Dénoncé par son père, la police le tue..
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Dénoncé par son père, la police le tue..
Tyler Comstock, qui avait volé la voiture de son père, a été abattu par la police à Ames (Iowa, Etats-Unis).
Il est parti avec ma voiture, j'ai appelé la police et ils l'ont tué". La leçon que James Comstock voulait donner à son fils, s'est
terminée tragiquement lundi 4 novembre à Ames (Iowa, Etats-Unis), rapporte le Des Moines Register (en anglais).
Tout commence par une banale dispute familiale autour d'un paquet de cigarettes. "Je ne voulais pas lui en acheter", raconte le père au quotidien local. Furieux, son fils, Tyler, décide de partir avec la voiture de son père, sans autorisation. Le père appelle alors la police pour signaler le vol du véhicule.
"Nous ne comprenons pas"
Cette dernière prend la voiture en chasse. La course-poursuite prend fin sur le campus de l'Iowa State University. Le policier Adam McPherson percute la voiture du jeune homme et lui demande d'arrêter le moteur. Il refuse. Le policier ouvre le feu sur le jeune homme désarmé et tire six balles. Tyler est mortellement touché.
La famille ne comprend pas. "Il n'a pas éteint le moteur, alors on va tirer sur lui ? Nous sommes perdu et nous ne comprenons pas", a réagi son beau grand-père, Gary Shepley. La police locale ne comprend pas non plus le comportement de son agent. Il a été mis au repos en attendant les résultats de l'enquête.
Il est parti avec ma voiture, j'ai appelé la police et ils l'ont tué". La leçon que James Comstock voulait donner à son fils, s'est
terminée tragiquement lundi 4 novembre à Ames (Iowa, Etats-Unis), rapporte le Des Moines Register (en anglais).
Tout commence par une banale dispute familiale autour d'un paquet de cigarettes. "Je ne voulais pas lui en acheter", raconte le père au quotidien local. Furieux, son fils, Tyler, décide de partir avec la voiture de son père, sans autorisation. Le père appelle alors la police pour signaler le vol du véhicule.
"Nous ne comprenons pas"
Cette dernière prend la voiture en chasse. La course-poursuite prend fin sur le campus de l'Iowa State University. Le policier Adam McPherson percute la voiture du jeune homme et lui demande d'arrêter le moteur. Il refuse. Le policier ouvre le feu sur le jeune homme désarmé et tire six balles. Tyler est mortellement touché.
La famille ne comprend pas. "Il n'a pas éteint le moteur, alors on va tirer sur lui ? Nous sommes perdu et nous ne comprenons pas", a réagi son beau grand-père, Gary Shepley. La police locale ne comprend pas non plus le comportement de son agent. Il a été mis au repos en attendant les résultats de l'enquête.
Lion a écrit :
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
On se demande qui est le plus con entre le fils, le père et le flic. 
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
Moi je dirais qu'il y a 3 cons dans cette histoire sordide..Jarod1 a écrit : On se demande qui est le plus con entre le fils, le père et le flic.
Lion a écrit :
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
oui enfin m'est avis que l'un d'eux sort largement vainqueur.
ça fait plusieurs fois qu'on entends parler de ce genre de faits divers aux USA ou un mec se fait dessouder parce qu'il n’obtempère pas suffisamment vite au gout des forces de l'ordre.
la prolifération des armes et la paranoïa (parfois justifié) des policiers qui en découle est directement responsable de ce genre de drame.
en France, on ne flinguera pas un gars de façon préventive de peur de le voir sortir une arme, du moins pas encore ...
ça fait plusieurs fois qu'on entends parler de ce genre de faits divers aux USA ou un mec se fait dessouder parce qu'il n’obtempère pas suffisamment vite au gout des forces de l'ordre.
la prolifération des armes et la paranoïa (parfois justifié) des policiers qui en découle est directement responsable de ce genre de drame.
en France, on ne flinguera pas un gars de façon préventive de peur de le voir sortir une arme, du moins pas encore ...
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
Oui c'est vrai aucune bavure policière en France, aucun dérapage...
Les flics sont gentils, ils parrainent la délinquance, ils aident la femme voilée à traverser la rue face à l’indifférence de ses congénères
On est loin des States et de ses dérives.
