Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
si l'argent d'intégration est dilapidé par l'oligarchie et les bureaucrates, ba ça fait comme chez nous avec nos impôtsLa Commission européenne a alloué en six ans 17,5 milliards d’euros aux États de l’UE pour l’insertion des Roms et « autres groupes vulnérables ». Sans résultat. La Roumanie ne consomme que 6 % des fonds (soit 132 millions) qui lui sont alloués en tout (2,2 milliards d’euros) dans des projets concrets pour l’intégration des 2 millions de Roms vivant sur son territoire. En outre, l’argent est gaspillé : « Ces aides sont dilapidées par les bureaucrates quand elles n’ont pas contribué à l’établissement d’une oligarchie rom », relève un journaliste tzigane.
il faut choisir, ou l'on a des bureaucrato-oligarches, ou l'on a des mannoucho-rom a entretenir par chez nous, mais on ne peut pas avoir les deux à la fois.
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Ben oui !Kelenner a écrit : Ah bon ?
"Par delà le combat politique, par delà les divergences d'opinion, il n'y a pour moi qu'une seule France. Ce n'est pas la victoire d'une France contre une autre. Il n'y a qu'une seule victoire, celle de la démocratie" .
Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
D'accord donc il est impossible d'être forain, artisan indépendant ou travailleur saisonnier par exemple si on n'est pas sédentaire ? Ravi de l'apprendre.
Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
On ne peut pas être nomade et avoir un travail ? Ya qques années on parlait pas mal du télétravail, de gens qui bossaient pour des entreprises mais depuis chez eux. Avec les technologies modernes, le wifi, l'internet mobile, on doit pouvoir adapter ce mode de travail à un mode de vie nomade.Comtesse Tatère a écrit : On ne peut pas être nomade et avoir un travail. Tu es bien d'accord là ?
Ok, ça peut pas vraiment s'appliquer à des roms mais avec ce genre de truc, des gens plutôt classe moyenne ou classe moyenne supérieurs pourraient adopter un mode de vie nomade, non ?
Bre, hromsi cette prenthèse, je doute en effet qu'un rom nomade puisse avoir un travail mais pouvoir travailler au coup par coup, ça doit pouvoir se faire. Genre 3 mois sur un chantier à un endroit puis 1 mois plombier ailleurs, etc...
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Et le pôle emploi à chaque fois, ou alors le travail au noir !!!! Oui, ce serait du travail au noir. Comme pour beaucoup de gens du voyage qui se font exploiter. Ca c'est de l'insertion ! Et ça règlelerait tous les problèmes.Johan a écrit : On ne peut pas être nomade et avoir un travail ? Ya qques années on parlait pas mal du télétravail, de gens qui bossaient pour des entreprises mais depuis chez eux. Avec les technologies modernes, le wifi, l'internet mobile, on doit pouvoir adapter ce mode de travail à un mode de vie nomade.
Ok, ça peut pas vraiment s'appliquer à des roms mais avec ce genre de truc, des gens plutôt classe moyenne ou classe moyenne supérieurs pourraient adopter un mode de vie nomade, non ?
Bre, hromsi cette prenthèse, je doute en effet qu'un rom nomade puisse avoir un travail mais pouvoir travailler au coup par coup, ça doit pouvoir se faire. Genre 3 mois sur un chantier à un endroit puis 1 mois plombier ailleurs, etc...
"Par delà le combat politique, par delà les divergences d'opinion, il n'y a pour moi qu'une seule France. Ce n'est pas la victoire d'une France contre une autre. Il n'y a qu'une seule victoire, celle de la démocratie" .
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Enfin !" Mihaela Moldovan n’avait que ce mot à la bouche, lundi matin, avant d’aller signer son premier contrat. "Enfin, une porte s’ouvre" , répétait cette Rom de 44 ans, arrivée à Strasbourg, en 2002, parce que "quelqu’un" lui avait promis du travail en Alsace et qu’elle voulait "un bel avenir pour (son) fils" .
Une fois sur place, le "quelqu’un" avait disparu, mais elle est restée avec sa famille, parce que "là-bas" , dans cette Roumanie où elle est née, "l’école pour Aurel, c’était très difficile" . Difficile parce que cher et discriminatoire. "Les quatre premières années sont gratuites , raconte Mihaela, mais après, il faut compter 200/300 euros par mois pour les enfants Roms qu’on met dans des classes séparées." Avec 10 euros d’allocations mensuelles et un chômage plus impitoyable encore pour les Roms que pour les Blancs, c’était d’autant moins jouable qu’Aurel ne voulait plus aller à l’école où le racisme cognait dur sur les gosses des classes "à part" .
