.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
Edmund Burke.
Re: Licencié pour avoir refusé de couper l'eeau
Tu payes l'eau au M2 toi ? Moi c'est plutôt au M3 mais bon...scorpion3917 a écrit :ayer 6 ou 7 euros du m2 comme à certains endroits. C'est du vol.
Re: Licencié pour avoir refusé de couper l'eeau
Cool voila ce que je veux dire Johan !scorpion3917 a écrit : Il faut savoir que de plus en plus de communes reviennent à la gestion de l'eau et la facture est parfois divisée par trois. J'ai la chance de payer l'eau environ 1 euro au m2. C'est ma commune qui gère et établit les factures. J'espère que ça va continuer comme ça parce que j'ai pas envie de payer 6 ou 7 euros du m2 comme à certains endroits. C'est du vol.
"Nos théories sont des représentations symboliques qui jamais ne s'identifient au monde. Entre les deux, aussi raffinée que soit notre connaissance, la distance n'est jamais nulle".
Michel Paty
Michel Paty
Re: Licencié pour avoir refusé de couper l'eeau
Je voulais parler de m3, bien entendu .Johan a écrit : Tu payes l'eau au M2 toi ? Moi c'est plutôt au M3 mais bon...
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
Edmund Burke.
-
tisiphoné
- Administrateur
- Messages : 125638
- Enregistré le : 19 septembre 2007 21:53
- Localisation : heavens above
- Contact :
le Robin des bois de l'eau devant les prud'hommes
Licencié après vingt ans de service chez Veolia eau à Avignon (Vaucluse), Marc Fazio passe jeudi aux prud'hommes. Sa faute : avoir refusé de couper l'eau à des milliers d'usagers démunis.
"Des centaines, peut-être des milliers". Des foyers menacés d'être privés d'eau, Marc Fazio en a aidé durant sept années. Cet ancien chargé de clientèle terrain chez Veolia en a payé le prix fort : licencié en 2013 après vingt ans de service, l'homme de 49 ans comparaît jeudi devant le Conseil des prud'hommes d'Avignon, où il a engagé une procédure contre le géant de l'énergie.
Couper l'eau à des familles, pour factures impayées, "ce n'était pas mon boulot", nous explique-t-il. "J'ai accepté cette mission supplémentaire en 2006 pour dépanner, car on m'avait indiqué que c'était provisoire". Un provisoire devenu pérenne. "On a fini par me dire : c'est comme ça. Tu prends la fiche du client, tu leur coupe l'eau et tu te tais", raconte l'ancien salarié.
Menaces et intimidations
Sauf que Marc Fazio n'est pas comme ça. "Cela me posait un vrai problème moral. Je me déplaçais chez ces gens, je voyais leur situation difficile", se souvient-il. Alors durant sept ans, il tente de trouver des solutions avec les clients, au cas par cas. Sa hiérarchie s'en agace. Et la situation vire selon lui au harcèlement. "Je subissais des intimidations, on m'a dit un jour qu'on allait m’enlever ma voiture", nous explique-t-il avec sa voix posée et son fort accent du sud. Et puis un jour de 2013, c'est le licenciement. Une vague de solidarité déferle, avec le soutien de l’Union locale CGT, du Front de gauche local et du Collectif des usagers de l’eau.
Pour Veolia, derrière cette belle histoire ne se cache qu'un banal contentieux salarial. "Monsieur Fazio s'est mis dans une position de chantage : il voulait bien couper l'eau mais exigeait en échange une revalorisation de salaire", nous affirme ainsi Bruno Chaloin. Pour le responsable du secteur Vaucluse, notre Robin des bois est avant tout un "habile communicant", qui a collé "un volet social à l'affaire" parce qu'il n'avait pas obtenu satisfaction.
Des méthodes douteuses ?
"On connaît bien ce discours", nous rétorque, amer, Thierry Lapoirie, secrétaire général de l’Union locale CGT. "Mais tout le monde savait à l'époque ce que faisait Marc Fazio, il ne s'en cachait pas. Il venait en aide aux gens pour les protéger des abus". Ces abus, le Collectif des usagers de l’eau du Grand Avignon les dénonce à son tour : "Nous avons de nombreux témoignages qui attestent que Veolia intervient sans respect des délais, mettant les abonnés devant le fait accompli ", affirme-t-il. "Des erreurs d'envoi ou de logistique, qui ne représentent qu'une quinzaine de cas sur 100.000 dossiers traités chaque année", assure Veolia.
Il faut dire qu'une coupure puis une réouverture d'eau rapporte gros : "80 euros et les frais de paperasserie facturés aux clients", détaille Marc Fazio. A Veolia, "un service entier y est d'ailleurs dédié, où travaillent aujourd'hui une dizaine d'intérimaires", assure la CGT. En clair : "Des salariés dociles et pas des Marc Lazio", raille-t-on. Pot de terre contre pot de fer : les deux camps semblent aujourd’hui irréconciliables. Qui l'emportera ? Verdict jeudi.