D'après les résultats d'une étude réalisée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, la consommation de tabac, d'alcool et de cannabis augmente chez les jeunes durant le lycée. 49% déclarent avoir déjà fumé du cannabis au cours de leur vie.
La consommation de tabac, de cannabis et d'alcool chez les jeunes, qui a souvent débuté au collège, s'intensifie pendant les années "lycée", selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée ce lundi.
D'après les résultats de l'enquête européenne sur l'alcool et d'autres drogues en milieu scolaire (ESPAD), menée en 2011 auprès d'élèves de la seconde à la terminale, deux lycéens sur cinq déclaraient fumer des cigarettes lors du mois précédent l'enquête, et sept sur dix avaient déjà fumé au cours de leur vie (74%, contre 52% en 3e).
De même, alors que les fumeurs quotidiens sont 16% en 3e, leur proportion double en 2nde, et atteint un élève sur trois à la fin du lycée. Et parmi ces consommateurs quotidiens, 24% fument plus de dix cigarettes par jour, contre 5% en 3e.
Une consommation ponctuelle d'alcool pour 52% des lycéens
En matière d'alcool, dès la classe de 2nde, plus de 9 jeunes sur dix déclarent en avoir consommé au moins une fois au cours de leur vie, et 4 élèves sur 5 en ont consommé le mois précédent l'enquête.
L'usage régulier d'alcool concerne un lycéen sur cinq. La moitié (52%) des lycéens déclarent une alcoolisation ponctuelle importante (avoir bu au moins cinq verres en une même occasion au cours des 30 derniers jours), et six lycéens sur dix rapportent au moins une expérience d'ivresse.
Un usage régulier de cannabis pour 8% des lycéens
La consommation de cannabis connaît la même évolution. La moitié des lycéens (49%) a déjà fumé du cannabis au cours de sa vie, mais si les premières expérimentations sont observées dès la 4e, on constate un doublement en 3e (24%) et en 2nde (41%).
L'usage régulier de cannabis (plus de 10 fois dans le mois) touche 8% des lycéens, avec un niveau maximal (11%) en classe de 1ère.
L'étude souligne des niveaux de consommation de tabac et d'alcool plus élevés chez les élèves de filières professionnelles, même si l'écart se réduit en terminale. En revanche, il y a peu de différence pour la consommation de cannabis. Mais après une progression quasi linéaire des niveaux d'usages depuis l'entrée au collège, on observe une rupture en classe de terminale, toutes filières confondues.
Les diffusions du tabac, de l'alcool et du cannabis cessent de progresser, notamment car les élèves de terminale réduisent certains usages à l'approche du baccalauréat. En filière professionnelle, cette baisse peut s'expliquer aussi par un taux élevé d'abandon à la fin de la classe de 1ere, notamment parmi les élèves les plus consommateurs.
alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
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alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
Le jour du 8 Décembre , a Lyon, pour la première fois j'ai vu énormément de jeunes, et beaucoup de filles, une bouteille a la main...déambulant dans les rues....
Je dois être d'un autre siècle...
Je dois être d'un autre siècle...
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
C'est la première fois que tu vois ça???????LOFOTEN a écrit : Le jour du 8 Décembre , a Lyon, pour la première fois j'ai vu énormément de jeunes, et beaucoup de filles, une bouteille a la main...déambulant dans les rues....![]()
Je dois être d'un autre siècle...
Des jeunes et beaucoup de filles (j'adore la précision
Tu étais où pendant tout ce temps, planqué sous terre?
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
Une consommation ponctuelle d'alcool pour 52% des lycéens
En matière d'alcool, dès la classe de 2nde, plus de 9 jeunes sur dix déclarent en avoir consommé au moins une fois au cours de leur vie, et 4 élèves sur 5 en ont consommé le mois précédent l'enquête.
L'usage régulier d'alcool concerne un lycéen sur cinq. La moitié (52%) des lycéens déclarent une alcoolisation ponctuelle importante (avoir bu au moins cinq verres en une même occasion au cours des 30 derniers jours), et six lycéens sur dix rapportent au moins une expérience d'ivresse.
Des chiffres qui n'étonneront personne puisque l'alcool est une drogue légale en France, à la portée de tous, conviviale et largement distribuée!