Mihaela a, quant à elle, un diplôme de mécanique. Comme beaucoup de femmes de sa communauté en Roumanie, elle a travaillé dans un car wash pendant une année, avant de perdre son emploi et puis de faire ce qu’elle pouvait entre les ménages et l’agriculture qui emploie essentiellement les hommes. Alors, une fois à Strasbourg, elle et son mari ont décidé de rester. La manche, bien sûr, pour tenir dans un pays dont ils ne connaissaient pas la langue, une installation dans un campement de fortune aux marges de la ville, sans eau, ni sanitaires, avec un champ de maïs pour tout horizon… Mais Aurel a pu aller à l’école, sa mère a appris le français en suivant sa scolarité et aujourd’hui, confie-t-elle, quand elle regarde les certificats de son fils, " (son) cœur se gonfle" .
Et puis, il y a eu ces presque rien qui comptent double ou triple : Aurel invité chez des copains, ces mêmes copains le rejoignant pour son anniversaire dans la petite mais impeccable caravane de "l’Espace 16", un lieu d’insertion mis en place il y a deux ans pour les Roms n’ayant eu aucun problème avec la Justice
Cet emménagement a été un plus énorme pour la famille Moldovan. "On n’a plus eu peur de l’expulsion, de la police" , dit cette femme dont l’idée fixe a toujours été de trouver du travail. Souvent à deux doigts d’y parvenir, elle s’est inexorablement heurtée aux mesures transitoires, instaurées par la France après l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie en 2007. Ces dispositions restreignent - jusqu’en 2014 - l’embauche des ressortissants de ces pays à des professions bien précises et imposent à l’employeur potentiel l’obligation de prouver qu’aucun(e) Français(e) ne peut remplir la fonction.
Travailler pour Mihaela a donc longtemps sonné comme "mission impossible" , mais elle n’en a voulu à personne, consciente de se heurter à des lois plus qu’à des gens. Les gens, elle les aime. Ceux qui l’aident dans ses démarches, ceux qui lui font confiance, les fonctionnaires du Conseil de l’Europe qui se sont impliqués personnellement après une visite du premier camp, il y a quelques années. Collecte de vêtements, soutien scolaire pour Aurel, heures de ménage et d’aide à la personne déclarée pour Mihaela… "Ils nous ont beaucoup aidés et ils sont très gentils au consulat de Roumanie" , confie-t-elle.
Au fil du temps, elle n’a plus fait la manche que lorsqu’elle n’avait pas le choix. Pour Aurel, c’est terminé depuis longtemps, il ne supporte pas que ses copains et ses profs le voient réduit à cette extrémité et ses parents ne veulent plus de ça pour lui. Le mari de Mihaela cherche de l’embauche dans le secteur du bâtiment mais c’est d’autant plus difficile que le français reste un problème pour lui. Elle, elle a toujours dit "merci à la France pour la caravane, la tranquillité et l’école de (son) fils" . Aujourd’hui, engagée comme agent de tri par Emmaüs, elle se dit qu’elle a eu raison d’y croire. "Une porte s’ouvre" , répète-t-elle en rêvant de franchir un jour celle de son appartement.
Une fois sur place, le "quelqu’un" avait disparu, mais elle est restée avec sa famille, parce que "là-bas" , dans cette Roumanie où elle est née, "l’école pour Aurel, c’était très difficile" . Difficile parce que cher et discriminatoire. "Les quatre premières années sont gratuites , raconte Mihaela, mais après, il faut compter 200/300 euros par mois pour les enfants Roms qu’on met dans des classes séparées." Avec 10 euros d’allocations mensuelles et un chômage plus impitoyable encore pour les Roms que pour les Blancs, c’était d’autant moins jouable qu’Aurel ne voulait plus aller à l’école où le racisme cognait dur sur les gosses des classes "à part" .
Mihaela a, quant à elle, un diplôme de mécanique. Comme beaucoup de femmes de sa communauté en Roumanie, elle a travaillé dans un car wash pendant une année, avant de perdre son emploi et puis de faire ce qu’elle pouvait entre les ménages et l’agriculture qui emploie essentiellement les hommes. Alors, une fois à Strasbourg, elle et son mari ont décidé de rester. La manche, bien sûr, pour tenir dans un pays dont ils ne connaissaient pas la langue, une installation dans un campement de fortune aux marges de la ville, sans eau, ni sanitaires, avec un champ de maïs pour tout horizon… Mais Aurel a pu aller à l’école, sa mère a appris le français en suivant sa scolarité et aujourd’hui, confie-t-elle, quand elle regarde les certificats de son fils, " (son) cœur se gonfle" .
