tout est dit !!Sov Strochnis a écrit : Et dire qu'il suffirait de parler anglais aux enfants dès leur plus jeune âge...
- soit grâce aux parents
- soit grâce à l'école
Pourquoi ne pas faire ce simple effort...aujourd'hui j'sais pas trop comment ça s'passe mais j'me souviens que j'ai pas vu un seul cours d'anglais avant la 6e au collège.
On ose proposer des cours en englais dans les universités pour rameuter des étrangers, et on est pas foutus de l'enseigner à nos petites têtes françaises...c'est exaspérant
Des cours en Anglais à l'université?
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
On ose proposer des cours en englais dans les universités pour rameuter des étrangers.tisiphoné a écrit : tout est dit !!
L'enseignement universitaire est devenu un marche concurrentiel comme un autre.
L'université de Groningen ( Pays Bas ) assure un enseignement en Anglais. )90% des élèves sont britanniques. Pourquoi? Outre la qualité de l'enseignement, les étudiants paient des frais d'inscription moins élevés qu'outre-manche, idem pour les frais de scolarité et le logement. Cette même université propose également un enseignement tout en Français. Il ne semble pas que les étudiants néerlandais aient perdu quoique ce soit.
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
Il serait plus judicieux d'inculquer le Mandarin à nos gamins.
Les opportunités futures seront forcement plus vaste.
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
Patrick_NL> Oui si on veut jouer sur le marché concurrentiel, pourquoi pas. Là c'est un exemple d'UNE université, l'impact n'est donc pas sur TOUS les néerlandais.
Maintenant si les cours en anglais venaient à se généraliser dans plusieurs universités avant une progression signifitcative du niveau d'anglais des français: on serait dans le rouge. Je dis simplement qu'avant de vouloir rameuter les étrangers dans TOUTES les universités, il faudrait penser à se mettre au niveau. Bien sûr s'il s'agit d'une seule université, ça ne touche pas grand monde. Et franchement je ne connais pas le niveau des néerlandais, mais je connais celui des français: il est pas terrible.
Alors quitte à vouloir enseigner en anglais à l'université, faudrait peut-être penser à mieux l'enseigner AVANT, dès le plus jeune âge.
D'ailleurs si c'est concurrentiel les enseignants n'auraient pas trop leur mot à dire. Déjà cette année j'ai pu constater dans une assemblée la suppression de plusieurs matières, on n'a visiblement pas demandé aux enseignants leur avis il me semble. Alors si c'est un haut placé qui décide que les cours soient en anglais, il est clair que les enseignants devront s'y plier sans broncher. Ou si, ils pourront faire une grève
Enfin voilà je ne suis pas contre des cours en anglais, mais par pitié qu'on fasse quelque chose pour réhausser le niveau des français, et ce dès le plus jeune âge, si c'est pas trop demandé
Maintenant si les cours en anglais venaient à se généraliser dans plusieurs universités avant une progression signifitcative du niveau d'anglais des français: on serait dans le rouge. Je dis simplement qu'avant de vouloir rameuter les étrangers dans TOUTES les universités, il faudrait penser à se mettre au niveau. Bien sûr s'il s'agit d'une seule université, ça ne touche pas grand monde. Et franchement je ne connais pas le niveau des néerlandais, mais je connais celui des français: il est pas terrible.
Alors quitte à vouloir enseigner en anglais à l'université, faudrait peut-être penser à mieux l'enseigner AVANT, dès le plus jeune âge.
D'ailleurs si c'est concurrentiel les enseignants n'auraient pas trop leur mot à dire. Déjà cette année j'ai pu constater dans une assemblée la suppression de plusieurs matières, on n'a visiblement pas demandé aux enseignants leur avis il me semble. Alors si c'est un haut placé qui décide que les cours soient en anglais, il est clair que les enseignants devront s'y plier sans broncher. Ou si, ils pourront faire une grève
Enfin voilà je ne suis pas contre des cours en anglais, mais par pitié qu'on fasse quelque chose pour réhausser le niveau des français, et ce dès le plus jeune âge, si c'est pas trop demandé

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Re: Des cours en Anglais à l'université?
Effectivement, si cela touche tous les établissements universitaires, c'est idiot. Il faudrait se limiter a quelques unes. Pour l'enseignement des le plus jeune âge, je plussoie.Sov Strochnis a écrit : Patrick_NL> Oui si on veut jouer sur le marché concurrentiel, pourquoi pas. Là c'est un exemple d'UNE université, l'impact n'est donc pas sur TOUS les néerlandais.