(liste non-exhaustive)
8 mai 1945 : à Sétif, Aïssa Cheraga, scout musulman arborant le drapeau algérien, est tué par la police. Cet événement sera l'élément déclencheur des massacres de Sétif et Guelma.
17 avril 1950 : à Brest, Édouard Mazé, ouvrier et militant CGT, est tué d’une balle en pleine tête lors d'une manifestation.
17 octobre 1961 : à Paris, une manifestation organisée par le FLN est violemment réprimée. Le bilan du massacre du 17 octobre 1961 est estimé entre 32 et plus de 300 morts.
2 et 3 avril 1961 : à Paris, la ratonnade de la Goutte d'Or fait 127 blessés graves.
8 février 1962 : à Paris, une manifestation pacifiste est réprimée. Le bilan de l'affaire de la station de métro Charonne est de 9 morts.
10 juin 1968 : à Paris, Gilles Tautin se noie dans la Seine alors qu'il est poursuivi par la police.
29 mai 1971 : le journaliste Alain Jaubert est tabassé par la police.
1er décembre 1984 : à Annonay, Karim Ramdani est frappé à la matraque électrique dans le commissariat. L'affaire Ambrosi, du nom du commissaire qui sera inculpé pour ces faits, aura de nombreuses suites.
Dans la nuit du 4 au 5 juillet 1986, rue Mogador, dans le quartier de l'Opéra à paris, le CRS Gilles Burgos, 30 ans, tue de deux balles de calibre 5,56 mm Loïc Lefèvre , 27 ans, qui s'était enfui à pied pour échapper à un contrôle d'identité car il conduisait sans permis24.
6 décembre 1986 : à Paris, Malik Oussekine décède après avoir été frappé par deux voltigeurs, après une manifestation étudiante. Les deux policiers seront condamnés à des peines de prison avec sursis pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
février 1988 : à Marseille, Christian Dovéro est abattu d'une balle dans la tête par un policier, ce qui donnera lieu à l'affaire Aveline, du nom du policier ayant tiré.
25 mai 1991 : après une semaine d'émeutes dans la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, des jeunes saccagent un centre commercial. Cinq d'entre eux sont interpellés et placés en garde à vue, dont Aissa Ihich, 19 ans, qui meurt d'une crise d'asthme au commissariat de Mantes-la-Jolie. En 2001, les deux policiers mis en cause sont condamnés à huit mois de prison avec sursis pour « violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique dans l’exercice de leurs fonctions »25.
25 au 29 novembre 1991 : en Seine-Saint-Denis, Ahmed Selmouni, placé en garde à vue, est frappé et violé par des policiers. Ceux-ci seront condamnés à trois et quatre ans de prison fermes, mais ces peines seront ramenées en appel à environ un an de prison avec sursis, plus trois mois fermes pour le chef. La Cour européenne des droits de l'homme condamnera la France dans l'affaire Selmouni contre France.
18 décembre 1997 : à Lyon, dans le quartier de la Duchère, la police arrête trois hommes à la suite d'une altercation, dont l'un porteur d'un fusil à pompe. Au commissariat du 9e arrondissement, le policier Jean Carvalho tue d'une balle dans la tête Fabrice Fernandez pendant son interrogatoire en manipulant le fusil. Pour ces faits, il est condamné en décembre 1999 à 12 ans de prison[réf. nécessaire].
Avril 2001 : Saint-Genest-Malifaux, un gendarme menotte à un arbre un adolescent de 17 ans26.
17 mai 2003 : à Champigny-sur-Marne, interpellation d'un jeune homme qui devra subir cinq jours plus tard une ablation de la rate et une ablation partielle du pancréas à cause des coups de pieds reçus. Quatre policiers seront condamnés à huit mois de prison avec sursis27.
28 avril 2004 : à Montpellier, deux témoins de violence physique sur une personne sans domicile fixe sont assignés au tribunal par les policiers. C'est lAffaire Petit et Maulpoix.
15 mars 2006 : à l'aéroport Toulouse-Blagnac, des violences policières sont commises sur la personne d'un homme menotté et allongé à terre. Après enquête, la Commission nationale de déontologie de la sécurité28 dénonce les pressions exercées sur le témoin par les gendarmes enquêteurs, la partialité du procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Toulouse, et l'absence délibérée de sanction administrative de la part du ministre de l'intérieur29.
