En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
- Patrick_NL
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En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Mais qu’est-ce que le ministère de l’éducation nationale a contre l’histoire ? Après la lamentable suppression de l’histoire-géographie par le gouvernement de Nicolas Sarkozy (heureusement remise en question), les programmes sont soit conçus de manière ubuesque soit charcutés, comme à cette rentrée.
http://www.lemonde.fr/education/article ... 73685.html
En 2012, c’était déjà le programme de Première qui avait subi des coupes. Là, il semble qu’une grande partie des enseignants se plaignaient de la lourdeur du programme puisque, selon le Monde, « cinq syndicats – aux tendances très diverses – avaient lancé une pétition pour dénoncer ‘un survol indigeste de thèmes qui s’enchaînent à un rythme effréné’ ». Du coup, les ciseaux ont frappé : sur l’échafaud du programme de Troisième, la première partie sur le 20ème siècle, et l’évolution du capitalisme et du système de production. En Terminale, c’est la construction européenne et le Général de Gaulle qui sont sacrifiés pour garder du temps pour les guerres mondiales et les régimes totalitaires.
Il semble effarant de choisir de couper la partie sur le capitalisme en Troisième en pleine crise, et qui pouvait servir d’introduction à l’économie. Concernant les coupes du programme de Terminale, il semble étonnant de supprimer la partie sur l’Europe, à moins de vouloir cacher sa faillite et zapper le Général de Gaulle est particulièrement étonnant du fait de la Cinquième République. Et outre, le débat persiste entre les partisans d’une histoire chronologique (aujourd’hui, on étudie séparément la Seconde Guerre Mondiale et la vie politique française de 1940 à 1946) et sur les priorités du ministère.
http://www.gaullistelibre.com/2013/09/e ... .html#more
http://www.lemonde.fr/education/article ... 73685.html
En 2012, c’était déjà le programme de Première qui avait subi des coupes. Là, il semble qu’une grande partie des enseignants se plaignaient de la lourdeur du programme puisque, selon le Monde, « cinq syndicats – aux tendances très diverses – avaient lancé une pétition pour dénoncer ‘un survol indigeste de thèmes qui s’enchaînent à un rythme effréné’ ». Du coup, les ciseaux ont frappé : sur l’échafaud du programme de Troisième, la première partie sur le 20ème siècle, et l’évolution du capitalisme et du système de production. En Terminale, c’est la construction européenne et le Général de Gaulle qui sont sacrifiés pour garder du temps pour les guerres mondiales et les régimes totalitaires.
Il semble effarant de choisir de couper la partie sur le capitalisme en Troisième en pleine crise, et qui pouvait servir d’introduction à l’économie. Concernant les coupes du programme de Terminale, il semble étonnant de supprimer la partie sur l’Europe, à moins de vouloir cacher sa faillite et zapper le Général de Gaulle est particulièrement étonnant du fait de la Cinquième République. Et outre, le débat persiste entre les partisans d’une histoire chronologique (aujourd’hui, on étudie séparément la Seconde Guerre Mondiale et la vie politique française de 1940 à 1946) et sur les priorités du ministère.
http://www.gaullistelibre.com/2013/09/e ... .html#more
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
- sebmbala
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
bah oui mais c'est normal, faut bien un mois de programme sur la seconde guerre mondiale pour faire culpabiliser les petit français d'aujourd'hui d’être les héritiers d'enfoiré ... et les rendre éternellement redevable des malheurs du monde ...
donc plus de place pour étudier le passage sur la réconciliation des peuples et la construction de l’Europe

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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Tant que les programmes seront établis par les politiques et non pas par les historiens (en liaison avec les profs)...
Comme d'habitude, les gens véritablement concernés n'ont pas dû être consultés
"Vous voulez alléger les programmes ? D'accord, je prends mon chapeau et je tire au sort des chapitres..."

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Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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- Patrick_NL
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
je tire au sort des chapitres serait stupide mais c'est pire que cela les choix sont idéologiques.sacamalix a écrit : Tant que les programmes seront établis par les politiques et non pas par les historiens (en liaison avec les profs)...
Comme d'habitude, les gens véritablement concernés n'ont pas dû être consultés![]()
"Vous voulez alléger les programmes ? D'accord, je prends mon chapeau et je tire au sort des chapitres..."![]()
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Tu le connais le programme avant de prétendre qu'il y a un mois sur la 2nde Guerre Mondiale ?sebmbala a écrit : bah oui mais c'est normal, faut bien un mois de programme sur la seconde guerre mondiale pour faire culpabiliser les petit français d'aujourd'hui d’être les héritiers d'enfoiré ... et les rendre éternellement redevable des malheurs du monde ...donc plus de place pour étudier le passage sur la réconciliation des peuples et la construction de l’Europe
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Le problème quand on aborde l'Histoire de manière chronologique, c'est qu'il y aurait des choses à dire sur Athènes, sur Rome et sur la période médiévale que l'on pourrait évoquer devant des élèves de 1ère et de Terminales mais que des élèves de 6ème et de 5ème ne sont pas à capables de comprendre.