En matière d'alcool, dès la classe de 2nde, plus de 9 jeunes sur dix déclarent en avoir consommé au moins une fois au cours de leur vie, et 4 élèves sur 5 en ont consommé le mois précédent l'enquête.
L'usage régulier d'alcool concerne un lycéen sur cinq. La moitié (52%) des lycéens déclarent une alcoolisation ponctuelle importante (avoir bu au moins cinq verres en une même occasion au cours des 30 derniers jours), et six lycéens sur dix rapportent au moins une expérience d'ivresse.
Des chiffres qui n'étonneront personne puisque l'alcool est une drogue légale en France, à la portée de tous, conviviale et largement distribuée!
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
j'ai précisé : le 8 Décembre....généralement ces dernières années je n'ai pas eu l'occasion de voir ,dans cette immense foule, des jeunes se déplacer une bouteille en main et déjà passablement éméché...avrilou a écrit : C'est la première fois que tu vois ça???????![]()
Des jeunes et beaucoup de filles (j'adore la précision) qui déambulent et font la fête dans les rues!
Tu étais où pendant tout ce temps, planqué sous terre?
"..et beaucoup de filles.." faut il le cacher..???
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Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
si ils veulent mourir plus jeune, griller la moitié de leurs neurones et être moins performant au boulot plus tard, c'est leur problème. c'est bien, on nous enverra pas en "retraite anticipé", faudra bien des chefs pour les diriger ces analphabètes,alcoolique,fainéant fumeur de beuh

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Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
La consommation d'alcool chez les jeunes n'est pas un scoop.. Quoi de plus banal que les générations au dessus, montrent du doigt ces jeunes qui font la fête, en oubliant qu'eux aussi à leur époque ils n'étaient peut-être pas aussi sobre que ça.. 
Lion a écrit :
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
La mémoire courte...encore un des méfaits de l'alcool!

Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
avrilou a écrit : Une consommation ponctuelle d'alcool pour 52% des lycéens
En matière d'alcool, dès la classe de 2nde, plus de 9 jeunes sur dix déclarent en avoir consommé au moins une fois au cours de leur vie, et 4 élèves sur 5 en ont consommé le mois précédent l'enquête.
L'usage régulier d'alcool concerne un lycéen sur cinq. La moitié (52%) des lycéens déclarent une alcoolisation ponctuelle importante (avoir bu au moins cinq verres en une même occasion au cours des 30 derniers jours), et six lycéens sur dix rapportent au moins une expérience d'ivresse.
Des chiffres qui n'étonneront personne puisque l'alcool est une drogue légale en France, à la portée de tous, conviviale et largement distribuée!
l’alcool n'est pas légal pour les moins de 18 ans.
parlons maintenant de cannabis (ou de shit):
Parmi les jeunes collégiens
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Le cannabis est la première substance illicite consommée par les adolescents. Son expérimentation progresse rapidement entre 11 et 17 ans [1,2]. En 2010, l'expérimentation du cannabis concerne un collégien sur dix. De marginale en classe de sixième (1,5%), l’initiation au cannabis concerne pratiquement un adolescent sur quatre en troisième sans évolution significative entre 2007 et 2011.
À la fin de l'adolescence
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En 2011, 41,5 % des jeunes de 17 ans déclarent avoir fumé du cannabis au cours de leur vie (50,2 % en 2002) [3]. Plus d’un sur cinq (22,4 % - 18,5 % des filles et 26,3 % des garçons) déclare avoir consommé du cannabis au cours du dernier mois, ces consommations ayant principalement lieu le week-end. Un examen plus précis chez les 17 ans fait apparaître une baisse du niveau d'expérimentation chez les garçons et une stabilité chez les filles entre 2008 et 2011. Cette baisse de l'usage du cannabis observée à partir de 2002 intervient après une assez longue période de diffusion de ce produit depuis le début des années 90, suivi d’une stagnation dans les années 2000.
c'est pas en vente libre,mais ça n’empêche rien....
