La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

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La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par le parisien » 31 juillet 2013 20:07

D'abord, un petit rappel de la loi, ça fait pas de mal :
Accueil des gens du voyage : que prévoit la loi?

Alors que la polémique sur l'accueil des gens du voyage occupe une nouvelle fois la classe politique, la France est loin des objectifs qu'elle s'est fixée il y a treize ans.


Cela fait 13 ans, presque jour pour jour, que la France s'est fixé pour objectif de mettre fin aux "campements sauvages" de gens du voyage en mettant en place des aires d'accueil sur tout le territoire. Alors qu'une polémique oppose Christian Estrosi, qui a diffusé un "guide pratique" de gestion des gens du voyage, à Manuel Valls, qui a accusé le député-maire de Nice d'entretenir "des amalgames choquants", il apparaît que les aires d'accueil sont insuffisantes en France.

Que dit la loi?
La loi qui fixe les conditions d'accueil des gens du voyage est la loi Besson du 5 juillet 2000, du nom de Louis Besson, secrétaire d'Etat au logement de Lionel Jospin. Pour mettre fin aux "campements sauvages", elle impose aux communes de plus de 5.000 habitants de créer des aires d'accueil pour les populations itinérantes. Chaque département a pour obligation d'établir un schéma d'accueil, fixant pour chaque commune les travaux à réaliser, dans un délai de deux ans [C'est à dire que ça devrait êrtre fait depuis 2002 ndlr].

La circulaire d'application de cette loi distingue notamment deux grandes catégories de zones d'accueil : les aires d'accueil, généralement de 15 à 40 places, qui sont "destinées aux gens du voyage itinérants dont les durées de séjour dans un même lieu sont variables et peuvent aller parfois jusqu’à plusieurs mois", et les aires de grand passage, pour l'accueil de groupes jusqu'à 200 caravanes "convergeant vers les lieux de grands rassemblements traditionnels ou occasionnels" pour une courte durée.

Où en est-on?
Selon Manuel Valls, on est loin du compte. "Le taux de réalisation des aires d'accueil est à peine de 52%, il est de 29% pour les aires de grand passage", a indiqué mercredi le ministre de l'Intérieur, pour qui "nous ne pouvons plus accepter, treize ans après sa publication, que la loi Besson demeure en grande partie lettre morte".

Quels aménagements doivent être réalisés?
La circulaire d'application de la loi Besson et ses actualisations ultérieures précisent les contraintes d'aménagement. Les aires d'accueil, qui doivent être accessibles toute l'année (sauf pour des périodes de maintenances prévues à l'avance) pour permettre un séjour de longue durée, généralement neuf mois au maximum. Elles doivent être situées dans des zones urbaines afin de faciliter l'accès aux services urbains, et accessibles facilement pour les caravanees. En théorie, chaque emplacement de caravane est connecté à l'eau, à l'électricité, et aux égouts. Les espaces collectifs doivent comporter au minimum un bloc sanitaire pour cinq places de caravane, avec au moins une douche et deux WC. Les aires de grand passage, prévues pour des séjours plus courts (quelques jours à quelques semaines), ont des règles plus souples : elles peuvent se situer en périphérie des agglomérations, et les conditions de distribution de l'eau, de l'électricité, la distribution des systèmes d'assainissement sont moins contraignantes. Un dispositif de ramassage des ordures doit toutefois pouvoir être mobilisé lors de la présence des groupes.

Quel est le coût pour les communes?
L'obligation faite aux communes de mettre en place ces équipements s'accompagne d'une aide financière de l'Etat, qui subventionne 70% de la dépense totale hors taxe, dans la limite de 15.245 euros par place de caravane pour les nouvelles aires d'accueil, 9.147 euros par place réhabilitée dans les aires d'accueil existantes, et 114.336 euros par opération pour les aires de grand passage.

