La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
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La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
Une équipe internationale en désarmement chimique a entamé, dimanche 6 octobre, la destruction des armes chimiques syriennes et des installations de production. Des membres de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU "se sont rendus sur un site où ils entament la vérification et la destruction" des armes, a confirmé une source au sein de la mission.
Un responsable de l'OIAC à La Haye avait affirmé le 29 septembre que des "méthodes expéditives" seraient probablement utilisées dans un premier temps, pour s'assurer que les sites ne sont plus utilisables, avant que des méthodes plus propres et durables ne viennent clôturer la destruction des sites. Le régime de Bachar Al-Assad possède l'un des plus importants stocks d'armes de ce type, évalué par les spécialistes à plus de 1 000 tonnes, dont 300 tonnes de gaz moutarde.
ACCORD RUSSO-AMÉRICAIN
Cette mission de l'OIAC, qui devrait prendre fin avant le 1er novembre, est une conséquence directe de l'accord russo-américain sur la mise sous tutelle internationale de l'arsenal chimique syrien, adopté à Genève le 14 septembre. Une initiative qui avait aussitôt mis un frein à une intervention militaire, un temps envisagée après l'attaque chimique du 21 août dans les faubourgs de Damas.
Selon l'accord russo-américain, l'OIAC est chargée de piloter le démantèlement du dispositif chimique syrien. Un calendrier des destructions devrait être établi avant la mi-novembre, sachant que la Syrie a jusqu'à juin 2014 pour détruire ses stocks.
Plusieurs inconnues pèsent cependant sur cette mission sans précédent pour l'organisation, dont le traité est entré en vigueur en 1997. Pour l'instant, la Syrie coopère, se félicite-t-on à l'OIAC. Elle a en effet rapidement ouvert son territoire aux experts, chimistes et ingénieurs, parmi lesquels figurent des ressortissants des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France, États-Unis, Royaume-Uni, Russie et Chine).
Un responsable de l'OIAC à La Haye avait affirmé le 29 septembre que des "méthodes expéditives" seraient probablement utilisées dans un premier temps, pour s'assurer que les sites ne sont plus utilisables, avant que des méthodes plus propres et durables ne viennent clôturer la destruction des sites. Le régime de Bachar Al-Assad possède l'un des plus importants stocks d'armes de ce type, évalué par les spécialistes à plus de 1 000 tonnes, dont 300 tonnes de gaz moutarde.
ACCORD RUSSO-AMÉRICAIN
Cette mission de l'OIAC, qui devrait prendre fin avant le 1er novembre, est une conséquence directe de l'accord russo-américain sur la mise sous tutelle internationale de l'arsenal chimique syrien, adopté à Genève le 14 septembre. Une initiative qui avait aussitôt mis un frein à une intervention militaire, un temps envisagée après l'attaque chimique du 21 août dans les faubourgs de Damas.
Selon l'accord russo-américain, l'OIAC est chargée de piloter le démantèlement du dispositif chimique syrien. Un calendrier des destructions devrait être établi avant la mi-novembre, sachant que la Syrie a jusqu'à juin 2014 pour détruire ses stocks.
Plusieurs inconnues pèsent cependant sur cette mission sans précédent pour l'organisation, dont le traité est entré en vigueur en 1997. Pour l'instant, la Syrie coopère, se félicite-t-on à l'OIAC. Elle a en effet rapidement ouvert son territoire aux experts, chimistes et ingénieurs, parmi lesquels figurent des ressortissants des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France, États-Unis, Royaume-Uni, Russie et Chine).
Lion a écrit :
Re: La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
Et donc les massacres s'arrêtent ?
Je dis ça parce que les gaz sont responsables d'une faible porportion des victimes en Syrie, et que Bachar utilise bien d'autres moyens pour tuer son peuple...
Mais nous sommes rassurés puisque l'ONU s'en charge. :roll:
Je dis ça parce que les gaz sont responsables d'une faible porportion des victimes en Syrie, et que Bachar utilise bien d'autres moyens pour tuer son peuple...
Mais nous sommes rassurés puisque l'ONU s'en charge. :roll:
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron
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Re: La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.htmlSyrie : les armes chimiques placées sous scellés
Les attaques à l'arme chimique comme celle perpétrée dans la Ghouta le 21 août, ayant tué plus de 1 400 personnes, et les 13 autres notifiées aux Nations unies depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011, ne devraient théoriquement plus pouvoir se reproduire. Les inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), viennent de placer hors d'état de nuire l'arsenal syrien, un défi accompli en temps de guerre et en l'espace d'un mois.
Dans son premier rapport, censé être examiné par le Conseil de sécurité de l'ONU mardi 5 novembre, l'équipe affirme avoir visité 21 des 23 sites déclarés par la Syrie, et 39 des 41 installations y étant localisées. Seuls deux sites près de Damas et d'Alep n'ont pu être inspectés « pour des raisons de sécurité », les violences dans la zone empêchant d'y accéder.
