Nouvel assassinat en Tunisie
Nouvel assassinat en Tunisie
La transition de la Tunisie vers la démocratie connaît de nouveaux soubresauts avec le meurtre en début d’après-midi de Mohamed Brahmi, chef d’un petit parti d’opposition de gauche, le Mouvement populaire. De quoi provoquer une crise de régime, comme avait failli le faire l’assassinat de Chokri Belaïd, avocat de gauche le 6 février dernier. Il s’agissait alors du premier meurtre politique connu d’un ressortissant tunisien dans son pays depuis l’indépendance, ce qui avait suscité des manifestations d’ampleur, la démission du gouvernement et le premier mouvement national de grève depuis des décennies.
Mohamed Brahmi, député de l’assemblée constituante, a été tué de onze balles tirées à bout portant par des inconnus devant son domicile. Avec ce deuxième meurtre en six mois « l’assassinat politique fait une entrée fracassante dans le vie tunisienne avec un fort risque de banalisation» et risque de « torpiller le processus démocratique et le redressement économique », explique aux Echos l’économiste Rhadi Meddeb, président de l’Institut de perspective économique du monde méditerranéen. Il estime que cet assassinat « impose une mobilisation de l’ensemble du monde politique, la formation d’un gouvernement d’union nationale ». L’économiste craint que cette nouvelle crise politique n’affaiblisse encore d’avantage la confiance des investisseurs, tant nationaux qu’internationaux, alors que le climat d’investissement s’avère déjà peu dynamique en raison des incertitudes liées à la transition et de la lenteur des travaux de l’Assemblée constituante. Cet évènement pourrait aussi avoir un impact sur le tourisme, un des principaux secteurs d’activité du pays.
Mohamed Brahmi, député de l’assemblée constituante, a été tué de onze balles tirées à bout portant par des inconnus devant son domicile. Avec ce deuxième meurtre en six mois « l’assassinat politique fait une entrée fracassante dans le vie tunisienne avec un fort risque de banalisation» et risque de « torpiller le processus démocratique et le redressement économique », explique aux Echos l’économiste Rhadi Meddeb, président de l’Institut de perspective économique du monde méditerranéen. Il estime que cet assassinat « impose une mobilisation de l’ensemble du monde politique, la formation d’un gouvernement d’union nationale ». L’économiste craint que cette nouvelle crise politique n’affaiblisse encore d’avantage la confiance des investisseurs, tant nationaux qu’internationaux, alors que le climat d’investissement s’avère déjà peu dynamique en raison des incertitudes liées à la transition et de la lenteur des travaux de l’Assemblée constituante. Cet évènement pourrait aussi avoir un impact sur le tourisme, un des principaux secteurs d’activité du pays.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: Nouvel assassinat en Tunisie
les islamistes eux,ne font pas dans la douceur.
- sebmbala
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Re: Nouvel assassinat en Tunisie
haaaa la revolution et sa petite touche de chaos qui la suis
on en a tué du monde et coupé des têtes pour la notre 
"De toute façon un jour ou l'autre ça pétera, alors en attendant autant péter dans la soie"- 'Le Patron' - Dieudonné.
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
Il n'y a aucun chaos dans tout ça, seulement une dictature islamiste qui élimine ses principaux opposants.
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
oui mais c'était ya longtemps,le monde a évolué quand même.sebmbala a écrit : haaaa la revolution et sa petite touche de chaos qui la suison en a tué du monde et coupé des têtes pour la notre
enfin,pas chez eux visiblement.
- Steph
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Re: Nouvel assassinat en Tunisie
Ils commencent à comprendre que la démocratie à la sauce occidentale, est le moins mauvais des systèmes.
"Il n'y a pas de bon et de méchant sur terre, seulement des riches et des pauvres" JP2
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
Oui, on commence avec les méthodes anciennes style Ben Ali et ça finit avec les méthodes modernes styles talibas et autres wahabbites.Johan a écrit : Il n'y a aucun chaos dans tout ça, seulement une dictature islamiste qui élimine ses principaux opposants.
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
1789 - ?
Est-elle finie ?
Je voyais un documentaire sur la tentative communiste de coup d'état en 1991, en URSS. Quand Gorbatchev fut enfermé durant deux ou trois jours en Crimée. Qu'avons-nous 21 ans plus tard ? Un bonhomme façonné coco !
Est-elle finie ?