Qu'est-ce qui va changer?
Le député PS Dominique Raimbourg, rapporteur d'une proposition de loi sur la situation des gens du voyage, a indiqué mardi sur Europe 1 qu'il proposerait "un mécanisme coercitif (…) qui vise à ce qu'on puisse prendre l'argent à la commune qui refuse absolument" les aires d'accueil. Mercredi, Manuel Valls a ajouté qu'il prévoyait le "renforcement du pouvoir des préfets, autorisés à prendre les mesures nécessaires à la réalisation des aires". En contrepartie, la loi devrait élargir les pouvoirs des maires, qui pourront évacuer plus facilement les campements illégaux. Pour l'heure, ils ne peuvent le faire avec le soutien de la force publique qu'en cas d'atteinte à l'ordre public. Dominique Raimbourg propose aussi que le préfet puisse prendre un arrêté d'expulsion à peine 24 heures après l'occupation illicite d'un terrain, ajoutant "qu'il y a bien des moyens avant que les hélicoptères et les préfets arrivent".
http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/A ... loi-619802


Le business des aires d’accueil de gens du voyage

Au cœur de polémiques de la part des élus de droite ces dernières semaines, ces espaces sont en partie gérés par des prestataires privés qui brassent des millions d'euros d'argent public.


Corvée pour de nombreux maires, comme l'a encore démontré l'escalade polémique des élus de droite ces dernières semaines, l'accueil des gens du voyage est aussi un business. Si la majorité des aires allouées aux gens du voyage sont administrées directement par les municipalités et quelques associations, le fonctionnement de 40% d’entre elles a été délégué à des sociétés privées. Depuis la publication de la loi Besson en 2000, qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants à se doter de ces équipements, une poignée d’entrepreneurs se sont engouffrés dans la brèche et ont créé des PME qui brassent aujourd’hui des dizaines de millions d’euros d’argent public. Le coût de gestion d’une aire est très variable, mais peut facilement dépasser une centaine de milliers d’euros par an pour les plus grosses d’entre elles.

La Cour des comptes leur a consacré un large chapitre de son rapport sur les gens du voyage fin 2012. Et conclut qu’il est «nécessaire que l’Etat s’implique dans ce secteur d’activité encore inorganisé et en fort développement, qui n’est pas exempt de risques pour les finances publiques et la qualité du service rendu aux usagers.»


«Ah bon, c’est géré ces aires d’accueil ?»

Fondée en 2003 par l'entrepreneur lyonnais à fibre sociale Alain Sitbon, la société SG2A L'Hacienda emploie 250 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 10 millions d’euros. Précurseur en la matière et longtemps leader du créneau, L'Hacienda est en charge de 200 aires réparties dans toute la France, et a été récemment rachetée par le groupe Saur, numéro 3 de l’eau en France, qui administre par ailleurs aussi bien des campings que des crématoriums pour le compte de collectivités.

Richard Arnould, le directeur de L'Hacienda, nous fait visiter une de ses aires, à Sannois (Val-d’Oise). En route, il revient sur les idées reçues autour de son activité : «Souvent les gens me disent "ah bon, c’est géré ces aires d’accueil ?" Je passe mon temps à expliquer mon job à ceux qui ne comprennent pas comment on peut faire du business avec les gens du voyage...»

L’aire de Sannois est située aux abords directs de la ville. Une exception. « La plupart du temps, c’est caché au fin fond de la zone industrielle, derrière la déchetterie. Là, on voit que la municipalité a fait un effort. C’est un peu la version "premium" de ce qu’on gère», remarque Richard Arnould. Effectivement, l’aire fait figure de modèle - bien entretenue, agréable, ombragée, proche des commerces et des services publics. Les familles qui vivent ici sont installées depuis septembre, et leurs enfants scolarisés dans l’école du quartier. Au milieu des vieilles caravanes et des Twingo qui ont bien une quinzaine d’années, deux ados se rafraîchissent dans une petite piscine gonflable, pendant qu’une dame âgée nettoie méticuleusement son emplacement. «On est bien ici, dit Marie Thérèse. Avant on vivait dans la boue des terrains vagues, sans eau ni électricité et en plus on se faisait engueuler.»


Les agents d’accueil, cerbères à tout faire

Contrairement aux idées reçues, l’utilisation d’une aire d’accueil n’est pas gratuite. Les familles louent les emplacements à la journée (à Sannois c'est 3 euros par jour) et payent l’eau et l’électricité, à des tarifs souvent bien supérieurs à la normale. Comme le remarque la Cour des comptes, les niveaux de tarification «sont disparates, parfois difficiles à expliquer et à l’origine d’inégalités de traitement entre usagers». Ils vont de la gratuité dans certains départements (comme les Côtes-d'Armor) jusqu'à une dizaine d'euros par jour, accompagnés de cautions volontairement prohibitives dans certains cas.