Selon Damas, leur équipement chimique avait déjà été transféré dans d'autres sites passés au crible. Dans le document, l'OIAC se dit « satisfaite d'avoir inspecté, et d'avoir vu détruits, tous les équipements essentiels de production, assemblage, remplissage déclarés » et se félicite de la coopération dont ont fait preuve les autorités syriennes.
« AVANCÉE ENCOURAGEANTE »
Le conseil exécutif de l'OIAC, lauréate du prix Nobel de la paix 2013, avait donné jusqu'au 1er novembre à Damas pour procéder à cette « destruction fonctionnelle ». Ses 27 inspecteurs, accompagnés de 50 experts de l'ONU, ont pu placer des scellés « impossibles à briser » sur l'ensemble du stock de 1 000 tonnes d'agents chimiques et 290 tonnes d'armes chimiques déclaré par Damas. Les inspections étant achevées, seuls 15 inspecteurs devraient rester en Syrie. Si l'opération est perçue à l'ONU comme une « avancée encourageante », des diplomates appellent à « relativiser » la portée de son succès. Pendant que l'on se congratule de la mise sous contrôle international de 21 sites de production et de stockage d'armes chimiques, « les armes lourdes et conventionnelles syriennes continuent de tuer des dizaines de civils chaque jour », s'indigne l'un d'entre eux. Par ailleurs, une question cruciale reste sans réponse : « Le régime syrien a-t-il déclaré tout son arsenal, sans exception ? », relève un autre diplomate.
Les Etats-Unis, qui estimaient la première liste des sites déclarés par Damas incomplète, se disent désormais « confiants » de voir l'arsenal syrien détruit d'ici à la fin juin 2014. La Syrie a remis le 24 octobre à l'OIAC une « déclaration » plus exhaustive que celle livrée un mois plus tôt. Le document de 714 pages décrit le programme de « destruction systématique, intégrale, et vérifiée » pour l'ensemble de son arsenal chimique. Il sera examiné par le conseil exécutif de l'organisation le 5 novembre, afin de fixer les dates butoirs de la mise en oeuvre du processus.
En obtempérant sur le dossier des armes chimiques, le président Bachar Al-Assad devient un interlocuteur incontournable. Lors de sa rencontre avec l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi, en tournée dans la région, il s'est d'ailleurs dit prêt à participer à la conférence, dite Genève 2, si elle a lieu sans condition préalable. L'opposition syrienne, elle, reste divisée. Celle encore active sur le terrain refuse toute idée de conférence de paix ; celle en exil exige comme préalable l'assurance de la mise à l'écart du dictateur syrien. Alors que la date du 23 novembre avait d'abord été évoquée pour Genève 2, un report à la fin de l'année n'est plus exclu.
Re: La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
D'ailleurs, c'est vrai, plus personne ne parle plus de cette guerre civile.Stick a écrit : Et donc les massacres s'arrêtent ?
Je dis ça parce que les gaz sont responsables d'une faible porportion des victimes en Syrie, et que Bachar utilise bien d'autres moyens pour tuer son peuple...
Mais nous sommes rassurés puisque l'ONU s'en charge. :roll:
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
Bah non, on a 2 journalistes qui sont mort au Mali, faut savoir placer les priorités...Jarod1 a écrit : D'ailleurs, c'est vrai, plus personne ne parle plus de cette guerre civile.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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Re: La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
Jarod1 a écrit : D'ailleurs, c'est vrai, plus personne ne parle plus de cette guerre civile.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.htmlL'opposition syrienne pose ses conditions avant la conférence de Genève 2
Ahmed Jarba, le chef de l'opposition syrienne, a déclaré dimanche 3 novembre que la Coalition nationale syrienne (CNS) ne participerait pas à la conférence de paix de Genève si un calendrier n'était pas fixé pour le départ du président Bachar Al-Assad et si l'Iran y participait. Des propos qui compromettent un peu plus la tenue de Genève 2, une réunion voulue par la Russie et les Etats-Unis pour mettre un terme à la guerre civile meurtrière qui déstabilise Damas et l'ensemble de la région.
Vendredi, Lakhdar Brahimi, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, avait opposé une fin de non-recevoir à l'opposition syrienne en excluant toutes conditions préalables au déroulement de la conférence internationale. La CNS doit se réunir le 9 novembre à Istanbul pour décider ou non de sa participation. Le Conseil national syrien, le groupe le plus important de la coalition, a d'ores et déjà annoncé qu'il n'irait pas en Suisse et menacé de faire scission si la CNS y assistait.
