Beaubourg bis se situe à Metz; ville de l'est de la France.
Dans mon quotidien, un titre ce matin : le Centre Beaubourg de Metz en manque cruel de clients.
Voilà; c'est fait. Le gaspillage a bien eu lieu. Beaucoup de français le prévoyaient, dont moi. Ce n'était difficile. Au lieu de construire sur l'ile Seguin (ex Régie Renault de Boulogne) un complexe important de logements bon marché, nos élus, nos technocrates, bref nos imbéciles ont préféré construire un musée dans une ville comparable à Brest, ma ville.
On fait quoi ? :roll:
Beaubourg bis.
Beaubourg bis.
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
Talleyrand.
Re: Beaubourg bis.
Déjà pour se prononcer, il faudrait un peu plus d'infos et données avec un peu plus d'objectivité...
Mais déjà une question : Qui a décidé ça ? J'imagine que ça vient du ministre de la Culture de l'époque, à savoir Jean-Jacques Aillagon, lequel était un natif de Metz... Tout ça avec la bénédiction de Chirac, Raffarin, Longuet (à l'époque, président du Conseil Régional de Lorraine), Phillipe Leroy (alors président du Conseil Général de Moselle) et Jean-Marie Rausch (alors Maire de Metz). Tous des élus UMP...
Mais déjà une question : Qui a décidé ça ? J'imagine que ça vient du ministre de la Culture de l'époque, à savoir Jean-Jacques Aillagon, lequel était un natif de Metz... Tout ça avec la bénédiction de Chirac, Raffarin, Longuet (à l'époque, président du Conseil Régional de Lorraine), Phillipe Leroy (alors président du Conseil Général de Moselle) et Jean-Marie Rausch (alors Maire de Metz). Tous des élus UMP...
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Patrick_NL
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Re: Beaubourg bis.
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture réunit ce mardi plusieurs élus lorrains pour évoquer le cas Pompidou-Metz. L’implication de la ministre n’est pas anodine. Sa place dans la campagne municipale à Metz alimente toutes les conversations.
ministre dévoilera vers 16h les conclusions de cette réunion qui se tient demain après-midi au ministère de la Culure à Paris. Parmi les invités de cette réunion de crise, les partenaires financiers qui permettent au musée de vivre. La Région Lorraine qui donne une enveloppe annuelle de 4 millions d’euros avait menacé la semaine dernière de couper une partie ou la totalité de son implication dans le fonctionnement du Beaubourg messin.
L’objet de la polémique s’il est culturel, est aussi financier et politique. Aurélie Filippetti avait dénoncé l'absence de collections permanentes au Centre Pompidou-Metz. Cela peut créer «une certaine déception chez les visiteurs qui viennent dans une période sans expositions temporaires» selon la ministre, très attachée à la Loraine et notamment à Metz où elle pourrait être inscrite sur la liste du maire PS sortant, Dominique Gros.
Mme Filippetti a ainsi permis de soulever le tabou : faut-il installer des expositions permanentes à Pompidou en plus des œuvres évènementielles ? Oui répond la région Lorraine, peut-être dit la ville de Metz. La direction du musée ne semble pas non plus très ouverte à l’idée de la ministre. «Il faut bien reconnaître que les résultats ne sont pas à la hauteur des enjeux ni à la hauteur des investissements consentis par les collectivités» avait même osé Jean-Pierre Masseret.
La fréquentation se stabilise
Antoine Fonté, adjoint PS à la Culture à Metz et vice-président de Metz Métropole quant à lui a assuré à LOR’Actu.fr que le dossier Pompidou est «clos» même si les critiques de tous les horizons continuent à affluer. «Pas de commentaires» même s’il affirmait dans une récente interview que l’idée d’œuvres et d’expositions permanentes n’est pas exclue pour le Centre-Pompidou-Metz.
Cette stratégie d’œuvres non-permanentes basée sur la dynamique d’expositions temporaires autour d’un thème ou d’un artiste ne semble pas porter ses fruits. Si la fréquentation de l’année d’inauguration a été exceptionnelle – près de 80 000 visiteurs – elle a brusquement chutée à 475 000 en 2012. Mais, pour faire taire les critiques, Metz Métropole et la ville de Metz affirment que le musée reste l’un des plus fréquenté de France. Surtout, «l’étude initiale «prévoit une fréquentation initiale de 250 000 visiteurs chaque année» affirme Antoine Fonté.