C’est à «l’agent d’accueil» de recouvrer les paiements et de faire respecter le réglement intérieur. Bien souvent un sacerdoce, qui demande un certain tact. «Les agents stricts, anciens militaires ou policiers, ça ne marche pas, explique Gaetan Cavaignac, responsable territorial à L'Hacienda. Il faut être dans le dialogue permanent parce que si on est dans le rapport de force, on perd. Ils sont bien plus forts que nous dans ce registre-là. Agent d’accueil, c’est un feeling, faut pas devenir "complice" et se faire manipuler pour autant, mais on est pas gardiens de la paix non plus.»

Les agents d’accueil sont à la fois régisseur du Trésor public, électricien, écrivain public, assurant la maintenance et l’entretien de l’aire tout en jouant les médiateurs et les gardiens. Le turn-over est important - «sur certaines aires, il y a des agents qui ne tiennent pas trois heures» - et le recrutement difficile, vu la diversité des compétences à réunir. D’autant plus qu’aucune formation n’existe pour ce nouveau métier, non reconnu par la fonction publique et pas encore identifié par Pôle Emploi. Anne-Charlotte, l’agent en charge de l’aire de Sannois, a trouvé son poste sur LeBonCoin.fr, après un BEP hôtellerie. Elle gagne 1 800 euros et a été formée par L'Hacienda en quelques mois. De nombreux d’agents d’accueil sont cooptés. Pour les magistrats de la Cour des comptes, il s’agit d’un «métier spécifique à mieux organiser et professionnaliser».


Direction une seconde aire, à Plaisir (Yvelines). Changement de décor. Au bord d’une route passante, l’emplacement se présente comme un grand parking bétonné, écrasé par le soleil, avec quelques bordures de végétations jaunies. Les tentes de jardin clouées dans le bitume offrent les seuls points d’ombre. «Une petite aire d’accueil, entre 12 et 24 places, c’est de l’ordre d’un million d’euros à construire. Certains maires choisissent donc la formule "strict minimum". Mais c’est loin d’être la pire. Il y a des aires qu’on a presque de honte de gérer tellement elles sont peu adaptées. Nous, on fait avec ce que la municipalité nous donne.»


«Prestataires peu scrupuleux»

Si L'Hacienda et son principal concurrent Vago font plutôt figure de bons élèves, certains gestionnaires sont accusés par les associations de rogner au maximum sur l’entretien pour se dégager une confortable marge à partir de la manne publique versée par les collectivités. «J’ai conscience que certains prestataires peu scrupuleux dévoient la réglementation», a déclaré Cécile Duflot lors du colloque sur les gens du voyage organisé par les parlementaires socialistes à l’Assemblée le 17 juillet.

La société Gens du Voyage, basée à Marseille, est montrée du doigt par la Cour des comptes. «Le chiffre d’affaires de la GDV, constitué à plus de 80 % de fonds publics, a sensiblement augmenté au cours des dernières années. En 2009, près d’un tiers de ce chiffre d’affaires (3,25 millions d'euros) est revenu sous forme de rémunération ou de distribution de dividendes à la gérante de la société et n’a pas été réinvesti dans l’activité.»

Quelques mois avant la publication du rapport, un article paru dans Charlie Hebdo s’était penché sur «le juteux business des aires d’accueil», accusant GDV, par ailleurs critiquée par les associations pour la gestion «sécuritaire» de la vingtaine d’aires sous sa responsabilité, de s’en mettre «plein les poches, légalement mais dans des proportions insoupçonnées».


