Une femme de 56 ans a été condamnée à un an de prison ferme, lundi à Limoges pour transport, détention et usage de stupéfiants.
Pour son dernier film, Bernadette Lafont a joué Paulette, une retraitée vivant en banlieue parisienne qui décide de devenir dealeuse. Une histoire qui aurait pu être inspirée par Denise, 56 ans, condamnée lundi en comparution immédiate à Limoges pour transport, détention et usage de stupéfiants.
Denise R. vit seule à la Bastide à Limoges. « Avec ses chats », précise-t-elle. Elle fume du cannabis depuis ses 19 ans. Actuellement, sa consommation est de dix joints par jour, « à peu près ».
Vendredi dernier, elle franchit un “Stop” sans s’arrêter devant la police qui la contrôle… et trouve sans même chercher un morceau de cannabis sur le tableau de bord. Dans ses poches, trois autres morceaux, six barrettes et dans une roue, un sachet. Une perquisition à son domicile permet de découvrir sept autres barrettes, une balance et des liquidés. En tout, 865 grammes de cannabis et 2.400 € ont été saisis.
Placée en garde à vue, Denise ne fait aucune résistance. Elle explique s’être lancée dans le trafic il y a un an, acheter un kilo par mois à son fournisseur et comptabiliser une cinquantaine de clients. « Là j’ai peut-être un peu exagéré », dira-t-elle aux juges qui ont sans succès tenté de lui soutirer quelques noms.
« C’est une vieille routière du trafic, commente le procureur Georges Borg. Elle a déjà été incarcérée pour les mêmes faits, elle assume totalement son petit business » déclare-t-il avant de requérir 3 ans ferme avec mandat de dépôt.
Désignant du doigt sa cliente, traits marqués et cheveux gris tirés en arrière par une sage queue-de-cheval, Me Nicolas N’Guyen tente de montrer la détresse humaine derrière la truculence de ce profil de dealer atypique. « Laisser du cannabis à la vue de tous sur le tableau de bord, si ce n’est pas un appel au secours ça ! »
L’avocat évoque le profil dépressif de sa cliente qui dit dealer, non pas pour l’argent car elle n’en manque pas, mais pour maintenir des relations sociales. « Elle est seule, n’a plus le goût à rien et a besoin d’aide pour se sortir de son addiction. L’envoyer en prison c’est la mettre dans la cage aux fauves et à 60 ans, elle se représentera devant vous ».
Denise n’est pas partie en prison lundi soir. Mais elle a été condamnée à 3 ans dont deux avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans, avec l’obligation de se soigner. Elle va pouvoir aller soigner ses chats, car c’est pour eux qu’elle s’inquiétait.
Source:Le Populaire.

Ha!La question des retraites......

Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!