«Aujourd’hui il y a 400 000 visiteurs, on est donc toujours au-dessus des prévisions. Il faut répéter que le Centre Pompidou entre aujourd’hui dans sa phase de fréquentation normale. Mais oui il faut faire attention. Nous entamons une réflexion autour d’un grand projet culturel qu’il faut mettre en chantier. Il faut donner un coup de fouet à Pompidou. La question d’œuvres plus permanente est posée. L’exposition actuelle Vues d’en Haut fait environ 250 à 300 000 entrées, c’est digne d’une expo à Paris. 2013 devrait s’orienter sur une tendance de 350 à 400 000 visiteurs» selon l’adjoint messin à la Culture interrogé par LOR’Actu.fr.
Si le musée est au cœur du débat à propos de la politique d’expositions, il est aussi confronté à sa première crise financière. Il a puisé 750 000 euros dans ses réserves pour faire face à son déficit, a augmenté son prix d’entrée et devra reporter certaines projets culturels à 2014. Les billets gratuits étaient également plus nombreux que ceux payés par les visiteurs.
ministre dévoilera vers 16h les conclusions de cette réunion qui se tient demain après-midi au ministère de la Culure à Paris. Parmi les invités de cette réunion de crise, les partenaires financiers qui permettent au musée de vivre. La Région Lorraine qui donne une enveloppe annuelle de 4 millions d’euros avait menacé la semaine dernière de couper une partie ou la totalité de son implication dans le fonctionnement du Beaubourg messin.
L’objet de la polémique s’il est culturel, est aussi financier et politique. Aurélie Filippetti avait dénoncé l'absence de collections permanentes au Centre Pompidou-Metz. Cela peut créer «une certaine déception chez les visiteurs qui viennent dans une période sans expositions temporaires» selon la ministre, très attachée à la Loraine et notamment à Metz où elle pourrait être inscrite sur la liste du maire PS sortant, Dominique Gros.
Mme Filippetti a ainsi permis de soulever le tabou : faut-il installer des expositions permanentes à Pompidou en plus des œuvres évènementielles ? Oui répond la région Lorraine, peut-être dit la ville de Metz. La direction du musée ne semble pas non plus très ouverte à l’idée de la ministre. «Il faut bien reconnaître que les résultats ne sont pas à la hauteur des enjeux ni à la hauteur des investissements consentis par les collectivités» avait même osé Jean-Pierre Masseret.
La fréquentation se stabilise
Antoine Fonté, adjoint PS à la Culture à Metz et vice-président de Metz Métropole quant à lui a assuré à LOR’Actu.fr que le dossier Pompidou est «clos» même si les critiques de tous les horizons continuent à affluer. «Pas de commentaires» même s’il affirmait dans une récente interview que l’idée d’œuvres et d’expositions permanentes n’est pas exclue pour le Centre-Pompidou-Metz.
Cette stratégie d’œuvres non-permanentes basée sur la dynamique d’expositions temporaires autour d’un thème ou d’un artiste ne semble pas porter ses fruits. Si la fréquentation de l’année d’inauguration a été exceptionnelle – près de 80 000 visiteurs – elle a brusquement chutée à 475 000 en 2012. Mais, pour faire taire les critiques, Metz Métropole et la ville de Metz affirment que le musée reste l’un des plus fréquenté de France. Surtout, «l’étude initiale «prévoit une fréquentation initiale de 250 000 visiteurs chaque année» affirme Antoine Fonté.
«Aujourd’hui il y a 400 000 visiteurs, on est donc toujours au-dessus des prévisions. Il faut répéter que le Centre Pompidou entre aujourd’hui dans sa phase de fréquentation normale. Mais oui il faut faire attention. Nous entamons une réflexion autour d’un grand projet culturel qu’il faut mettre en chantier. Il faut donner un coup de fouet à Pompidou. La question d’œuvres plus permanente est posée. L’exposition actuelle Vues d’en Haut fait environ 250 à 300 000 entrées, c’est digne d’une expo à Paris. 2013 devrait s’orienter sur une tendance de 350 à 400 000 visiteurs» selon l’adjoint messin à la Culture interrogé par LOR’Actu.fr.