Face aux ministres des affaires étrangères arabes réunis dimanche soir au Caire, Ahmed Jarba a rappelé que l'opposition s'engageait à "n'aller à Genève 2 qu'unie", réitérant la condition sine qua non posée par son camp : un cessez-le-feu durant les négociations. Il a appelé les Etats arabes à "prendre une décision claire sur la livraison d'armes au peuple syrien", affirmant "être prêt à fournir toutes les garanties qu'elles ne tomberont pas entre de mauvaises mains" alors que de nombreux pays ont déjà exprimé leurs craintes de voir les djihadistes s'emparer de l'armement destiné à la rébellion.
DÉMISSION D'UN COMMANDANT REBELLE D'ALEP
Car l'opposition est également divisée sur le terrain. Dimanche, le chef rebelle qui avait mené un assaut massif sur Alep en juillet 2012 a démissionné, accusant à la fois les "seigneurs de la guerre" et la communauté internationale de "conspirer" contre le peuple syrien. Dans son communiqué, Abdel Jabbar Al-Oqaïdi s'en est également pris à l'opposition en exil à qui il reproche de "ne représenter qu'elle-même".
La prise de Sfeiré, au sud-est d'Alep, par les forces du régime vendredi a renforcé les craintes concernant le sort de la grande ville du nord. Cela signifie que "la route vers Alep depuis l'est est ouverte", a assuré le militant Mohammad Wissam. Abdel Jabbar Al-Oqaïdi, qui évoque la chute de Sfeiré dans son communiqué, avait auparavant écrit sur sa page Facebook : "Sfeiré n'est pas tombée à cause du manque d'armes [...]. Le front de Sfeiré avait besoin d'hommes pour se battre, mais l'Armée syrienne libre et les autres bataillons ont échoué."
M. Oqaïdi avait déserté l'armée régulière en mai 2012 pour rejoindre la rébellion contre le président Assad. Selon une ONG syrienne, plus de 120 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début, en mars 2011, d'une révolte devenue guerre civile.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.htmlSyrie : le régime n'ira pas à Genève pour "céder le pouvoir"
Qui sera présent à la table des négociations si la conférence de paix sur la Syrie, Genève 2, finit bien par se tenir à la fin de novembre ? L'opposition et ses alliés continuent de poser comme condition sine qua non à leur venue le départ de Bachar Al-Assad. Ce que le régime syrien a encore refusé catégoriquement lundi 4 novembre. "Ce qui se passera à Genève est une opération politique, il ne s'agit pas de céder le pouvoir ou de former une autorité transitoire. A ceux qui pensent autrement, nous leur conseillons de ne pas y assister pour qu'ils ne soient pas ridiculisés", a lancé, lundi, Omran Ahed Zohbi, ministre de l'information syrien.
Washington, Moscou et l'Organisation des nations unies (ONU) tentent, non sans difficulté, de réunir à Genève une conférence internationale sur la Syrie avec la participation du régime et de l'opposition pour trouver une solution politique au conflit qui a fait, selon une ONG, plus de 120 000 morts depuis mars 2011.
Dimanche, Ahmed Jarba, le chef de l'opposition syrienne, a fait savoir que la Coalition nationale syrienne ne participerait à la conférence de paix que si un calendrier était fixé pour le départ de Bachar Al-Assad et si l'Iran n'y participait pas. Face aux ministres des affaires étrangères arabes réunis au Caire, M. Jarba a rappelé que l'opposition s'engageait à "n'aller à Genève 2 qu'unie", réitérant la condition sine qua non posée par son camp : un cessez-le-feu durant les négociations. Les opposants au régime de Damas sont également divisés sur le terrain, comme le montre la démission d'un chef rebelle dimanche, qui a accusé l'opposition en exil de "ne représenter qu'elle-même".
DIATRIBE CONTRE RIYAD
M. Zohbi s'est aussi lancé dans une violente diatribe contre Riyad, estimant que sa politique de soutien aux rebelles était vouée à l'échec, "que Genève 2 se tienne ou pas". Il a accusé Saoud Al-Fayçal, ministre des affaires étrangères saoudien, de "représenter la façade politique du terrorisme mené par l'Arabie saoudite" en raison de son appui aux insurgés. "Nous n'accordons aucune importance au rôle saoudien", a-t-il dit en vue de la conférence.
Lundi, les chefs de la diplomatie américaine et saoudienne, John Kerry et Saoud Al-Fayçal, ont affiché leurs divergences concernant le dossier syrien : Riyad souhaite de Washington une action plus musclée face au conflit syrien, alors que Washington mène des efforts diplomatiques intenses en vue de la tenue de Genève 2.
Re: La destruction de l'arsenal chimique syrien commence
120.000 au compteur.Jarod1 a écrit :D'ailleurs, c'est vrai, plus personne ne parle plus de cette guerre civile.
Les armes chimiques ? Ils trouveront bien des caches après la guerre.
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
Talleyrand.

