le chômage n'a pas tant baissé que ça, c'était un bug ^^

[tisiphoné]

Un raté de SFR dans la relance des chômeurs ne s’étant pas actualisés a impacté les chiffres d’août. La baisse, d’abord annoncée à 50.000, est ramenée à une fourchette de 22.000 à 31.000.

L’impressionnant recul du chômage en août annoncé mercredi dernier était trop beau pour être vrai, comme le pointaient nombre d’experts sitôt annoncé un recul, quasi historique, de 50.000 du nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A). Les soupçons étaient alimentés par l’envolée alors inexpliquée des sorties des listes de Pôle emploi pour défaut d’actualisation. Faute d’avoir fait cette démarche, obligatoire tous les mois, 277.500 demandeurs d’emploi étaient sortis du radar, quand ce total avoisine traditionnellement 15.000 à 200.000 et n’avait jamais dépassé 219.000.

SFR pointé du doigt

C’est bien là que le bât blessait, ont confirmé lundi dans des communiqués Pôle emploi et le ministère du Travail. Après investigation, ceux-ci ont trouvé le coupable : l’opérateur de téléphonie SFR. Prestataire de Pôle emploi, ce dernier aurait subi de « graves défaillances » ayant perturbé l’acheminement d’une partie des messages de relance (SMS et messages vocaux) envoyés chaque mois. Pôle emploi « présente ses excuses » aux chômeurs exclus à tort et leur assure qu’ils toucheront bien leurs allocations pour ce mois d’août.

Interrogé par « Le Monde », SFR refuse toutefois d’endosser la responsabilité de la défaillance : l’opérateur indique bien avoir une obligation d’envoi des SMS mais, nuance subtile mais de taille, pas de délivrance. Surtout, il confirme qu’il y a bien eu un bug technique mi-septembre, « mais qui n’a été rapporté par Pôle emploi qu’en fin de semaine dernière ».

Une baisse moitié moindre

Au final, la baisse du chômage serait donc moindre qu’annoncée... mais, insiste le ministère, bien réelle et encore conséquente. « Au regard des comportements d’actualisation observés dans le passé », Pôle emploi estime que l’impact à la baisse de ce dysfonctionnement sur le nombre d’inscrits en catégories ABC (en incluant les chômeurs ayant en partie travaillé dans le mois) est de 32 000 à 41 000, dont 21 000 à 28 000 en catégorie A. Autrement dit, en neutralisant cet effet , la baisse en août atteindrait tout de même entre 22.000 et 29.000 en catégorie A et entre 22.000 et 29.000 en ABC.

« Cela reste la première baisse depuis 27 mois et la plus importante depuis décembre 2007 », souligne Michel Sapin dans son communiqué, ajoutant que « l’analyse portée sur la situation et ses perspectives pour les mois à venir ne sont donc en rien modifiées, et la détermination reste plus que jamais celle de l’inversion de la courbe du chômage d’ici la fin de l’année ». Mais ce pataquès aura contribué à gâcher la communication gouvernementale sur cette première inversion de la courbe du chômage. Après le récent bug de l’Insee sur le calcul du taux de chômage, ce nouveau raté fait désordre. Mais à choisir, mieux vaut encore être taxé d’amateurisme qu’accuser de manipuler les chiffres.

[Jarod1]

On comprend mieux le recul gouvernemental face à cette "bonne nouvelle".

[tisiphoné]

On comprend mieux le recul gouvernemental face à cette "bonne nouvelle".

un bug? mon œil ce sont des faussaires !!!

[Jarod1]

Et comme tous les désinscrits vont se réinscrire le mois prochain, je crains que la courbe ne s'inverse guère.

Pitin, les guignolos.

[Fonck1]

On comprend mieux le recul gouvernemental face à cette "bonne nouvelle".

tu veux plutôt dire que leur réaction et réactivité en retard leur a évité de dire des conneries

[Jarod1]

tu veux plutôt dire que leur réaction et réactivité en retard leur a évité de dire des conneries

Non, ils ont tout de suite du voir que c'était des radiations et pas des créations d'emplois.

[mordred]

Et même ! 50.000 personnes sur 3.300.000 individus plus les non-inscrits, les temps partiels... On se fout de qui ? Il n'y a pas de quoi claironner mais plutôt fermer sa g....... !