Romain Klumpp, en charge de la communication de l’entreprise, réfute les allégations : «L’article précise bien que tout est fait "légalement". Il n’y a rien à ajouter. Si on fait des bénéfices, c’est qu’on fait bien les choses. Nous, on a jamais demandé de rallonges aux collectivités. Sur nos terrains, il n’y a ni impayés, ni dégradations, ni dépassement du temps de séjour. Contrairement à ailleurs. Nous, on sait parler aux gitans et se faire respecter, et c'est réciproque.» Un ancien employé affirme pourtant le contraire. «Pour ce qui est de l’entretien de l’aire, chaque euro, chaque poste économisé, c’est de l’argent qui va directement dans la poche du prestataire. On attend des jours pour leur remettre l’électricité quand il y a une panne, et on leur fait payer des sommes délirantes pour de soi-disant dégradations, comme 200 euros pour un étendoir à linge !»


Entretien minimum et liste d'indésirables

L’entretien minimum des aires a un autre avantage : dissuader les voyageurs de s’y arrêter, d’autant plus quand les tarifs sont élevés. «GDV bosse généralement avec les élus qui ne veulent pas de gens du voyage sur leur commune, notamment dans le Sud, assène l'ancien agent de GDV. L’aire est un alibi pour pouvoir mieux les virer. On interdit l’accès des aires à des familles entières sur la base de listes nominatives, pour des soi-disant troubles ou dettes. Généralement, rien n'est avéré, que ce soit pour les vols ou dégradations. Il n’y a pas de dépôt de plainte, c’est juste l’avis du gardien. Il y aussi une liste noire des familles, basée sur leur simple réputation» ajoute-t-il. Libération a pu attester effectivement de l'existence de listings de dettes nominatifs mais pas de «liste noire». «Nous avons effectivement quatre familles interdites de séjour, répond Romain Klumpp. Ces personnes avaient agressé une de nos conseillères sociales. Pour le reste, nous nous basons sur les réglements intérieurs rédigés par les municipalités».

Ces réglements intérieurs sont au centre des revendications des «voyageurs», dont l’Association nationale des gens du voyage catholique (ANGVC). Pour son délégué général, Marc Béziat, «ils sont rédigés en bonne intelligence avec les prestataires. On y remarque des dispositions qui ont un esprit d’ingérence très fort sur la vie des familles. On va prendre les cartes grises des caravanes par exemple, ce qu’aucun policier ou gendarme ne ferait. On parque les gens tout en les poussant à partir. Dans certains cas, c'est plus un lieu de gardiennage qu’un lieu d’habitat.» A titre d’exemple, GDV se targue d’avoir des agents d’accueil en poste vingt-quatre heures sur vingt-quatre, 7 jours sur 7.

Si l’activité des gestionnaires privés n’est pas remise en cause par les autorités, ces derniers apportant un savoir-faire souvent bienvenu aux municipalités, la ministre du Logement a fait part de sa volonté d'assainir le secteur. A l'heure actuelle, selon Cécile Duflot, «la gestion des aires d’accueil ne garantit ni la conformité des aménagements aux normes techniques, ni l’utilisation efficiente des fonds publics». L'harmonisation des durées de séjour, de la tarification et des réglements intérieurs est une priorité pour empêcher certaines aires de se devenir de simples «alibis» inoccupés. Qui sont souvent à l'origine des installations illicites qui enragent tant les élus.
http://www.liberation.fr/societe/2013/0 ... age_920807


En clair, une loi qui n'est pas respecté, des idées reçues sur la gratuité des prestations, et dans certain cas des prestataires qui rechignent sur la qualité du service fourni et se gavent sur les tarif, parfois pour s'en mettre plein les poches, parfois -avec la complicité de la commune- pour chasser les occupants et faire comprendre à d'éventuel occupants qu'ils ne sont pas les bienvenus.
Et après on s'étonne que les gens du voyage ne soit pas pleinement satisfait des conditions de leur séjour :siffle:

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Kelenner
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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par Kelenner » 31 juillet 2013 20:44

Un rappel qui ne fait pas de mal, merci Johan !

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par LOFOTEN » 31 juillet 2013 21:20

Comme l'immigration n'est pas contrôlable (suivant l'OCDE..) les gens du voyage n'ont plu....cette population (française je précise) croit (de croitre ) a vitesse exponentielle ..il suffit de voir année après année les problèmes engendrés dans les villes et communes . Surtout avec les regroupement "vie et lumiére".
Remarquez que je ne parle pas ici de revenus . Car là c'est un autre problème .