les effets,même si l'études est vieille (plus de dix ans)
- Les liens entre consommation de cannabis et accidents de la route ont été étudiés dans le cadre dans l’enquête SAM (Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière). Entre octobre 2001 et septembre 2003, tous les conducteurs impliqués dans un accident mortel de la route ont fait l’objet d’un dépistage en vue de savoir s’ils avaient consommé des stupéfiants. Au cours de la période d’enquête, 7 % de conducteurs impliqués dans un accident mortel se sont relevés positifs au cannabis (THC sanguin supérieur à 1ng/ml) parmi lesquels 2,8 % avaient également consommé de l’alcool. La prévalence du cannabis passe à 17 % chez les moins de 25 ans. La comparaison des conducteurs responsables à un groupe de conducteurs non responsables a permis de montrer que les conducteurs sous l’influence du cannabis ont 1,8 fois plus de risque d’être responsables d’un accident mortel que les conducteurs négatifs (IC 95 % = 1,4-2,3), le risque est multiplié par 14 en cas de consommation associée d’alcool (IC 95 % = 8,0-24,7) [5]. Ainsi, la consommation de cannabis peut être jugée responsable de 170 à 190 décès annuels par accidents de la route à la fin des années 2000 [6]. L’étude SAM a permis par ailleurs de proposer une estimation de la prévalence du cannabis parmi l’ensemble des conducteurs « circulants » de 2,8 % (chiffre équivalent à celui de l’alcoolémie supérieure ou égale au seuil légal de 0,5g/l) [5,7].
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
les méfaits du cannabis :
Le cannabis perturbe durablement le cerveau (ça on le savait !
)
Mots clés : cannabis, toxicomanie, dépendance, adolescence
Par figaro icondamien Mascret - le 27/08/2012
La consommation durant l'adolescence a un retentissement jusqu'à l'âge adulte.
Il est des études qui demandent du temps. Par exemple, estimer l'impact persistant de la consommation de cannabis sur les performances du cerveau aura pris près de quarante ans. C'est grâce à l'étude de Dunedin, du nom de la petite ville de Nouvelle-Zélande où elle a été conduite, que l'on en sait plus aujourd'hui sur les effets d'une drogue, finalement pas si douce que ça. Une cohorte de 1 037 enfants nés en 1972-73 y a été testée régulièrement à 5, 7, 9, 11, 13, 15, 18, 21, 26, 32 et 38 ans!
Les résultats sont inquiétants, car les scientifiques néo-zélandais, aidés de chercheurs de l'Université de Duke (États-Unis) et du King's College de Londres, confirment la plus grande vulnérabilité du cerveau des jeunes à la neurotoxicité du cannabis. On le suspectait, c'est désormais prouvé.
À 38 ans, ceux qui ont commencé à consommer du cannabis à l'adolescence ont en effet perdu quelques points de QI (quotient intellectuel). Jusqu'à huit points de QI en moins pour les enfants de l'étude de Dunedin qui se sont avérés les consommateurs les plus réguliers au fil des ans. Ce n'est évidemment pas le cas pour ceux qui n'ont jamais fumé d'herbe.
Et cette fois, impossible de soutenir que la diminution des performances du cerveau des fumeurs de cannabis viendrait d'une différence déjà présente antérieurement à la consommation, puisque les enfants sont suivis depuis leur plus jeune âge.
Autre point fort de ce travail publié aujourd'hui dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), la fiabilité des réponses. Comme les enfants de Dunedin sont habitués à la confidentialité de leurs réponses, on évite le biais de sous-déclaration habituel dans ce genre d'enquête. Les chercheurs ont aussi pris la précaution d'éliminer d'autres facteurs qui auraient pu perturber la validité des tests, par exemple la consommation de cannabis dans la semaine précédente, la dépendance à l'alcool ou une autre drogue, le nombre d'années de scolarité. Chaque fois se confirme une différence significative entre les consommateurs de cannabis et les autres, à l'avantage des abstinents.
Mais les anomalies ne se cantonnent pas aux tests psychométriques, elles semblent aussi se traduire dans la vie de tous les jours. Ainsi dans la cohorte de Dunedin: «Les personnes ayant déclaré consommer régulièrement du cannabis étaient aussi ceux qui rapportaient, à 38 ans, le plus de problèmes de mémoire ou d'attention.»
Séquelles irréversibles
De plus, commencer à fumer à l'adolescence, au moment où la maturation du cerveau n'est pas encore terminée, entraîne une plus grande perte de QI par rapport à ceux qui ont débuté à l'âge adulte. Enfin, les séquelles irréversibles ne sont pas exclues puisque, remarquent les auteurs, «l'arrêt ne restaure pas complètement les fonctions neuropsychologiques de ceux qui ont commencé à l'adolescence». Or, les statistiques montrent que c'est à l'adolescence qu'il y a le plus de risque de commencer à fumer du cannabis (voir encadré).
