avrilou a écrit :
Peut-être que je connais quelqu'un qui connait ton chat...
Quant à l'origine de l'expression, Patrick se fera un plaisir...Merci Patrick!
Vous lisez ceci ? Alors c'est que vous n'avez encore jamais été frappé par la foudre ! Parce que lorsqu'on reçoit une décharge de quelques millions de volts, ça fait suffisamment chaud à l'arrière-train pour qu'à côté, les flammes de l'enfer où on arrive ensuite passent pour des petites douceurs.
Il est certain que la puissance de la foudre aurait parfaitement pu donner naissance à notre expression et justifier cette notion de puissance, de force qu'elle donne à l'objet ou à la personne désignée.
Mais ceux qui suivent auront remarqué qu'on a parlé jusqu'à maintenant de la foudre et qu'ici, il ne s'agit pas d'une foudre mais d'un foudre.
Diantre ! Il ne s'agit pourtant pas d'une erreur.
Le mot foudre au masculin existe bel et bien : pour commencer, il désigne l'arme de Jupiter (forgée par les Cyclopes, cela va de soi) qui en emportait quelques-uns avec lui au cas où quelqu'un lui chercherait des noises.
Mais par comparaison avec les effets de la foudre, ce mot s'utilisait aussi pour une personne rapide (comme la foudre) ou crainte (comme la foudre).
Et, par extension, au XVIIe siècle, un foudre de guerre était un homme au génie militaire extraordinaire ou un guerrier très redoutable, donc quelqu'un susceptible d'engendrer la crainte chez ses ennemis.
A part dans quelques rares locutions, le foudre n'est plus utilisé, l'ancien sens du foudre de guerre est complètement tombé en désuétude.
De nos jours, pour une personne, cette expression s'emploie plutôt ironiquement et au négatif : "ce n'est pas un foudre de guerre".
Mais on peut très bien dire d'un ordinateur très puissant que c'est un foudre de guerre. Tout comme on pourra dire du moteur d'une voiture sous-motorisée que ce n'est pas un foudre de guerre.
On dit aussi "un foudre d'éloquence" pour parler d'un orateur habile, qui subjugue son auditoire ou "un foudre de travail" pour quelqu'un qui travaille beaucoup.
Mais moi c'est pas Patrick
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.