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par Patrick_NL » 31 juillet 2013 21:43

LOFOTEN a écrit : Comme l'immigration n'est pas contrôlable (suivant l'OCDE..) les gens du voyage n'ont plu....cette population (française je précise) croit (de croitre ) a vitesse exponentielle ..il suffit de voir année après année les problèmes engendrés dans les villes et communes . Surtout avec les regroupement "vie et lumiére".
Remarquez que je ne parle pas ici de revenus . Car là c'est un autre problème .
Comme l'immigration n'est pas contrôlable (suivant l'OCDE...) les gens du voyage n'ont plu.....? Je ne vois pas la relation entre les deux.
Le rapport de l'OCDE ne dit pas que l'immigration est incontrôlable mais que la sélection est difficile ( les mots ont un sens).
Ce même rapport n'a aucune raison d'aborder la question des gens du voyage qui sont Français. La relation entre les deux sujets m'échappe.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par Fonck1 » 31 juillet 2013 22:03

j'ai quand même l'impression que cet article ne parle que d'aires organisées pour des gens organisés et respectueux de la loi.

je n'y ai rien vu de mentionné sur les terrains squattés,aires sauvages,ensembles ou l'on vole électricité et eau.

je trouve que l'on parle aussi beaucoup de lois,mais pas beaucoup de devoirs.

encore une fois,ceux des gens du voyage qui se comportent bien,n'ont probablement aucun problème à être reçus....dans les trop peu nombreuses aires,probablement.

la chienlit reste devant la porte,pour changer.
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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par le parisien » 31 juillet 2013 23:38

Fonck1 a écrit : j'ai quand même l'impression que cet article ne parle que d'aires organisées pour des gens organisés et respectueux de la loi.

je n'y ai rien vu de mentionné sur les terrains squattés,aires sauvages,ensembles ou l'on vole électricité et eau.
Cela s'explique par un chiffre : 48% des communes n'ont pas d'aires


Fonck1 a écrit :encore une fois,ceux des gens du voyage qui se comportent bien,n'ont probablement aucun problème à être reçus....dans les trop peu nombreuses aires,probablement.

la chienlit reste devant la porte,pour changer.
La plupart des "incidents" on lieu dans le Sud, le Sud-Est plus précisément. Hors, c'est précisément la région où l'on trouve le plus d'aires insalubres, de communes qui s'arrangent avec les gestionnaires pour rendre les aires peu accueillantes. Quand elle proposent de aires, lesquelles sont encore plus rares là bas que dans le reste du pays.
Au fond, le problème est le même que celui des banlieue : des gens qui se sentent rejetté par ce pays, par les autres gens à proximités de qui ils se sont installés et qui réagisse par vengeance envers ce sentiment (justifié) de rejet.

Quand on se sent accueillis, respectés, en retour on respecte les lieux et le gens. Quand on se sent rejeté et méprisé...

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par Rananen » 31 juillet 2013 23:53

cette histoire est très clair depuis le début , si les maire respectez la loi il n y aurait pas d occupation sauvage !

c est donc les maire les coupables !

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par sanka » 01 août 2013 00:13

C est pas aussi simple.

Ca sert a rien de blamer un tel ou un tel autre....

Parce que, apres le blame, le probleme lui, est toujours la.

Juste que, y a des villes qui ont les moyens, et y a les pauvres.....

c est tout.

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par le parisien » 01 août 2013 00:50

L'obligation faite aux communes de mettre en place ces équipements s'accompagne d'une aide financière de l'Etat, qui subventionne 70% de la dépense totale hors taxe, dans la limite de 15.245 euros par place de caravane pour les nouvelles aires d'accueil, 9.147 euros par place réhabilitée dans les aires d'accueil existantes, et 114.336 euros par opération pour les aires de grand passage.
Le coût de gestion d’une aire est très variable, mais peut facilement dépasser une centaine de milliers d’euros par an pour les plus grosses d’entre elles.
En clair, l'état finance 70% des travaux de création d'une aire et leur entretien n'est que de qques dizaines de milliers d'euros, c'est pas ça qui va gréver le budget d'un commune.