Et puis, il y a eu ces presque rien qui comptent double ou triple : Aurel invité chez des copains, ces mêmes copains le rejoignant pour son anniversaire dans la petite mais impeccable caravane de "l’Espace 16", un lieu d’insertion mis en place il y a deux ans pour les Roms n’ayant eu aucun problème avec la Justice
Cet emménagement a été un plus énorme pour la famille Moldovan. "On n’a plus eu peur de l’expulsion, de la police" , dit cette femme dont l’idée fixe a toujours été de trouver du travail. Souvent à deux doigts d’y parvenir, elle s’est inexorablement heurtée aux mesures transitoires, instaurées par la France après l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie en 2007. Ces dispositions restreignent - jusqu’en 2014 - l’embauche des ressortissants de ces pays à des professions bien précises et imposent à l’employeur potentiel l’obligation de prouver qu’aucun(e) Français(e) ne peut remplir la fonction.
Travailler pour Mihaela a donc longtemps sonné comme "mission impossible" , mais elle n’en a voulu à personne, consciente de se heurter à des lois plus qu’à des gens. Les gens, elle les aime. Ceux qui l’aident dans ses démarches, ceux qui lui font confiance, les fonctionnaires du Conseil de l’Europe qui se sont impliqués personnellement après une visite du premier camp, il y a quelques années. Collecte de vêtements, soutien scolaire pour Aurel, heures de ménage et d’aide à la personne déclarée pour Mihaela… "Ils nous ont beaucoup aidés et ils sont très gentils au consulat de Roumanie" , confie-t-elle.
Au fil du temps, elle n’a plus fait la manche que lorsqu’elle n’avait pas le choix. Pour Aurel, c’est terminé depuis longtemps, il ne supporte pas que ses copains et ses profs le voient réduit à cette extrémité et ses parents ne veulent plus de ça pour lui. Le mari de Mihaela cherche de l’embauche dans le secteur du bâtiment mais c’est d’autant plus difficile que le français reste un problème pour lui. Elle, elle a toujours dit "merci à la France pour la caravane, la tranquillité et l’école de (son) fils" . Aujourd’hui, engagée comme agent de tri par Emmaüs, elle se dit qu’elle a eu raison d’y croire. "Une porte s’ouvre" , répète-t-elle en rêvant de franchir un jour celle de son appartement.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
ça parait assez normal non?l’embauche des ressortissants de ces pays à des professions bien précises et imposent à l’employeur potentiel l’obligation de prouver qu’aucun(e) Français(e) ne peut remplir la fonction.
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Si cela ne s'appliquait pas qu'aux rom, ce serait peut être logique mais ce n'est pas le cas. Tout autre ressortissant de l"UE ne connaît pas cette restriction. Trop facile de dire que tous ne veulent pas bosser. Ok pour virer les truands mais pas ok pour mettre des bâtons dans les roues de ceux qui veulent s'insérer et il y en a.Fonck1 a écrit : ça parait assez normal non?
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
tout n'est pas bouclé au niveau européen avec eux,me semble t-il.Patrick_NL a écrit : Si cela ne s'appliquait pas qu'aux rom, ce serait peut être logique mais ce n'est pas le cas. Tout autre ressortissant de l"UE ne connaît pas cette restriction. Trop facile de dire que tous ne veulent pas bosser. Ok pour virer les truands mais pas ok pour mettre des bâtons dans les roues de ceux qui veulent s'insérer et il y en a.
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Possible et ce n'est probablement pas demain la veille. La France demande de nouveaux fond a Brussels pour intégrer les Roms. En attendant, certain(e)s comme cette femme essaient de s'en tirer et ne sont pas ingrats. d'où ses remerciements.Fonck1 a écrit : tout n'est pas bouclé au niveau européen avec eux,me semble t-il.
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
mais ceux qui travaillent,a la limite ne me dérangent pas.Patrick_NL a écrit : Possible et ce n'est probablement pas demain la veille. La France demande de nouveaux fond a Brussels pour intégrer les Roms. En attendant, certain(e)s comme cette femme essaient de s'en tirer et ne sont pas ingrats. d'où ses remerciements.
ils enrichissent la france,même si,ce devrait être aux français de le faire.
Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Pour travailler, encore faut-il savoir faire quelque chose...
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
Il savent voler, tricher, escroquer...Jarod1 a écrit : Pour travailler, encore faut-il savoir faire quelque chose...

Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
Re: Si on leur donnait du travail....il n'y aurait plus de probl
il y a des emplois qui ne nécessite aucune formation.Jarod1 a écrit : Pour travailler, encore faut-il savoir faire quelque chose...
ramasser des papiers,faire du ménage,il y a plein de choses qui nécessite une toute petite formation,un peu d'envie,et de l'huile de coude.
c'est justement ces emplois,que les français ne veulent pas faire.