Déjà, en 2008, des études avaient montré des altérations neurochimiques persistantes du cerveau de rats soumis au cannabis dans une période correspondant à l'adolescence humaine. Les chercheurs évoquaient alors l'existence d'un intervalle de vulnérabilité neurale accru à l'exposition au cannabis. Il y a deux ans, c'est le Pr John Churchwell et ses collègues neurobiologistes de l'Université de l'Utah qui identifiaient chez des adolescents, grâce à l'IRM, une diminution du volume du cortex préfrontal des consommateurs de cannabis. En outre, cette zone, qui joue un rôle dans la planification, la prise de décision et le contrôle de l'impulsivité, était d'autant plus touchée que les fumeurs avaient commencé tôt.
L'an dernier, c'est une étude publiée dans la revue Behavioural Brain Research qui revenait sur le virage crucial de l'adolescence, sur le plan de la maturation neurologique: «Même si des anomalies structurales n'impliquent pas toujours des anomalies fonctionnelles, elles suggèrent que les anomalies du cortex et de l'insula observés chez les adolescents qui prennent du cannabis peuvent affecter leurs capacités de décision et accentuer la pulsion à consommer en dépit de ses conséquences négatives.» Pour les chercheurs néo-zélandais, les mesures de prévention dirigés vers les adolescents devraient être renforcées.
En France, plus d'un ado sur cinq a fumé un joint au collège
Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, la France compterait 3,9 millions de consommateurs, dont 1,2 million réguliers. Quant au volet drogues de l'enquête européenne Health Behaviour in School Aged Children, menée sur plus de 11 000 adolescents en France (nos éditions du 3 mai 2012), il montre que, en troisième, un garçon sur quatre et plus d'une fille sur cinq a déjà consommé du cannabis. L'usage régulier concerne 3 % des adolescents de 15 ans et, depuis 2006, la consommation reste stable pour les élèves de cet âge, comme d'ailleurs pour ceux de 11 ans. Les experts notent cependant une augmentation inquiétante à l'âge de 13 ans: de 4,8 % en 2006 à 6,4 % en 2010.
Le cannabis perturbe durablement le cerveau (ça on le savait !
Mots clés : cannabis, toxicomanie, dépendance, adolescence
Par figaro icondamien Mascret - le 27/08/2012
La consommation durant l'adolescence a un retentissement jusqu'à l'âge adulte.
Il est des études qui demandent du temps. Par exemple, estimer l'impact persistant de la consommation de cannabis sur les performances du cerveau aura pris près de quarante ans. C'est grâce à l'étude de Dunedin, du nom de la petite ville de Nouvelle-Zélande où elle a été conduite, que l'on en sait plus aujourd'hui sur les effets d'une drogue, finalement pas si douce que ça. Une cohorte de 1 037 enfants nés en 1972-73 y a été testée régulièrement à 5, 7, 9, 11, 13, 15, 18, 21, 26, 32 et 38 ans!
Les résultats sont inquiétants, car les scientifiques néo-zélandais, aidés de chercheurs de l'Université de Duke (États-Unis) et du King's College de Londres, confirment la plus grande vulnérabilité du cerveau des jeunes à la neurotoxicité du cannabis. On le suspectait, c'est désormais prouvé.
À 38 ans, ceux qui ont commencé à consommer du cannabis à l'adolescence ont en effet perdu quelques points de QI (quotient intellectuel). Jusqu'à huit points de QI en moins pour les enfants de l'étude de Dunedin qui se sont avérés les consommateurs les plus réguliers au fil des ans. Ce n'est évidemment pas le cas pour ceux qui n'ont jamais fumé d'herbe.
Et cette fois, impossible de soutenir que la diminution des performances du cerveau des fumeurs de cannabis viendrait d'une différence déjà présente antérieurement à la consommation, puisque les enfants sont suivis depuis leur plus jeune âge.
Autre point fort de ce travail publié aujourd'hui dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), la fiabilité des réponses. Comme les enfants de Dunedin sont habitués à la confidentialité de leurs réponses, on évite le biais de sous-déclaration habituel dans ce genre d'enquête. Les chercheurs ont aussi pris la précaution d'éliminer d'autres facteurs qui auraient pu perturber la validité des tests, par exemple la consommation de cannabis dans la semaine précédente, la dépendance à l'alcool ou une autre drogue, le nombre d'années de scolarité. Chaque fois se confirme une différence significative entre les consommateurs de cannabis et les autres, à l'avantage des abstinents.