3 avril 2007 : à Mont-Saint-Aignan, l'interpellation violente de deux hommes par la police près de Rouen est filmée par un occupant d'un immeuble voisin.
25 novembre 2007 à Villiers-le-Bel, une voiture de police percute une moto et deux hommes se tuent. Un policier est mis en examen pour homicide involontaire et faux témoignage30.
9 mai 2008 à Grasse, Abdelhakim Ajimi, meurt lors d'une interpellation. Pourtant condamnés à des peines de 18 et 24 mois de prison, les policiers sont toujours en poste31.
23 avril 2010 : à Chambery, lors de l'intervention au jardin du Verney par la BAC à la suite d'une rixe entre marginaux, l'un d'entre eux, Mickael, est roué de coups et tombe dans le coma puis décède. La scène avait été filmée par la caméra surveillant la voie des bus toute proche.
25 juin 2012, à Millau, un homme est tué par une balle d'un agent de la BAC32 alors que la presse et la police avaient annoncé que l'homme était mort dans l'accident de sa voiture33.
6 février 2013, à Strasbourg, un métallurgiste belge d'Arcelor Mittal venu manifester perd l'usage de son œil à la suite d'un tir de flashball34.
Les flics sont gentils, ils parrainent la délinquance, ils aident la femme voilée à traverser la rue face à l’indifférence de ses congénères
On est loin des States et de ses dérives.
(liste non-exhaustive)
8 mai 1945 : à Sétif, Aïssa Cheraga, scout musulman arborant le drapeau algérien, est tué par la police. Cet événement sera l'élément déclencheur des massacres de Sétif et Guelma.
17 avril 1950 : à Brest, Édouard Mazé, ouvrier et militant CGT, est tué d’une balle en pleine tête lors d'une manifestation.
17 octobre 1961 : à Paris, une manifestation organisée par le FLN est violemment réprimée. Le bilan du massacre du 17 octobre 1961 est estimé entre 32 et plus de 300 morts.
2 et 3 avril 1961 : à Paris, la ratonnade de la Goutte d'Or fait 127 blessés graves.
8 février 1962 : à Paris, une manifestation pacifiste est réprimée. Le bilan de l'affaire de la station de métro Charonne est de 9 morts.
10 juin 1968 : à Paris, Gilles Tautin se noie dans la Seine alors qu'il est poursuivi par la police.
29 mai 1971 : le journaliste Alain Jaubert est tabassé par la police.
1er décembre 1984 : à Annonay, Karim Ramdani est frappé à la matraque électrique dans le commissariat. L'affaire Ambrosi, du nom du commissaire qui sera inculpé pour ces faits, aura de nombreuses suites.
Dans la nuit du 4 au 5 juillet 1986, rue Mogador, dans le quartier de l'Opéra à paris, le CRS Gilles Burgos, 30 ans, tue de deux balles de calibre 5,56 mm Loïc Lefèvre , 27 ans, qui s'était enfui à pied pour échapper à un contrôle d'identité car il conduisait sans permis24.
6 décembre 1986 : à Paris, Malik Oussekine décède après avoir été frappé par deux voltigeurs, après une manifestation étudiante. Les deux policiers seront condamnés à des peines de prison avec sursis pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
février 1988 : à Marseille, Christian Dovéro est abattu d'une balle dans la tête par un policier, ce qui donnera lieu à l'affaire Aveline, du nom du policier ayant tiré.
25 mai 1991 : après une semaine d'émeutes dans la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, des jeunes saccagent un centre commercial. Cinq d'entre eux sont interpellés et placés en garde à vue, dont Aissa Ihich, 19 ans, qui meurt d'une crise d'asthme au commissariat de Mantes-la-Jolie. En 2001, les deux policiers mis en cause sont condamnés à huit mois de prison avec sursis pour « violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique dans l’exercice de leurs fonctions »25.
25 au 29 novembre 1991 : en Seine-Saint-Denis, Ahmed Selmouni, placé en garde à vue, est frappé et violé par des policiers. Ceux-ci seront condamnés à trois et quatre ans de prison fermes, mais ces peines seront ramenées en appel à environ un an de prison avec sursis, plus trois mois fermes pour le chef. La Cour européenne des droits de l'homme condamnera la France dans l'affaire Selmouni contre France.
18 décembre 1997 : à Lyon, dans le quartier de la Duchère, la police arrête trois hommes à la suite d'une altercation, dont l'un porteur d'un fusil à pompe. Au commissariat du 9e arrondissement, le policier Jean Carvalho tue d'une balle dans la tête Fabrice Fernandez pendant son interrogatoire en manipulant le fusil. Pour ces faits, il est condamné en décembre 1999 à 12 ans de prison[réf. nécessaire].
Avril 2001 : Saint-Genest-Malifaux, un gendarme menotte à un arbre un adolescent de 17 ans26.
17 mai 2003 : à Champigny-sur-Marne, interpellation d'un jeune homme qui devra subir cinq jours plus tard une ablation de la rate et une ablation partielle du pancréas à cause des coups de pieds reçus. Quatre policiers seront condamnés à huit mois de prison avec sursis27.
28 avril 2004 : à Montpellier, deux témoins de violence physique sur une personne sans domicile fixe sont assignés au tribunal par les policiers. C'est lAffaire Petit et Maulpoix.
15 mars 2006 : à l'aéroport Toulouse-Blagnac, des violences policières sont commises sur la personne d'un homme menotté et allongé à terre. Après enquête, la Commission nationale de déontologie de la sécurité28 dénonce les pressions exercées sur le témoin par les gendarmes enquêteurs, la partialité du procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Toulouse, et l'absence délibérée de sanction administrative de la part du ministre de l'intérieur29.
3 avril 2007 : à Mont-Saint-Aignan, l'interpellation violente de deux hommes par la police près de Rouen est filmée par un occupant d'un immeuble voisin.
25 novembre 2007 à Villiers-le-Bel, une voiture de police percute une moto et deux hommes se tuent. Un policier est mis en examen pour homicide involontaire et faux témoignage30.
9 mai 2008 à Grasse, Abdelhakim Ajimi, meurt lors d'une interpellation. Pourtant condamnés à des peines de 18 et 24 mois de prison, les policiers sont toujours en poste31.
23 avril 2010 : à Chambery, lors de l'intervention au jardin du Verney par la BAC à la suite d'une rixe entre marginaux, l'un d'entre eux, Mickael, est roué de coups et tombe dans le coma puis décède. La scène avait été filmée par la caméra surveillant la voie des bus toute proche.
25 juin 2012, à Millau, un homme est tué par une balle d'un agent de la BAC32 alors que la presse et la police avaient annoncé que l'homme était mort dans l'accident de sa voiture33.
6 février 2013, à Strasbourg, un métallurgiste belge d'Arcelor Mittal venu manifester perd l'usage de son œil à la suite d'un tir de flashball34.
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
Aux USA, ils appellent ps ça une bavure, ils appellent ça la Justice. Surtout si la victime est un noir...
- GEORGES
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Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
Anti-américain primaire.Johan a écrit : Aux USA, ils appellent ps ça une bavure, ils appellent ça la Justice. Surtout si la victime est un noir...
"Les batailles de la vie ne sont jamais gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais."
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Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
et encore, ils ont pas dit que le flic est l'oncle de la victimeJarod1 a écrit : On se demande qui est le plus con entre le fils, le père et le flic.
nankurunaisa
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
ça fait un paquet d'arabes,la réputation précède les statistiquesavrilou a écrit : Oui c'est vrai aucune bavure policière en France, aucun dérapage...![]()
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On est loin des States et de ses dérives.
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(liste non-exhaustive)
8 mai 1945 : à Sétif, Aïssa Cheraga, scout musulman arborant le drapeau algérien, est tué par la police. Cet événement sera l'élément déclencheur des massacres de Sétif et Guelma.
17 avril 1950 : à Brest, Édouard Mazé, ouvrier et militant CGT, est tué d’une balle en pleine tête lors d'une manifestation.
17 octobre 1961 : à Paris, une manifestation organisée par le FLN est violemment réprimée. Le bilan du massacre du 17 octobre 1961 est estimé entre 32 et plus de 300 morts.
2 et 3 avril 1961 : à Paris, la ratonnade de la Goutte d'Or fait 127 blessés graves.
8 février 1962 : à Paris, une manifestation pacifiste est réprimée. Le bilan de l'affaire de la station de métro Charonne est de 9 morts.
10 juin 1968 : à Paris, Gilles Tautin se noie dans la Seine alors qu'il est poursuivi par la police.
29 mai 1971 : le journaliste Alain Jaubert est tabassé par la police.
1er décembre 1984 : à Annonay, Karim Ramdani est frappé à la matraque électrique dans le commissariat. L'affaire Ambrosi, du nom du commissaire qui sera inculpé pour ces faits, aura de nombreuses suites.
Dans la nuit du 4 au 5 juillet 1986, rue Mogador, dans le quartier de l'Opéra à paris, le CRS Gilles Burgos, 30 ans, tue de deux balles de calibre 5,56 mm Loïc Lefèvre , 27 ans, qui s'était enfui à pied pour échapper à un contrôle d'identité car il conduisait sans permis24.
6 décembre 1986 : à Paris, Malik Oussekine décède après avoir été frappé par deux voltigeurs, après une manifestation étudiante. Les deux policiers seront condamnés à des peines de prison avec sursis pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
février 1988 : à Marseille, Christian Dovéro est abattu d'une balle dans la tête par un policier, ce qui donnera lieu à l'affaire Aveline, du nom du policier ayant tiré.
25 mai 1991 : après une semaine d'émeutes dans la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, des jeunes saccagent un centre commercial. Cinq d'entre eux sont interpellés et placés en garde à vue, dont Aissa Ihich, 19 ans, qui meurt d'une crise d'asthme au commissariat de Mantes-la-Jolie. En 2001, les deux policiers mis en cause sont condamnés à huit mois de prison avec sursis pour « violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique dans l’exercice de leurs fonctions »25.
25 au 29 novembre 1991 : en Seine-Saint-Denis, Ahmed Selmouni, placé en garde à vue, est frappé et violé par des policiers. Ceux-ci seront condamnés à trois et quatre ans de prison fermes, mais ces peines seront ramenées en appel à environ un an de prison avec sursis, plus trois mois fermes pour le chef. La Cour européenne des droits de l'homme condamnera la France dans l'affaire Selmouni contre France.
18 décembre 1997 : à Lyon, dans le quartier de la Duchère, la police arrête trois hommes à la suite d'une altercation, dont l'un porteur d'un fusil à pompe. Au commissariat du 9e arrondissement, le policier Jean Carvalho tue d'une balle dans la tête Fabrice Fernandez pendant son interrogatoire en manipulant le fusil. Pour ces faits, il est condamné en décembre 1999 à 12 ans de prison[réf. nécessaire].
Avril 2001 : Saint-Genest-Malifaux, un gendarme menotte à un arbre un adolescent de 17 ans26.
17 mai 2003 : à Champigny-sur-Marne, interpellation d'un jeune homme qui devra subir cinq jours plus tard une ablation de la rate et une ablation partielle du pancréas à cause des coups de pieds reçus. Quatre policiers seront condamnés à huit mois de prison avec sursis27.
28 avril 2004 : à Montpellier, deux témoins de violence physique sur une personne sans domicile fixe sont assignés au tribunal par les policiers. C'est lAffaire Petit et Maulpoix.
15 mars 2006 : à l'aéroport Toulouse-Blagnac, des violences policières sont commises sur la personne d'un homme menotté et allongé à terre. Après enquête, la Commission nationale de déontologie de la sécurité28 dénonce les pressions exercées sur le témoin par les gendarmes enquêteurs, la partialité du procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Toulouse, et l'absence délibérée de sanction administrative de la part du ministre de l'intérieur29.
3 avril 2007 : à Mont-Saint-Aignan, l'interpellation violente de deux hommes par la police près de Rouen est filmée par un occupant d'un immeuble voisin.
25 novembre 2007 à Villiers-le-Bel, une voiture de police percute une moto et deux hommes se tuent. Un policier est mis en examen pour homicide involontaire et faux témoignage30.
9 mai 2008 à Grasse, Abdelhakim Ajimi, meurt lors d'une interpellation. Pourtant condamnés à des peines de 18 et 24 mois de prison, les policiers sont toujours en poste31.
23 avril 2010 : à Chambery, lors de l'intervention au jardin du Verney par la BAC à la suite d'une rixe entre marginaux, l'un d'entre eux, Mickael, est roué de coups et tombe dans le coma puis décède. La scène avait été filmée par la caméra surveillant la voie des bus toute proche.
25 juin 2012, à Millau, un homme est tué par une balle d'un agent de la BAC32 alors que la presse et la police avaient annoncé que l'homme était mort dans l'accident de sa voiture33.
6 février 2013, à Strasbourg, un métallurgiste belge d'Arcelor Mittal venu manifester perd l'usage de son œil à la suite d'un tir de flashball34.
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
Quand la cible est toujours la même, rien d'étonnant...Fonck1 a écrit : ça fait un paquet d'arabes,la réputation précède les statistiques
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
avrilou a écrit : Oui c'est vrai aucune bavure policière en France, aucun dérapage...![]()
Les flics sont gentils, ils parrainent la délinquance, ils aident la femme voilée à traverser la rue face à l’indifférence de ses congénères![]()
On est loin des States et de ses dérives.
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(liste non-exhaustive)
8 mai 1945 : à Sétif, Aïssa Cheraga, scout musulman arborant le drapeau algérien, est tué par la police. Cet événement sera l'élément déclencheur des massacres de Sétif et Guelma.
17 avril 1950 : à Brest, Édouard Mazé, ouvrier et militant CGT, est tué d’une balle en pleine tête lors d'une manifestation.
17 octobre 1961 : à Paris, une manifestation organisée par le FLN est violemment réprimée. Le bilan du massacre du 17 octobre 1961 est estimé entre 32 et plus de 300 morts.
2 et 3 avril 1961 : à Paris, la ratonnade de la Goutte d'Or fait 127 blessés graves.
8 février 1962 : à Paris, une manifestation pacifiste est réprimée. Le bilan de l'affaire de la station de métro Charonne est de 9 morts.
10 juin 1968 : à Paris, Gilles Tautin se noie dans la Seine alors qu'il est poursuivi par la police.
29 mai 1971 : le journaliste Alain Jaubert est tabassé par la police.
1er décembre 1984 : à Annonay, Karim Ramdani est frappé à la matraque électrique dans le commissariat. L'affaire Ambrosi, du nom du commissaire qui sera inculpé pour ces faits, aura de nombreuses suites.
Dans la nuit du 4 au 5 juillet 1986, rue Mogador, dans le quartier de l'Opéra à paris, le CRS Gilles Burgos, 30 ans, tue de deux balles de calibre 5,56 mm Loïc Lefèvre , 27 ans, qui s'était enfui à pied pour échapper à un contrôle d'identité car il conduisait sans permis24.
6 décembre 1986 : à Paris, Malik Oussekine décède après avoir été frappé par deux voltigeurs, après une manifestation étudiante. Les deux policiers seront condamnés à des peines de prison avec sursis pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
février 1988 : à Marseille, Christian Dovéro est abattu d'une balle dans la tête par un policier, ce qui donnera lieu à l'affaire Aveline, du nom du policier ayant tiré.
25 mai 1991 : après une semaine d'émeutes dans la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, des jeunes saccagent un centre commercial. Cinq d'entre eux sont interpellés et placés en garde à vue, dont Aissa Ihich, 19 ans, qui meurt d'une crise d'asthme au commissariat de Mantes-la-Jolie. En 2001, les deux policiers mis en cause sont condamnés à huit mois de prison avec sursis pour « violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique dans l’exercice de leurs fonctions »25.
25 au 29 novembre 1991 : en Seine-Saint-Denis, Ahmed Selmouni, placé en garde à vue, est frappé et violé par des policiers. Ceux-ci seront condamnés à trois et quatre ans de prison fermes, mais ces peines seront ramenées en appel à environ un an de prison avec sursis, plus trois mois fermes pour le chef. La Cour européenne des droits de l'homme condamnera la France dans l'affaire Selmouni contre France.
18 décembre 1997 : à Lyon, dans le quartier de la Duchère, la police arrête trois hommes à la suite d'une altercation, dont l'un porteur d'un fusil à pompe. Au commissariat du 9e arrondissement, le policier Jean Carvalho tue d'une balle dans la tête Fabrice Fernandez pendant son interrogatoire en manipulant le fusil. Pour ces faits, il est condamné en décembre 1999 à 12 ans de prison[réf. nécessaire].
Avril 2001 : Saint-Genest-Malifaux, un gendarme menotte à un arbre un adolescent de 17 ans26.
17 mai 2003 : à Champigny-sur-Marne, interpellation d'un jeune homme qui devra subir cinq jours plus tard une ablation de la rate et une ablation partielle du pancréas à cause des coups de pieds reçus. Quatre policiers seront condamnés à huit mois de prison avec sursis27.
28 avril 2004 : à Montpellier, deux témoins de violence physique sur une personne sans domicile fixe sont assignés au tribunal par les policiers. C'est lAffaire Petit et Maulpoix.
15 mars 2006 : à l'aéroport Toulouse-Blagnac, des violences policières sont commises sur la personne d'un homme menotté et allongé à terre. Après enquête, la Commission nationale de déontologie de la sécurité28 dénonce les pressions exercées sur le témoin par les gendarmes enquêteurs, la partialité du procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Toulouse, et l'absence délibérée de sanction administrative de la part du ministre de l'intérieur29.
3 avril 2007 : à Mont-Saint-Aignan, l'interpellation violente de deux hommes par la police près de Rouen est filmée par un occupant d'un immeuble voisin.
25 novembre 2007 à Villiers-le-Bel, une voiture de police percute une moto et deux hommes se tuent. Un policier est mis en examen pour homicide involontaire et faux témoignage30.
9 mai 2008 à Grasse, Abdelhakim Ajimi, meurt lors d'une interpellation. Pourtant condamnés à des peines de 18 et 24 mois de prison, les policiers sont toujours en poste31.
23 avril 2010 : à Chambery, lors de l'intervention au jardin du Verney par la BAC à la suite d'une rixe entre marginaux, l'un d'entre eux, Mickael, est roué de coups et tombe dans le coma puis décède. La scène avait été filmée par la caméra surveillant la voie des bus toute proche.
25 juin 2012, à Millau, un homme est tué par une balle d'un agent de la BAC32 alors que la presse et la police avaient annoncé que l'homme était mort dans l'accident de sa voiture33.
6 février 2013, à Strasbourg, un métallurgiste belge d'Arcelor Mittal venu manifester perd l'usage de son œil à la suite d'un tir de flashball34.
Je ne m'abaisserais pas a commenter ce "foutoir" .....
Je donne simplement les chiffres 2011......2012 n'étant pas encore,officiellement, en ligne
22 policiers tués chaque année
Entre janvier et octobre 2011, pas moins de 11.179 membres des services de sécurité ont été blessés. À eux seuls, les policiers ont enregistré 9272 fonctionnaires touchés pendant cette période, tandis que 1907 gendarmes ont de leur côté été atteints de manière plus ou moins grave.
L'année 2010 avait été assombrie par les décès de 6 policiers et 13 gendarmes, ainsi que les blessures en mission et en service de quelque 13.418 personnels en civil et en tenue. «Entre 2007 et 2010, environ 22 policiers et gendarmes ont trouvé la mort en service en moyenne chaque année», observe-t-on au ministère.
Re: Dénoncé par son père, la police le tue..
LOFOTEN a écrit :
Je ne m'abaisserais pas a commenter ce "foutoir" .....
Je donne simplement les chiffres 2011......2012 n'étant pas encore,officiellement, en ligne
Ce que tu appelles un "foutoir" ce sont des faits, même si ça te gène, des faits tristement réels
Il faut dénoncer les violences commises par les agents des "forces de l'ordre" et leur acharnement concernant les personnes d'origine étrangère.
Des coups qui entraînent la mort, à tous contre un, uniforme ou pas, pour moi c'est du crime sadique!
Quant au métier de flic, c'est un choix avec les risques que ça comporte, on ne les a pas obligé à s'engager pour se sentir en force et se défouler impunément en cassant de la racaille!