Maintenant si les cours en anglais venaient à se généraliser dans plusieurs universités avant une progression signifitcative du niveau d'anglais des français: on serait dans le rouge. Je dis simplement qu'avant de vouloir rameuter les étrangers dans TOUTES les universités, il faudrait penser à se mettre au niveau. Bien sûr s'il s'agit d'une seule université, ça ne touche pas grand monde. Et franchement je ne connais pas le niveau des néerlandais, mais je connais celui des français: il est pas terrible.
Alors quitte à vouloir enseigner en anglais à l'université, faudrait peut-être penser à mieux l'enseigner AVANT, dès le plus jeune âge.
D'ailleurs si c'est concurrentiel les enseignants n'auraient pas trop leur mot à dire. Déjà cette année j'ai pu constater dans une assemblée la suppression de plusieurs matières, on n'a visiblement pas demandé aux enseignants leur avis il me semble. Alors si c'est un haut placé qui décide que les cours soient en anglais, il est clair que les enseignants devront s'y plier sans broncher. Ou si, ils pourront faire une grève![]()
Enfin voilà je ne suis pas contre des cours en anglais, mais par pitié qu'on fasse quelque chose pour réhausser le niveau des français, et ce dès le plus jeune âge, si c'est pas trop demandé
La télé devrait supprimer les versions françaises et ne garder que les vo avec sous-titres. Ici, les mioches regardent les dysney en VO et sont habitués a l'anglais des le plus jeune âge.
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
Et c'est valable aussi pour l'apprentissage du chinois, qui devrait être proposé en tant que langue vivante à par entière.
A l'heure de la mondialisation, parler Anglais ne signifie plus rien.
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
Je trouve cette phrase bizarre. Avant la mondialisation parler anglais ne servait finalement à rien, mais aujourd'hui.Steph a écrit : Et c'est valable aussi pour l'apprentissage du chinois, qui devrait être proposé en tant que langue vivante à par entière.
A l'heure de la mondialisation, parler Anglais ne signifie plus rien.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
le monde entier parle anglais.Steph a écrit : Et c'est valable aussi pour l'apprentissage du chinois, qui devrait être proposé en tant que langue vivante à par entière.
A l'heure de la mondialisation, parler Anglais ne signifie plus rien.
même les chinois.
Re: Des cours en Anglais à l'université?
ça n'a rien à voir!tisiphoné a écrit : tout est dit !!
il n'est pas question de cours d'anglais dans les universités,mais de cours de matière en anglais.
ils ne sont pas la pour enseigner l'anglais,mais pour enseigner la bio,la physique, ou la mécanique en anglais.
sinon je suis d'accord pour le reste,il est évident que l'anglais est très mal enseigné en primaire et secondaire.
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
personne n'a dit le contraire :roll:Fonck1 a écrit : ça n'a rien à voir!
il n'est pas question de cours d'anglais dans les universités,mais de cours de matière en anglais.
ils ne sont pas la pour enseigner l'anglais,mais pour enseigner la bio,la physique, ou la mécanique en anglais.
sinon je suis d'accord pour le reste,il est évident que l'anglais est très mal enseigné en primaire et secondaire.
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Re: Des cours en Anglais à l'université?
Oui oui, j'avais bien compris que c'étaient pas des cours d'anglais...
Enfin visiblement on s'est tous compris, et ça...c'est beau.
Enfin visiblement on s'est tous compris, et ça...c'est beau.

Re: Des cours en Anglais à l'université?
C'est magnifique.Sov Strochnis a écrit : Oui oui, j'avais bien compris que c'étaient pas des cours d'anglais...![]()
Enfin visiblement on s'est tous compris, et ça...c'est beau.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
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non, les cours en anglais ne sont pas attractifs
Le projet de loi Fioraso sur l'enseignement supérieur et la recherche, en discussion à l'Assemblée, prévoit des cursus en anglais. "Un pari osé et aggravant", juge le "Cercle des recteurs disparus". Tribune.
La communication autour de la discussion de la loi sur la "refondation de l'Ecole" est pratiquement passée inaperçue. A contrario tout le Landerneau de l'enseignement supérieur et sa périphérie s'agitent aujourd'hui à propos du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, qui est en cours d'examen à l'Assemblée nationale.
Qui peut se plaindre de cette focale? Personne, car enfin, c'est bien la première fois depuis la loi d'autonomie que l'on s'intéresse de près aux universités dans ce pays.