Mais les anomalies ne se cantonnent pas aux tests psychométriques, elles semblent aussi se traduire dans la vie de tous les jours. Ainsi dans la cohorte de Dunedin: «Les personnes ayant déclaré consommer régulièrement du cannabis étaient aussi ceux qui rapportaient, à 38 ans, le plus de problèmes de mémoire ou d'attention.»
Séquelles irréversibles
De plus, commencer à fumer à l'adolescence, au moment où la maturation du cerveau n'est pas encore terminée, entraîne une plus grande perte de QI par rapport à ceux qui ont débuté à l'âge adulte. Enfin, les séquelles irréversibles ne sont pas exclues puisque, remarquent les auteurs, «l'arrêt ne restaure pas complètement les fonctions neuropsychologiques de ceux qui ont commencé à l'adolescence». Or, les statistiques montrent que c'est à l'adolescence qu'il y a le plus de risque de commencer à fumer du cannabis (voir encadré).
Déjà, en 2008, des études avaient montré des altérations neurochimiques persistantes du cerveau de rats soumis au cannabis dans une période correspondant à l'adolescence humaine. Les chercheurs évoquaient alors l'existence d'un intervalle de vulnérabilité neurale accru à l'exposition au cannabis. Il y a deux ans, c'est le Pr John Churchwell et ses collègues neurobiologistes de l'Université de l'Utah qui identifiaient chez des adolescents, grâce à l'IRM, une diminution du volume du cortex préfrontal des consommateurs de cannabis. En outre, cette zone, qui joue un rôle dans la planification, la prise de décision et le contrôle de l'impulsivité, était d'autant plus touchée que les fumeurs avaient commencé tôt.
L'an dernier, c'est une étude publiée dans la revue Behavioural Brain Research qui revenait sur le virage crucial de l'adolescence, sur le plan de la maturation neurologique: «Même si des anomalies structurales n'impliquent pas toujours des anomalies fonctionnelles, elles suggèrent que les anomalies du cortex et de l'insula observés chez les adolescents qui prennent du cannabis peuvent affecter leurs capacités de décision et accentuer la pulsion à consommer en dépit de ses conséquences négatives.» Pour les chercheurs néo-zélandais, les mesures de prévention dirigés vers les adolescents devraient être renforcées.
En France, plus d'un ado sur cinq a fumé un joint au collège
Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, la France compterait 3,9 millions de consommateurs, dont 1,2 million réguliers. Quant au volet drogues de l'enquête européenne Health Behaviour in School Aged Children, menée sur plus de 11 000 adolescents en France (nos éditions du 3 mai 2012), il montre que, en troisième, un garçon sur quatre et plus d'une fille sur cinq a déjà consommé du cannabis. L'usage régulier concerne 3 % des adolescents de 15 ans et, depuis 2006, la consommation reste stable pour les élèves de cet âge, comme d'ailleurs pour ceux de 11 ans. Les experts notent cependant une augmentation inquiétante à l'âge de 13 ans: de 4,8 % en 2006 à 6,4 % en 2010.
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
Peut-on parler d'une forme de "dédramatisation" de l'usage de cannabis en France héritée de l'époque soixante-huitarde ?
Les soixante-huitards, dans leur démarche marcusienne de négation de l'excès de morale dans la vie quotidienne, ont trouvé dans les conduites choquantes pour la morale de l'époque (contraception, usage des drogues...) un moyen contestataire pour exprimer leur ras le bol des valeurs contraignantes. Ils avaient une idéologie plus ou moins construite et cohérente, des revendications, des idéaux. Évidement, fumer du cannabis, parmi d'autres transgressions, était une manière d'exprimer sa révolte, en mélange avec une quête hédoniste omniprésente. Beaucoup de participants ont tenu par la suite des discours très laxistes, minimisant les dangers du cannabis, s'appuyant sur l'exemple de l'alcool.
A la lecture des études actuelles, il apparaît comme complètement démagogique de mettre en concurrence les deux produits. Les deux sont des substances psychoactives addictives, les deux ont des effets hédoniques, mais aussi des effets négatifs en terme de santé physique et psychique. C'est aussi cette "mise en concurrence" qui rend le cannabis attractif aux yeux des jeunes.