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par Crapulax » 01 août 2013 06:21

Dans un rapport récent sorti sur les aires de repos,les terrains pour les gens de la communauté du voyage et autres lieux destinés à cette population,alors que je n'en doutais pas un seul instant,la Haute-Vienne fait parti des 23% des départements à remplir les conditions requises d'accueil,de services et d'équipements pour les populations nomades. :cool:

Ici on ne prend personne pour des parias.(Du reste ce fut utile,cf l'histoire de France).
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par avrilou » 01 août 2013 09:24

:super:
Je pense que Johan a parfaitement exposé la situation!
:icon_clap:

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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par Fonck1 » 01 août 2013 10:10

Johan a écrit :Cela s'explique par un chiffre : 48% des communes n'ont pas d'aires
moi je veux bien,mais je pense qu'encore,dans certains cas,la mise a disposition est compliquée.
a montpellier,il y a trois grandes aires pour les gens du voyages,dont une toute neuve,poubelles ramassées.
ça n’empêche pas un énorme camp de romanichels qui squattent un terrain privé sur les bords de l'autoroute,et qui ne fait que grandir,et au moins deux ou trois autres camps sauvages installés "comme ils le veulent" aux alentours.

a noter qu'ils ont détruits les cités de de la grappe de gitans sédentaires,pour mettre la nouvelle mairie,en retour,on leur a construit au frais du cont-tribuable des maisonnettes toutes neuves,qui en moins de dix ans,sont dans un état de délabrement avancé....je ne parle même pas des carcasses de voitures autour et autres déchets,ils s'en sont même pris à la caserne de pompiers a proximité parce une fois,un pompier leur avait dit un truc qui leur avaient pas plu.

La plupart des "incidents" on lieu dans le Sud, le Sud-Est plus précisément. Hors, c'est précisément la région où l'on trouve le plus d'aires insalubres, de communes qui s'arrangent avec les gestionnaires pour rendre les aires peu accueillantes. Quand elle proposent de aires, lesquelles sont encore plus rares là bas que dans le reste du pays.
Au fond, le problème est le même que celui des banlieue : des gens qui se sentent rejetté par ce pays, par les autres gens à proximités de qui ils se sont installés et qui réagisse par vengeance envers ce sentiment (justifié) de rejet.

Quand on se sent accueillis, respectés, en retour on respecte les lieux et le gens. Quand on se sent rejeté et méprisé...
quand un maire leur met a disposition un terrain,gratuit,qui évidement ne leur plait pas (c'est qu'ils sont susceptibles et qualitatifs les pauvres),ils vont se servir eux même.
parce tu comprends,les gens du voyage en plus de la gratuité,exigent un standing.
ça n'est pas blanc ou noir cette affaire,c'est compliqué.
il y a aussi les gens du voyage et les incivilités autour et la délinquance, "ce sont nos meilleurs clients" dit mon frère gendarme.
Après je sais également qu'il y en a qui travaillent,font des chantiers (déclarés dans quelles mesures,je ne le sais)et sont tout a fait honnêtes.

mais il ne faut pas se voiler la face hein....
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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par sosthene » 01 août 2013 10:15

Il y a quelque choses que je n'arrive pas à comprendre ,pourquoi ces gens qui ont le droit de vivre n’achète pas des terrains et ne les équipe pas?après tout c'est à eux de se prendre en main ,je vois pas pourquoi je paierais pour eux ,personne ne paye pour moi,je paye mon foncier etc etc.

le parisien
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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par le parisien » 01 août 2013 11:18

sosthene a écrit :je vois pas pourquoi je paierais pour eux
Payer quoi ?! Les aires sont payantes, de même que l'eeau et l'électricité.
Fonck a écrit :ça n'est pas blanc ou noir cette affaire,c'est compliqué.
Ca te va bien de dire ça, toi qui leur trouve tous les torts...

LOFOTEN
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Re: La réalité sur les gens du voyages et les aires d'accueil

Message par LOFOTEN » 01 août 2013 11:25

Johan a écrit : Payer quoi ?! Les aires sont payantes, de même que l'eeau et l'électricité.
Ca te va bien de dire ça, toi qui leur trouve tous les torts...
Un conseil : sort de ton clavier...et de chez toi . Et vérifie tes dires avant de poster !

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