D'autre part, une question se pose : Faut-il étudier Napoléon ou l'Empire ? Louis XIV ou l'Absolutisme ? Vercingétorix ou la civilisation gallo-romaine ? L'homme ou le système ?
En plus, de no jours les enseignant doivent être prudents : parler de "Nos ancêtres les Gaulois devant un classe Mamadou, Khadija, Minh et Jacinta, c'est peut-être pas la meilleure approche,. Pas plus que ne le serait celle qui consisterait à parler de la Bataille de Poitier comme d'une grand victoire des Francs contre des barbares arabes
On doit pouvoir continuer à parler de ces événements, ces faits, d'évoquer leur portée, de dire pkoi ce sont des événement important das l'Histoire du pays et de la nation sans pour autant tomber dans le manicheïsme.
Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
C'est comme ça qu'ici, les jeun's croient que Charles de Gaulle, c'est un parking. 
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Cela n'a rien de nouveau, Desproges lui-même en parlait déjà en 86
Notamment à 2'22"
Notamment à 2'22"
Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Bah , y'a qu'à supprimer l'histoire ou la mettre dans les matières facultatives. Entre une heure de sport et une heure d'histoire sujette à interprétation, qui gonfle et qui ne sert à rien, mon choix est vite fait. Faut pas vivre dans le passé.
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
C'est exactement la vision des idéologues au pouvoir. Les peuples sans culture ne retiennent pas les leçons de l'histoire et sont plus faciles a gouverner.apolitique a écrit : Bah , y'a qu'à supprimer l'histoire ou la mettre dans les matières facultatives. Entre une heure de sport et une heure d'histoire sujette à interprétation, qui gonfle et qui ne sert à rien, mon choix est vite fait. Faut pas vivre dans le passé.
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Je crois que l'education Francaise se veu trop generaliste, L'approche de l'education nationale, ne doit pas etre de voulior tout apprendre a tous mais d'apprendre ce qui sera necessaire a l'eleve pour s'epanouir sur le plan professionel dans le futur. La demarche doit etre plus pragmatique que theorique.Patrick_NL a écrit : C'est exactement la vision des idéologues au pouvoir. Les peuples sans culture ne retiennent pas les leçons de l'histoire et sont plus faciles a gouverner.
Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Le peuple est tout à fait à même d'aller se cultiver et d'aller faire des recherches sur les points qu'il a envie d'approfondir. Quand aux leçons de l'histoire elles sont sujettes à interprétation et donc sujettes à caution de la part de ceux qui les donnent.Patrick_NL a écrit :
C'est exactement la vision des idéologues au pouvoir. Les peuples sans culture ne retiennent pas les leçons de l'histoire et sont plus faciles a gouverner.
Quand j'ai vu en tant que parent, les imbécilités que l'on essayait d'imposer à mes enfants, il m'a souvent fallu me contenir pour ne pas aller exprimer ma colère.
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Le peuple est tout à fait à même d'aller se cultiver et d'aller faire des recherches .Une condition toutes fois qu'il en ait pris l'habitude des l'école. La paresse intellectuelle est toujours encouragée par les régimes qui veulent un peuple docile. Du pain, des jeux, TF1.
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Crois tu que l'ecole puissse forcer les paresseux a apprendre des choses qui ne les interressent pas?Patrick_NL a écrit : La paresse intellectuelle est toujours encouragée par les régimes qui veulent un peuple docile. Du pain, des jeux, TF1.
C'est tres difficile alors autant se concentrer uniquement sur ce qui leur sera benefique pour leur future vie professionelle.
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Les bons profs ne forcent pas, ils intéressent. Ce n'est pas en démissionnant que l'on progresse.NSC a écrit : Crois tu que l'ecole puissse forcer les paresseux a apprendre des choses qui ne les interressent pas?
C'est tres difficile alors autant se concentrer uniquement sur ce qui leur sera benefique pour leur future vie professionelle.
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Re: En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine
Il ne s'agit pas de demissioner mais de se concentrer sur l'utile et de le rendre agreable.Patrick_NL a écrit : Les bons profs ne forcent pas, ils intéressent. Ce n'est pas en démissionnant que l'on progresse.