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
le cannabis est une vraie cata chez les jeunes.
de sérieux risques sur la santé.....
le pire,c'est que yen a qui pensent que c'est bien.... :roll:
de sérieux risques sur la santé.....
le pire,c'est que yen a qui pensent que c'est bien.... :roll:
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
Chez nos politiciens en hausse ou en baisse...? 
Re: alcool, tabac, cannabis: la consommation en hausse au lycée
10 points démontrant que le cannabis est moins toxique que l’alcool

Le mois passé, la NIDA, l’institut de recherche américain sur l’abus des drogues a publié un rapport stipulant que le cannabis est beaucoup plus toxique que l’alcool. Cela a crée une grande indignation au sein de la communauté des consommateurs de cannabis, notamment aux Etats-Unis, au Canada (BC) et aux Pays-Bas. Dés lors, pour contredire ce rapport, je vais vous citer, ici, 10 points pertinents démontrant que le cannabis est plus sûr que l’alcool.
1. Le cannabis ralenti les dommages au cerveau causés par l’alcool.
Avoir la gueule de bois et surtout avoir des migraines suites à une soirée bien arrosée est un signe que votre cerveau a souffert des dommages causés par l’alcool. En effet, l’alcool a des effets très négatifs sur le cerveau, il l’endommage à chaque intoxication. Toutefois, le cannabis, peut éventuellement prévenir les dommages causés par une intoxication à l’alcool et traiter la dépression.
2. Le cannabis peut traiter les cancers causés par l’alcool.
La consommation excessive d’alcool sur le long terme peut causer des cancers dans certaines régions du corps: à l’oesophage, au foie, à l’estomac, aux intestins, etc…
Je ne sais pas si vous vous rappelez de mon ancien article concernant les 20 preuves scientifiques sur les effets anti-cancérigènes du cannabis? Sinon, jetez-y un petit coup d’oeil
. Mais en effet, le cannabis ayant des propriétés anticarcinogènes, elle permet, en outre, de traiter les cancers causés par l’alcool.
3. L’un rend violent, l’autre passif.
L’alcool est souvent lié à la violence, tandis que les effets du cannabis, eux, rendent son usager passif. Dans les bals ou en soirées, qui n’a jamais pu assister à des spectacles de violence entre des personnes complètement saoules? J’ajoute encore, dans les violences conjugales, c’est majoritairement un alcoolique qui bat sa femme! Et pour finir, habitant près de Liège, le carré est un lieu rempli de cafés où les jeunes se rendent le soir pour boire un verre, mais depuis toujours, les agressions, les dégradations et les cas de comas éthyliques demeurent dans cet endroit. Qu’en est-il du cannabis? Dans l’histoire de l’humanité, personne n’en est mort ou a fait preuve de violences en étant sous l’influence des cannabinoïdes.
4. L’addiction à l’alcool est très dangereuse!
L’alcoolisme est un problème international qui touche un grand nombre de personnes. Nous connaissons presque tous un proche ou une connaissance qui a été ou est victime de l’addiction à l’alcool. Le syndrome de sevrage peut être fatal et cause des liaisons irréversibles au cerveau. L’addiction au cannabis existe, mais est juste psychologique et non physique comme l’alcool, son syndrome de sevrage est très tolérable, sans danger et ne dure pas longtemps.
5. L’un tue. Devinez lequel?
L’abus d’alcool peut être fatal, ça commence toujours par un coma et puis ça se termine par la mort… Chaque année, 2,5 millions de personnes en meurent dans le monde. Le compteur de décès provoqué par le cannabis est, quand à lui, de zéro. En effet, il n’y a jamais eu dans le monde le moindre décès clinique provoqué par le cannabis. Jamais.
6. L’alcool empêche le développement musculaire.
L’alcool peut, de différentes façons, réduire la masse musculaire, voir, empêcher son développement. En plus d’être riche en sucres, elle cause l’obésité. Le cannabis, lui, n’affecte en rien la masse musculaire ni son développement.
7. L’un a des propriétés médicinales.
Maladies pouvant être traitée/soulagées par le cannabis
Si vous pensez que se défoncer avec de l’alcool ça a des qualités médicinales, vous vous trompez vraiment. L’abus d’alcool est aussi nocif que le tabac pour la santé!