Je voyais un documentaire sur la tentative communiste de coup d'état en 1991, en URSS. Quand Gorbatchev fut enfermé durant deux ou trois jours en Crimée. Qu'avons-nous 21 ans plus tard ? Un bonhomme façonné coco !
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
Talleyrand.
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... e-arme.phpTunisie : les deux opposants auraient été tués par la même arme
Le ministre de l'Intérieur tunisien accuse un salafiste radical, Boubaker Hakim, d'être impliqué dans les assassinats de Mohammed Brahmi, le député de l'opposition tué à Tunis, jeudi, et Chokri Belaïd, il y a moins de six mois.
Un même homme serait impliqué dans les deux assassinats politiques qui ont frappé l'opposition tunisienne à moins de six mois d'intervalle. Le ministre tunisien de l'Intérieur, Lofti Ben Jeddou, a annoncé vendredi qu'un salafiste radical du nom de Boubaker Hakim, déjà recherché pour contrebande d'armes venant de la Libye voisine, était le principal suspect dans l'assassinat de Chokri Belaïd, tué le 6 février dernier, et celui de Mohammed Brahmi, ce député d'une petite formation de gauche assassiné jeudi devant son domicile tunisois. «La même arme automatique de calibre 9 mm qui a tué Chokri Belaïd a aussi tué Mohammed Brahmi», a-t-il ajouté précisant que les autorités avaient identifié 14 salafistes, la plupart membres de l'organisation Ansar al Charia, qu'elles soupçonnent d'être impliqués dans l'assassinat de Belaïd. Il a ajouté n'avoir aucune preuve de l'implication d'un parti politique.
Fin février, près de trois semaines après la mort de Belaïd, Ali Larayedh, l'actuel chef du gouvernement, à l'époque ministre de l'Intérieur, avait annoncé que son meurtrier présumé avait été indentifié mais restait en fuite. Une intervention destinée à rectifier des informations émanant de sources policières indiquant que cet homme et le complice qui lui aurait permis de fuir à moto avaient été arrêtés. Larayedh avait aussi annoncé l'arrestation de quatre personnes, dont le conducteur du deux-roues en question. Les personnes arrêtées étaient déjà à l'époque qualifiées de «salafistes extrémistes».
«Ras-le-bol de l'incompétence de ce gouvernement»
Vendredi, des centaines de Tunisiens ont de nouveau manifesté dans la capitale pour réclamer la chute du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda. Les manifestants, des syndicalistes pour la plupart, ont défilé sur l'avenue centrale Habib Bourguiba, encadrés par un dispositif de sécurité.
Ils s'étaient rassemblés auparavant sur la place emblématique Mohammed Ali devant le siège de la puissante centrale syndicale (UGTT), qui a décrété une grève générale vendredi en signe de protestation. Brandissant des drapeaux de la Tunisie, les manifestants ont scandé des slogans contre Rached Ghannouchi, chef d'Ennahda, le qualifiant d'«assassin». «Le feuilleton des assassinats politiques n'aura pas une fin si ce parti reste encore au pouvoir», a lancé Ali Bouraoui, 25 ans. «Ras-le-bol de l'incompétence de ce gouvernement, ça craint le pire», renchérit Salima Baccar, une jeune étudiante de 21 ans.
Jeudi déjà, des manifestations avaient éclaté dans Tunis et en province dès l'annonce de l'assassinat de Brahmi, dispersées à coup de gaz lacrymogène dans la capitale et à Sidi Bouzid, ville natale du défunt et point de départ de la révolte de 2011. Des dizaines de jeunes ont tenté jeudi soir de camper devant le ministère de l'Intérieur pour un sit-in «jusqu'à la chute du régime», mais ils ont été délogés par la police.
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
c'est beau le salafisme,ca tue même les mecs de gauche!
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
ça donne même le droit de venir vivre en Europe 'et de faire sa propagande ou son terrorisme sans que les autorités les expulsent ou les mettent en prison.Fonck1 a écrit : c'est beau le salafisme,ca tue même les mecs de gauche!
Re: Nouvel assassinat en Tunisie
Tout dictateur qui se respecte devrait toujours avoir un salafiste à porté de main pour faire le sale boulot.Fonck1 a écrit : c'est beau le salafisme, ca tue même les mecs de gauche!
Sauf en Colombien, pour ça, ya les FARC