Si le musée est au cœur du débat à propos de la politique d’expositions, il est aussi confronté à sa première crise financière. Il a puisé 750 000 euros dans ses réserves pour faire face à son déficit, a augmenté son prix d’entrée et devra reporter certaines projets culturels à 2014. Les billets gratuits étaient également plus nombreux que ceux payés par les visiteurs.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Re: Beaubourg bis.
Faut pas exagérer.
La fréquentation a été très au dessus des prévisions les deux premières années. Ceci par un phénomène de curiosité, par sa position géographique aux frontières de l'Est, et par la "qualité" de ses expositions.
Il y a d'ailleurs eu un assez large consensus puisque le conseil régional dirigé depuis 2004 par Masseret ( PS) a continué sans trop d'état d'âme le même projet.
C'est vrai qu'il y a quelques soucis sur l'équilibre financier du site cette année, mais pour la fréquentation commerciale et touristique de la belle ville de Metz, c'est une aubaine largement bénéficiaire.
Exposition permanente ou pas? Tout ceci est à débattre et il faudrait que se soit fait dans la sérénité.
Malheureusement les élections arrivant, tous les prétextes vont être bons, pour prouver que l'on est ou que l'on sera de bons gestionnaires et ceci bien sûr ne sera que de la gesticulation politicienne.
La fréquentation a été très au dessus des prévisions les deux premières années. Ceci par un phénomène de curiosité, par sa position géographique aux frontières de l'Est, et par la "qualité" de ses expositions.
Il y a d'ailleurs eu un assez large consensus puisque le conseil régional dirigé depuis 2004 par Masseret ( PS) a continué sans trop d'état d'âme le même projet.
C'est vrai qu'il y a quelques soucis sur l'équilibre financier du site cette année, mais pour la fréquentation commerciale et touristique de la belle ville de Metz, c'est une aubaine largement bénéficiaire.
Exposition permanente ou pas? Tout ceci est à débattre et il faudrait que se soit fait dans la sérénité.
Malheureusement les élections arrivant, tous les prétextes vont être bons, pour prouver que l'on est ou que l'on sera de bons gestionnaires et ceci bien sûr ne sera que de la gesticulation politicienne.
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Patrick_NL
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Re: Beaubourg bis.
L’exposition actuelle Vues d’en Haut:Sur plus de 2000 m2, l’exposition plonge dans le rêve d’Icare et offre, à travers près de 500 œuvres en dialogue (peintures, photographies, dessins, films, maquettes d’architecture, installations, livres et revues…), un panorama inédit et spectaculaire de l’art moderne et contemporain.apolitique a écrit : Faut pas exagérer.
La fréquentation a été très au dessus des prévisions les deux premières années. Ceci par un phénomène de curiosité, par sa position géographique aux frontières de l'Est, et par la "qualité" de ses expositions.
Il y a d'ailleurs eu un assez large consensus puisque le conseil régional dirigé depuis 2004 par Masseret ( PS) a continué sans trop d'état d'âme le même projet.
C'est vrai qu'il y a quelques soucis sur l'équilibre financier du site cette année, mais pour la fréquentation commerciale et touristique de la belle ville de Metz, c'est une aubaine largement bénéficiaire.
Exposition permanente ou pas? Tout ceci est à débattre et il faudrait que se soit fait dans la sérénité.
Malheureusement les élections arrivant, tous les prétextes vont être bons, pour prouver que l'on est ou que l'on sera de bons gestionnaires et ceci bien sûr ne sera que de la gesticulation politicienne.
Depuis quelques années, la vue aérienne suscite un regain d’intérêt. Du succès de La Terre vue du ciel de Yann Arthus-Bertrand à la popularité de Google Earth, la vue à vol d’oiseau fascine, tant par la beauté des paysages dévoilés que par le sentiment de toute-puissance qu’elle inspire.
L’exposition Vues d’en haut prend appui sur cette actualité pour remonter aux origines de la photographie aérienne et explorer son impact sur la création artistique et, de fait, sur l’histoire de l’art.
http://www.regards.fr/web/Vues-d-en-hau ... pidou,6903
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo