Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
La France est le deuxième producteur d’énergie nucléaire au monde et le premier en Europe et approvisionne de nombreux pays ; la fermeture des centrales ne serait-elle pas une grosse perte financière pour le pays ? Le nucléaire assure-t-il l’indépendance énergétique et l’emploi ? Représente-t-il un avantage pour l’économie ?
Pour répondre à la première question : non, tout simplement parce que le nucléaire nous coûte plus qu’il ne nous rapporte. Un exemple tout simple : le chantier de construction de l’EPR à Olkiluoto, en Finlande. L’accumulation du retard a fait doubler le coût du chantier. Dans ce cas de figure, c’est l’Etat français – et donc ses contribuables - qui assume le surcoût et les pénalités de retard en cas de non-respect des engagements. A l’époque où l’on a commencé à parler de prolonger la durée de vie des centrales, Monsieur Proglio, le PDG d’EDF, avait déclaré que si l’on souhaitait prolonger chaque réacteur de dix ans, cela nécessiterait un investissement de 600 millions d’euros par réacteur. Certains experts disent que ce chiffre est sous-estimé, mais cette somme laisse tout de même rêveur. Entre ces coûts « assumés » et tous les coûts cachés de gestion des déchets, de démantèlement des centrales, qui ne sont toujours pas provisionnés, on réalise que la production du nucléaire n’est pas rentable. Le nucléaire est donc, bien au contraire, un gouffre financier et un handicap certain pour l’économie française et le développement d’énergies alternatives et renouvelables.
La question de l’emploi dans le secteur du nucléaire est effectivement non négligeable. Toutefois, la majorité des emplois dans le nucléaire ne sont pas des emplois de fonctionnaires d’EDF, mais de sous-traitance, avec les conditions de travail pour le moins médiocres. Elles ont d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages et documentaires, et ont récemment été mises en lumière, notamment par l’émission de Capital sur M6 (diffusé le 19 juin 2011) à laquelle Monsieur Besson avait été convié et qu’il a quitté avec fracas. Les travailleurs du nucléaire exercent leur métier dans des conditions précaires, dangereuses, sont exposés à des seuils de radioactivités intolérables et ne sont pas reconnus par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) comme des travailleurs exposés, contrairement au personnel d’EDF. Ainsi, les sous-traitants du nucléaire, qui reçoivent la majorité des doses de radioactivité lors des opérations de maintenance des centrales, ne sont pas comptabilisés dans les statistiques de maladie professionnelle du secteur.
Des opportunités de reconversion variées s’offrent à cette branche d’activité : si EDF décide de mettre en place une politique volontariste au niveau des énergies renouvelables, ce sera une manne d’emplois formidable pour la France. L’Allemagne a ainsi créé en moins de dix ans plus de 370 000 emplois dans le secteur du renouvelable uniquement : ce sont des emplois qui sont non seulement qualifiés, mais aussi pérennes, décentralisés et non délocalisables. De nombreux emplois seraient à créer dans tout ce que l’on ne maîtrise pas encore, comme le démantèlement des centrales. C’est une question sur laquelle on ne se penche pas, alors qu’elle va devenir incontournable, que l’on veuille ou non sortir du nucléaire. Et il va bien falloir par ailleurs, à un moment ou à un autre, s’occuper des déchets qui sont en train de s’amonceler. Les moyens de convertir les emplois ne manquent donc pas, d’autant qu’ils pourraient s’avérer bien plus satisfaisants que ceux actuellement présents dans le nucléaire.
Quant au sujet de l’indépendance énergétique de la France, précisons que la dernière mine d’uranium en France a fermé en 2001. On importe donc aujourd’hui 100% de notre uranium. Cette simple déclaration devrait suffire : comment peut-on dire que nous sommes indépendants énergétiquement alors que nous sommes dépendants à 100% des pays qui veulent bien nous fournir (Niger, Kazakhstan, Australie, Canada, etc.) ? La vraie indépendance énergétique passerait par les énergies renouvelables : personne ne peut s’accaparer le vent, personne ne peut s’accaparer le soleil, et nous avons un potentiel éolien et solaire justement beaucoup plus élevé que l’Allemagne.
Pour répondre à la première question : non, tout simplement parce que le nucléaire nous coûte plus qu’il ne nous rapporte. Un exemple tout simple : le chantier de construction de l’EPR à Olkiluoto, en Finlande. L’accumulation du retard a fait doubler le coût du chantier. Dans ce cas de figure, c’est l’Etat français – et donc ses contribuables - qui assume le surcoût et les pénalités de retard en cas de non-respect des engagements. A l’époque où l’on a commencé à parler de prolonger la durée de vie des centrales, Monsieur Proglio, le PDG d’EDF, avait déclaré que si l’on souhaitait prolonger chaque réacteur de dix ans, cela nécessiterait un investissement de 600 millions d’euros par réacteur. Certains experts disent que ce chiffre est sous-estimé, mais cette somme laisse tout de même rêveur. Entre ces coûts « assumés » et tous les coûts cachés de gestion des déchets, de démantèlement des centrales, qui ne sont toujours pas provisionnés, on réalise que la production du nucléaire n’est pas rentable. Le nucléaire est donc, bien au contraire, un gouffre financier et un handicap certain pour l’économie française et le développement d’énergies alternatives et renouvelables.
La question de l’emploi dans le secteur du nucléaire est effectivement non négligeable. Toutefois, la majorité des emplois dans le nucléaire ne sont pas des emplois de fonctionnaires d’EDF, mais de sous-traitance, avec les conditions de travail pour le moins médiocres. Elles ont d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages et documentaires, et ont récemment été mises en lumière, notamment par l’émission de Capital sur M6 (diffusé le 19 juin 2011) à laquelle Monsieur Besson avait été convié et qu’il a quitté avec fracas. Les travailleurs du nucléaire exercent leur métier dans des conditions précaires, dangereuses, sont exposés à des seuils de radioactivités intolérables et ne sont pas reconnus par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) comme des travailleurs exposés, contrairement au personnel d’EDF. Ainsi, les sous-traitants du nucléaire, qui reçoivent la majorité des doses de radioactivité lors des opérations de maintenance des centrales, ne sont pas comptabilisés dans les statistiques de maladie professionnelle du secteur.
Des opportunités de reconversion variées s’offrent à cette branche d’activité : si EDF décide de mettre en place une politique volontariste au niveau des énergies renouvelables, ce sera une manne d’emplois formidable pour la France. L’Allemagne a ainsi créé en moins de dix ans plus de 370 000 emplois dans le secteur du renouvelable uniquement : ce sont des emplois qui sont non seulement qualifiés, mais aussi pérennes, décentralisés et non délocalisables. De nombreux emplois seraient à créer dans tout ce que l’on ne maîtrise pas encore, comme le démantèlement des centrales. C’est une question sur laquelle on ne se penche pas, alors qu’elle va devenir incontournable, que l’on veuille ou non sortir du nucléaire. Et il va bien falloir par ailleurs, à un moment ou à un autre, s’occuper des déchets qui sont en train de s’amonceler. Les moyens de convertir les emplois ne manquent donc pas, d’autant qu’ils pourraient s’avérer bien plus satisfaisants que ceux actuellement présents dans le nucléaire.
Quant au sujet de l’indépendance énergétique de la France, précisons que la dernière mine d’uranium en France a fermé en 2001. On importe donc aujourd’hui 100% de notre uranium. Cette simple déclaration devrait suffire : comment peut-on dire que nous sommes indépendants énergétiquement alors que nous sommes dépendants à 100% des pays qui veulent bien nous fournir (Niger, Kazakhstan, Australie, Canada, etc.) ? La vraie indépendance énergétique passerait par les énergies renouvelables : personne ne peut s’accaparer le vent, personne ne peut s’accaparer le soleil, et nous avons un potentiel éolien et solaire justement beaucoup plus élevé que l’Allemagne.
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
comment peut t-on comparer le nucléaire et sa production,à un chantier expérimental,qui sera plus propre que beaucoup d'autres centrales.
c'est la recherche.
c'est comme si on devait arrêter de produire de l'aspirine parce que la recherche sur l'aspirine nouvelle coute cher !!
c'est la recherche.
c'est comme si on devait arrêter de produire de l'aspirine parce que la recherche sur l'aspirine nouvelle coute cher !!
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
Je répondais clairement à la question de NSC:
Pour répondre à la première question : non, tout simplement parce que le nucléaire nous coûte plus qu’il ne nous rapporte. Un exemple tout simple : le chantier de construction de l’EPR à Olkiluoto, en Finlande. L’accumulation du retard a fait doubler le coût du chantier. Dans ce cas de figure, c’est l’Etat français – et donc ses contribuables - qui assume le surcoût et les pénalités de retard en cas de non-respect des engagements. A l’époque où l’on a commencé à parler de prolonger la durée de vie des centrales, Monsieur Proglio, le PDG d’EDF, avait déclaré que si l’on souhaitait prolonger chaque réacteur de dix ans, cela nécessiterait un investissement de 600 millions d’euros par réacteur. Certains experts disent que ce chiffre est sous-estimé, mais cette somme laisse tout de même rêveur. Entre ces coûts « assumés » et tous les coûts cachés de gestion des déchets, de démantèlement des centrales, qui ne sont toujours pas provisionnés, on réalise que la production du nucléaire n’est pas rentable. Le nucléaire est donc, bien au contraire, un gouffre financier et un handicap certain pour l’économie française et le développement d’énergies alternatives et renouvelables.
La question de l’emploi dans le secteur du nucléaire est effectivement non négligeable. Toutefois, la majorité des emplois dans le nucléaire ne sont pas des emplois de fonctionnaires d’EDF, mais de sous-traitance, avec les conditions de travail pour le moins médiocres. Elles ont d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages et documentaires, et ont récemment été mises en lumière, notamment par l’émission de Capital sur M6 (diffusé le 19 juin 2011) à laquelle Monsieur Besson avait été convié et qu’il a quitté avec fracas. Les travailleurs du nucléaire exercent leur métier dans des conditions précaires, dangereuses, sont exposés à des seuils de radioactivités intolérables et ne sont pas reconnus par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) comme des travailleurs exposés, contrairement au personnel d’EDF. Ainsi, les sous-traitants du nucléaire, qui reçoivent la majorité des doses de radioactivité lors des opérations de maintenance des centrales, ne sont pas comptabilisés dans les statistiques de maladie professionnelle du secteur.
Des opportunités de reconversion variées s’offrent à cette branche d’activité : si EDF décide de mettre en place une politique volontariste au niveau des énergies renouvelables, ce sera une manne d’emplois formidable pour la France. L’Allemagne a ainsi créé en moins de dix ans plus de 370 000 emplois dans le secteur du renouvelable uniquement : ce sont des emplois qui sont non seulement qualifiés, mais aussi pérennes, décentralisés et non délocalisables. De nombreux emplois seraient à créer dans tout ce que l’on ne maîtrise pas encore, comme le démantèlement des centrales. C’est une question sur laquelle on ne se penche pas, alors qu’elle va devenir incontournable, que l’on veuille ou non sortir du nucléaire. Et il va bien falloir par ailleurs, à un moment ou à un autre, s’occuper des déchets qui sont en train de s’amonceler. Les moyens de convertir les emplois ne manquent donc pas, d’autant qu’ils pourraient s’avérer bien plus satisfaisants que ceux actuellement présents dans le nucléaire.
Quant au sujet de l’indépendance énergétique de la France, précisons que la dernière mine d’uranium en France a fermé en 2001. On importe donc aujourd’hui 100% de notre uranium. Cette simple déclaration devrait suffire : comment peut-on dire que nous sommes indépendants énergétiquement alors que nous sommes dépendants à 100% des pays qui veulent bien nous fournir (Niger, Kazakhstan, Australie, Canada, etc.) ? La vraie indépendance énergétique passerait par les énergies renouvelables : personne ne peut s’accaparer le vent, personne ne peut s’accaparer le soleil, et nous avons un potentiel éolien et solaire justement beaucoup plus élevé que l’Allemagne.
La France est le deuxième producteur d’énergie nucléaire au monde et le premier en Europe et approvisionne de nombreux pays ; la fermeture des centrales ne serait-elle pas une grosse perte financière pour le pays ? Le nucléaire assure-t-il l’indépendance énergétique et l’emploi ? Représente-t-il un avantage pour l’économie ?NSC a écrit : Je ne te demande pas de m'expliquer ce qu'est une conscience planetaire, mais comment tu vas faire accepter a la population francaise un retour en arriere sur leur niveau de vie, ou le chauffage hivernal devra etre limite par ce que vous ne voulez pas consommer d'energie polluante, ou les transport seront uniquement public, donne nus un ordre d'idee sur la croissance du taux de chomage suite a cette decision de decroissance.,,,
Pour répondre à la première question : non, tout simplement parce que le nucléaire nous coûte plus qu’il ne nous rapporte. Un exemple tout simple : le chantier de construction de l’EPR à Olkiluoto, en Finlande. L’accumulation du retard a fait doubler le coût du chantier. Dans ce cas de figure, c’est l’Etat français – et donc ses contribuables - qui assume le surcoût et les pénalités de retard en cas de non-respect des engagements. A l’époque où l’on a commencé à parler de prolonger la durée de vie des centrales, Monsieur Proglio, le PDG d’EDF, avait déclaré que si l’on souhaitait prolonger chaque réacteur de dix ans, cela nécessiterait un investissement de 600 millions d’euros par réacteur. Certains experts disent que ce chiffre est sous-estimé, mais cette somme laisse tout de même rêveur. Entre ces coûts « assumés » et tous les coûts cachés de gestion des déchets, de démantèlement des centrales, qui ne sont toujours pas provisionnés, on réalise que la production du nucléaire n’est pas rentable. Le nucléaire est donc, bien au contraire, un gouffre financier et un handicap certain pour l’économie française et le développement d’énergies alternatives et renouvelables.
La question de l’emploi dans le secteur du nucléaire est effectivement non négligeable. Toutefois, la majorité des emplois dans le nucléaire ne sont pas des emplois de fonctionnaires d’EDF, mais de sous-traitance, avec les conditions de travail pour le moins médiocres. Elles ont d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages et documentaires, et ont récemment été mises en lumière, notamment par l’émission de Capital sur M6 (diffusé le 19 juin 2011) à laquelle Monsieur Besson avait été convié et qu’il a quitté avec fracas. Les travailleurs du nucléaire exercent leur métier dans des conditions précaires, dangereuses, sont exposés à des seuils de radioactivités intolérables et ne sont pas reconnus par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) comme des travailleurs exposés, contrairement au personnel d’EDF. Ainsi, les sous-traitants du nucléaire, qui reçoivent la majorité des doses de radioactivité lors des opérations de maintenance des centrales, ne sont pas comptabilisés dans les statistiques de maladie professionnelle du secteur.
Des opportunités de reconversion variées s’offrent à cette branche d’activité : si EDF décide de mettre en place une politique volontariste au niveau des énergies renouvelables, ce sera une manne d’emplois formidable pour la France. L’Allemagne a ainsi créé en moins de dix ans plus de 370 000 emplois dans le secteur du renouvelable uniquement : ce sont des emplois qui sont non seulement qualifiés, mais aussi pérennes, décentralisés et non délocalisables. De nombreux emplois seraient à créer dans tout ce que l’on ne maîtrise pas encore, comme le démantèlement des centrales. C’est une question sur laquelle on ne se penche pas, alors qu’elle va devenir incontournable, que l’on veuille ou non sortir du nucléaire. Et il va bien falloir par ailleurs, à un moment ou à un autre, s’occuper des déchets qui sont en train de s’amonceler. Les moyens de convertir les emplois ne manquent donc pas, d’autant qu’ils pourraient s’avérer bien plus satisfaisants que ceux actuellement présents dans le nucléaire.
Quant au sujet de l’indépendance énergétique de la France, précisons que la dernière mine d’uranium en France a fermé en 2001. On importe donc aujourd’hui 100% de notre uranium. Cette simple déclaration devrait suffire : comment peut-on dire que nous sommes indépendants énergétiquement alors que nous sommes dépendants à 100% des pays qui veulent bien nous fournir (Niger, Kazakhstan, Australie, Canada, etc.) ? La vraie indépendance énergétique passerait par les énergies renouvelables : personne ne peut s’accaparer le vent, personne ne peut s’accaparer le soleil, et nous avons un potentiel éolien et solaire justement beaucoup plus élevé que l’Allemagne.
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
Cela fait trois que tu cite ce document plein de fausse verite.
Je le reprend idee par idee:
Pour répondre à la première question : non, tout simplement parce que le nucléaire nous coûte plus qu’il ne nous rapporte. Un exemple tout simple : le chantier de construction de l’EPR à Olkiluoto, en Finlande. L’accumulation du retard a fait doubler le coût du chantier. Dans ce cas de figure, c’est l’Etat français – et donc ses contribuables - qui assume le surcoût et les pénalités de retard en cas de non-respect des engagements. A l’époque où l’on a commencé à parler de prolonger la durée de vie des centrales, Monsieur Proglio, le PDG d’EDF, avait déclaré que si l’on souhaitait prolonger chaque réacteur de dix ans, cela nécessiterait un investissement de 600 millions d’euros par réacteur. Certains experts disent que ce chiffre est sous-estimé, mais cette somme laisse tout de même rêveur.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... -on-128582
Il faut ajouter le coût des gros travaux qu’il convient de prévoir pour maintenir au meilleur niveau de sûreté les deux unités (travaux de jouvence !) de cette centrale pendant les 10 ans entre 40 et 50 ans (sous réserve de l’acceptation de l’ASN), soit de 2018 à 2028 et la participation à la FARN (force d’action rapide nucléaire mise en place parmi les actions post-Fukushima). Un chiffre, volontairement élevé, de 50 millions d’euros par an a été retenu. Ce chiffre est à rapprocher de celui des actions en cours à la suite de l’accident de Fukushima.
Couts etales sur dix ans pour une prolongation de vie de 20 ans, il ne faut dire n’importe quoi
Je le reprend idee par idee:
Pour répondre à la première question : non, tout simplement parce que le nucléaire nous coûte plus qu’il ne nous rapporte. Un exemple tout simple : le chantier de construction de l’EPR à Olkiluoto, en Finlande. L’accumulation du retard a fait doubler le coût du chantier. Dans ce cas de figure, c’est l’Etat français – et donc ses contribuables - qui assume le surcoût et les pénalités de retard en cas de non-respect des engagements. A l’époque où l’on a commencé à parler de prolonger la durée de vie des centrales, Monsieur Proglio, le PDG d’EDF, avait déclaré que si l’on souhaitait prolonger chaque réacteur de dix ans, cela nécessiterait un investissement de 600 millions d’euros par réacteur. Certains experts disent que ce chiffre est sous-estimé, mais cette somme laisse tout de même rêveur.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... -on-128582
Il faut ajouter le coût des gros travaux qu’il convient de prévoir pour maintenir au meilleur niveau de sûreté les deux unités (travaux de jouvence !) de cette centrale pendant les 10 ans entre 40 et 50 ans (sous réserve de l’acceptation de l’ASN), soit de 2018 à 2028 et la participation à la FARN (force d’action rapide nucléaire mise en place parmi les actions post-Fukushima). Un chiffre, volontairement élevé, de 50 millions d’euros par an a été retenu. Ce chiffre est à rapprocher de celui des actions en cours à la suite de l’accident de Fukushima.
Couts etales sur dix ans pour une prolongation de vie de 20 ans, il ne faut dire n’importe quoi
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
Entre ces coûts « assumés » et tous les coûts cachés de gestion des déchets,
de démantèlement des centrales, qui ne sont toujours pas provisionnés, on réalise que la production du nucléaire n’est pas rentable. Le nucléaire est donc, bien au contraire, un gouffre financier et un handicap certain pour l’économie française et le développement d’énergies alternatives et renouvelables.
http://www.sfen.org/IMG/pdf/lallement.pdf
De nombreux démantèlements ont eu lieu dans les décennies passées. L’ex-périence acquise durant ces opérations a permis de construire les bases d’un nouveau métier d’ingénierie. Il est possi-ble d’affirmer que les techniques de dé-mantèlement existent et sont maîtrisées, que les règles de travail entre exploitants industriels et autorités de sûreté sont maintenant clairement établies.Le volume des déchets de démantèle-ment est faible. Le coût du démantè-lement est connu, supportable, et de l’ordre de 15% du coût de construction. Son financement est prévu, sans im-passe sur les générations futures.Tout est prêt pour les démantèlements à venir
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9man ... 3.A8lement
Début 2012, un rapport de la Cour des Comptes affirme que les coûts du démantèlement des centrales est régulièrement actualisé et intégré dans les comptes de exploitants, limitant les risques de dérapage significatifs. Si le devis du démantèlement doublait, le coût de production de l'énergie nucléaire n'augmenterait que de 5 %. Ainsi, le coût du démantèlement n'influerait que de manière limitée sur les coûts de production de l'électricité nucléaire 14.
Les affirmations de ton articles sont donc fausses une fois de plus
La question de l’emploi dans le secteur du nucléaire est effectivement non négligeable. Toutefois, la majorité des emplois dans le nucléaire ne sont pas des emplois de fonctionnaires d’EDF, mais de sous-traitance, avec les conditions de travail pour le moins médiocres. Elles ont d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages et documentaires, et ont récemment été mises en lumière, notamment par l’émission de Capital sur M6 (diffusé le 19 juin 2011) à laquelle Monsieur Besson avait été convié et qu’il a quitté avec fracas.
Si Besson a quitte le plateau ce jour la etait plutot a cause du traitement qu’il a subit de la part du journaliste mais absolument rien a voir avec des conditions de travail mediocre des sous traitants\
de démantèlement des centrales, qui ne sont toujours pas provisionnés, on réalise que la production du nucléaire n’est pas rentable. Le nucléaire est donc, bien au contraire, un gouffre financier et un handicap certain pour l’économie française et le développement d’énergies alternatives et renouvelables.
http://www.sfen.org/IMG/pdf/lallement.pdf
De nombreux démantèlements ont eu lieu dans les décennies passées. L’ex-périence acquise durant ces opérations a permis de construire les bases d’un nouveau métier d’ingénierie. Il est possi-ble d’affirmer que les techniques de dé-mantèlement existent et sont maîtrisées, que les règles de travail entre exploitants industriels et autorités de sûreté sont maintenant clairement établies.Le volume des déchets de démantèle-ment est faible. Le coût du démantè-lement est connu, supportable, et de l’ordre de 15% du coût de construction. Son financement est prévu, sans im-passe sur les générations futures.Tout est prêt pour les démantèlements à venir
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9man ... 3.A8lement
Début 2012, un rapport de la Cour des Comptes affirme que les coûts du démantèlement des centrales est régulièrement actualisé et intégré dans les comptes de exploitants, limitant les risques de dérapage significatifs. Si le devis du démantèlement doublait, le coût de production de l'énergie nucléaire n'augmenterait que de 5 %. Ainsi, le coût du démantèlement n'influerait que de manière limitée sur les coûts de production de l'électricité nucléaire 14.
Les affirmations de ton articles sont donc fausses une fois de plus
La question de l’emploi dans le secteur du nucléaire est effectivement non négligeable. Toutefois, la majorité des emplois dans le nucléaire ne sont pas des emplois de fonctionnaires d’EDF, mais de sous-traitance, avec les conditions de travail pour le moins médiocres. Elles ont d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages et documentaires, et ont récemment été mises en lumière, notamment par l’émission de Capital sur M6 (diffusé le 19 juin 2011) à laquelle Monsieur Besson avait été convié et qu’il a quitté avec fracas.
Si Besson a quitte le plateau ce jour la etait plutot a cause du traitement qu’il a subit de la part du journaliste mais absolument rien a voir avec des conditions de travail mediocre des sous traitants\
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
Les travailleurs du nucléaire exercent leur métier dans des conditions précaires, dangereuses, sont exposés à des seuils de radioactivités intolérables et ne sont pas reconnus par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) comme des travailleurs exposés, contrairement au personnel d’EDF. Ainsi, les sous-traitants du nucléaire, qui reçoivent la majorité des doses de radioactivité lors des opérations de maintenance des centrales, ne sont pas comptabilisés dans les statistiques de maladie professionnelle du secteur.
Il serait bien de documenter cette affaire car si j’en crois un rapport de commission parlementaire les conditions de travail ce n’est pas le cas
http://www.assemblee-nationale.fr/13/ra ... P356_39235
La qualité des conditions de travail constitue de ce fait un paramètre de la sûreté des installations. Et c'est là toute la justification de la compétence d'inspection du travail qui est reconnue à l'Autorité de sûreté nucléaire, dans les centrales nucléaires, par l'article 57 de la loi TSN.
Le contrôle exercé à ce titre par l'ASN concerne le respect de la réglementation du travail, la santé, la sécurité et la qualité de l’emploi des salariés d’EDF, de ses prestataires ou sous-traitants. Il est pratiqué lors de la construction, l’exploitation et le démantèlement des centrales nucléaires.
Il serait bien de documenter cette affaire car si j’en crois un rapport de commission parlementaire les conditions de travail ce n’est pas le cas
http://www.assemblee-nationale.fr/13/ra ... P356_39235
La qualité des conditions de travail constitue de ce fait un paramètre de la sûreté des installations. Et c'est là toute la justification de la compétence d'inspection du travail qui est reconnue à l'Autorité de sûreté nucléaire, dans les centrales nucléaires, par l'article 57 de la loi TSN.
Le contrôle exercé à ce titre par l'ASN concerne le respect de la réglementation du travail, la santé, la sécurité et la qualité de l’emploi des salariés d’EDF, de ses prestataires ou sous-traitants. Il est pratiqué lors de la construction, l’exploitation et le démantèlement des centrales nucléaires.
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
elle aime bien se répéter.même si c'est faux (c'est même pas le problèmes) .je crois que l'on appelle cela du trollage? je crois que c'est interdit sur ce forum...a titre indicatif....NSC a écrit : Cela fait trois que tu cite ce document plein de fausse verite.
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
Il essaye la methode Gaucho de base, le lavage de cerveau par la repetitionFonck1 a écrit : elle aime bien se répéter.même si c'est faux (c'est même pas le problèmes) .je crois que l'on appelle cela du trollage? je crois que c'est interdit sur ce forum...a titre indicatif....
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Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
Malgré ton amélioration sur l'orthographe, tu restes dans le copié collé.
Mais ya du mieux
Mais ya du mieux
"Il n'y a pas de bon et de méchant sur terre, seulement des riches et des pauvres" JP2
Re: Des centaines de miliards pour la reconversion énergétique..
C'est quoi le sujet?????Steph a écrit : Malgré ton amélioration sur l'orthographe, tu restes dans le copié collé.
Mais ya du mieux