Les étudiants étrangers choisissent leur pays d'accueil selon leur intérêt pour sa culture
Présenter, comme mesure phare de cette nouvelle loi, l'idée prétendument innovante de faire des cours en anglais est un raccourci qui ne correspond en rien à la réalité. Avant d'agiter le torchon rouge de la protection de la langue française, qui par ailleurs est un vrai sujet que l'on ne saurait occulter, il faut rassurer nos concitoyens: des cours en anglais sont dispensés depuis bien longtemps déjà en cycle doctoral dans les établissements d'enseignement supérieur français. La bibliographie internationale est lue par tous les étudiants et elle est, pour l'essentiel, rédigée et discutée en anglais dans les laboratoires.
Prétendre que des cours en anglais vont servir d'attracteur aux étudiants étrangers est une imposture qui ne doit leurrer personne: les étudiants étrangers choisissent leur pays d'accueil selon leur intérêt pour sa culture; ils viennent aussi en France pour apprendre le français et par exemple, les étudiants qui sont accueillis dans le cadre européen des échanges Erasmus parlent français et anglais et la langue ne représente pas un problème pour eux.
Autour d'eux, chacun joue le jeu: enseignants, autres étudiants, responsables administratifs et tout le monde se comprend. Ils choisissent l'établissement d'accueil pour la qualité de la formation qu'ils peuvent y recevoir. Et, pour cela, il convient essentiellement d'installer nos universités dans le haut de la hiérarchie mondiale : c'est un challenge crucial, si nous voulons que les étudiants étrangers nous repèrent.
Absentéisme, niveau des bacheliers... les vraies raisons de l'échec
Comment peut-on, dans le même discours, prétendre qu'il faille faire des cours en anglais d'une part et se préoccuper de l'échec de 50% des étudiants en première année d'autre part? Tout cela apparaît parfaitement contradictoire. S'est on posé les vraies questions quant à l'origine de l'échec?
Au-delà de la mauvaise orientation et des procédures très perfectibles qui la jalonnent -c'est un fait incontestable -, il faut avoir enseigné en première année d'université pour comprendre ce qui ne convient pas. L'absentéisme d'abord, qui est un facteur d'échec critique. Les étudiants sont majeurs ; les universités n'ont pas vocation à les "pister" ni à aller les chercher chez eux, pour les obliger à assister aux cours. Ou alors, on change de modèle et on rend la présence obligatoire, ou on décrète une sélection à l'entrée à l'université.
Les associations étudiantes réclament -et elles ont raison-, qu'on leur fasse confiance sur cette question. Ce qui est acquis. Mais tout cela est incompatible avec la notion de présence obligatoire. L'université est ouverte à tous ; elle n'est régie par aucune sélection, mais, in fine, liberté reste aux étudiants -adultes majeurs- d'étudier. Clairement, il est difficile d'amener à la réussite des étudiants qui n'assistent pas aux enseignements. Les enseignants-chercheurs, déjà très polyvalents par ailleurs, ne savent pas faire de miracles en ce sens et c'est compréhensible! Il faut recréer le désir d'étudier chez ces jeunes.
Rajouter de l'anglais en tant que vecteur de communication: un pari osé et aggravant
Un autre facteur crucial d''échec réside dans le niveau scolaire des étudiants qui arrivent à l'université: il faut avoir le courage de mettre les mots sur ce phénomène. Les meilleurs, et on s'en réjouit, passent les examens ou des concours d'entrée pour d'autres établissements (écoles, filières sélectives) et les réussissent. Pour beaucoup d'autres, l'université est un pis-aller et il leur manquera toujours la motivation.
Pour peu qu'ils arrivent à l'université après avoir échoué une ou plusieurs fois à des concours, il leur faudra, pendant la première année, gérer le deuil de la formation qu'ils n'ont pas pu suivre. Enfin, d'autres viennent dans certaines filières de l'université non par choix, mais par défaut. Ils pensent que ces années sont un sas d'attente, en attendant une hypothétique motivation. Au total, si on conjugue la déception d'un échec, le manque de motivation pour la filière d'accueil et le niveau acquis en amont au lycée, on se trouve confrontés à des étudiants qu'il sera difficile d'impliquer au regard de l'exigence universitaire.
Et on demande pourtant aux enseignants-chercheurs de faire réussir ces étudiants. C'est mission impossible! Quand on sait qu'il suffit, pour certains concours en fin de première année d'université, de travailler -sans parler du contenu scientifique- la syntaxe des sujets de concours pour opérer la sélection, on ne peut que s'interroger sur les compétences et les connaissances acquises dans la scolarité en amont. La pauvreté du vocabulaire, les difficultés de compréhension des textes et la méconnaissance de la langue française sont des facteurs clairs de l'échec en première année. Y rajouter de l'anglais en tant que vecteur de communication devient dès lors un pari osé et aggravant.
Ce n'est pas l'enseignement en anglais qui rendra l'université française davantage lisible et attractive, mais bel et bien la qualité et l'excellence de sa recherche
Enfin, centrer le débat sur ces questions, c'est méconnaître totalement le monde universitaire. Que veut-on comme université ? Des grands lycées ? NON! L'université doit être le coeur de l'enseignement supérieur et de la recherche. On doit y construire le savoir par la recherche et le transmettre. Ce sont les enseignants-chercheurs qui doivent enseigner en première année à l'université, pour transmettre leurs envies, leurs passions et expliquer ce qui se passe dans la connaissance et la recherche.
Faire réussir les étudiants est un enjeu important, tout particulièrement dans les premières années, mais l'université doit aussi former par la recherche. Les écoles doctorales doivent reprendre leur place dans un paysage dont la nouvelle loi procède au nivellement par le bas. La formation doctorale, qui forme à la recherche et par la recherche, et qui doit certes s'améliorer et évoluer notamment en se tournant davantage vers l'entreprise, est un vrai facteur d'attractivité pour les étudiants étrangers et pour le rayonnement scientifique de la France.
D'ailleurs les étudiants étrangers ne s'y trompent pas, qui choisissent les laboratoires de recherche pour les accueillir, non pas en fonction de l'anglais qui y est dispensé (ou non), mais en fonction de la qualité de la recherche qui y est réalisée. Ils sélectionnent les laboratoires en fonction du Curriculum Vitae et de la notoriété de la personnalité scientifique susceptible de les accueillir et de les encadrer.
On leurre les étudiants et les parents
Ce n'est pas l'enseignement en anglais qui rendra l'université française davantage lisible et attractive, mais bel et bien la qualité et l'excellence de sa recherche. L'étudiant aujourd'hui, vient y chercher " une marque " et voudrait trouver un label d'excellence. Mais pas l'anglais.
En réalité, par cette velléité qui n'est qu'un épiphénomène, on leurre les étudiants, les parents, les parlementaires et d'autres. Cela ne fait-il pas penser à l'arbre qui cache la foret ?
La vraie question réside dans le manque de compétitivité de nos universités et dans leur relative faiblesse face à un contexte de concurrence mondiale. Pourtant, en son temps, la loi Pécresse avait posé un cadre très prometteur d'accélération de la visibilité et de la renommée internationales de notre enseignement supérieur sur lequel il aurait fallu s'appuyer. Elle avait également défini un contexte porteur de développement, en France, d'une culture de l'université "gagnante".
Hélas, on en est bien loin aujourd'hui avec un projet de loi qui ne parle ni d'international ni d'innovation, et qui, bien que ratifié, est déjà mort-né.
Par Navis Rector, the Captain of the Boat.
"Navis Rector" regroupe un "Cercle des recteurs disparus", composé de hauts fonctionnaires de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur.
Re: Des cours en Anglais à l'université?
J'ai lu sans doute un peu vite cette longue tribune mais je ne comprends pas trop le propos. Je ne pense que quiconque au gouvernement ait pensé résoudre les problèmes de l'université par cette histoire d'anglais.
Ouais, vous me direz, ils pensent résoudre le chômage avec les emplois d'avenir, concept particulièrement innovant où l'on confie des choses à faire à des gens qui ne savent rien faire.
Ouais, vous me direz, ils pensent résoudre le chômage avec les emplois d'avenir, concept particulièrement innovant où l'on confie des choses à faire à des gens qui ne savent rien faire.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
Re: non, les cours en anglais ne sont pas attractifs
tout le monde se comprends....dans un français forcé ou un anglais à la limite du pitoyable.tisiphoné a écrit :
Autour d'eux, chacun joue le jeu: enseignants, autres étudiants, responsables administratifs et tout le monde se comprend.
l'apprentissage est une chose,la communication une autre.
nous avons besoin de plus d'anglais dans nos facs,et plus d'anglais parlé par nos étudiants,qui ont un niveau extrêmement moyen,quand la plupart des pays européens ont des gamins déjà bilingues.