Le cannabis, quant à lui, à de nombreuses propriétés médicinales et la liste est longue… Antiémétique, antalgique, neuroleptique, stimule l’appétit, anticancérigène, etc… Il permet en outre de traiter/soulager différentes maladies (ci-dessous):
Gliomes, la maladie d’Alzheimer, la fibromyalgie, la dystonie, l’hépatite C, le diabète, l’ostéoporose, la maladie d’Huntington, la sclérose en plaques, la douleur chronique, le syndrome de la Tourette, les MST, l’hypertension, l’apnée du sommeil, l’incontinence, la polyarthrite rhumatoïde etc… sont toutes des maladies qui peuvent être soulagées ou traitées par du cannabis.
8. L’un rend le sex ennuyant et l’autre beaucoup plus excitant!
L’alcool réduit votre habilité à percevoir les stimuli, une réaction psychologique naturelle sensée causer l’excitation, et donc faire l’amour avec votre conjoint peut se révéler ennuyant. D’ailleurs, être défoncé à l’alcool réduit vos chances d’avoir une érection correcte, et donc vous risquez de décevoir votre petite amie. Tandis que faire l’amour après avoir consommer du cannabis augmente votre excitation et votre sensibilité!
9. L’abus sur le long terme d’alcool peut vous tuer.
Abuser de l’alcool depuis longtemps peut avoir des résultats négatifs, voir la mort. En effet, votre foie se dégrade à chaque fois que vous en consommez, car c’est toujours par là qu’il est absorbé et l’abus peut l’endommager définitivement. Le foie est un organe vital, à force de l’endommager il peut en survenir des maladies tel que la cirrhose du foie pouvant être mortelle.
Quant à la consommation de cannabis sur le long terme, son impact est toujours mal connu vu le manque d’études à son sujet mais aucun problème sanitaire n’a été rapporté.
10. Les décisions sont mauvaises lorsqu’on est saoul et celles-ci sont plus lentes lorsqu’on est high.
L’influence de l’alcool sur notre perception peut nous mener à faire des mauvais choix, voir des erreurs ayant souvent des répercussions sur le lendemain. Tandis que lorsqu’on fume, nos prises de décisions sont nettement plus lentes mais rien ne nous empêche à ce qu’elles soient un peu plus réfléchies, en effet, une étude prouve que les personnes sous l’influence du cannabis arrivent en majorité à prendre les mêmes décisions qu’une personne sobre.

Le mois passé, la NIDA, l’institut de recherche américain sur l’abus des drogues a publié un rapport stipulant que le cannabis est beaucoup plus toxique que l’alcool. Cela a crée une grande indignation au sein de la communauté des consommateurs de cannabis, notamment aux Etats-Unis, au Canada (BC) et aux Pays-Bas. Dés lors, pour contredire ce rapport, je vais vous citer, ici, 10 points pertinents démontrant que le cannabis est plus sûr que l’alcool.
1. Le cannabis ralenti les dommages au cerveau causés par l’alcool.
Avoir la gueule de bois et surtout avoir des migraines suites à une soirée bien arrosée est un signe que votre cerveau a souffert des dommages causés par l’alcool. En effet, l’alcool a des effets très négatifs sur le cerveau, il l’endommage à chaque intoxication. Toutefois, le cannabis, peut éventuellement prévenir les dommages causés par une intoxication à l’alcool et traiter la dépression.
2. Le cannabis peut traiter les cancers causés par l’alcool.
La consommation excessive d’alcool sur le long terme peut causer des cancers dans certaines régions du corps: à l’oesophage, au foie, à l’estomac, aux intestins, etc…
Je ne sais pas si vous vous rappelez de mon ancien article concernant les 20 preuves scientifiques sur les effets anti-cancérigènes du cannabis? Sinon, jetez-y un petit coup d’oeil
3. L’un rend violent, l’autre passif.
L’alcool est souvent lié à la violence, tandis que les effets du cannabis, eux, rendent son usager passif. Dans les bals ou en soirées, qui n’a jamais pu assister à des spectacles de violence entre des personnes complètement saoules? J’ajoute encore, dans les violences conjugales, c’est majoritairement un alcoolique qui bat sa femme! Et pour finir, habitant près de Liège, le carré est un lieu rempli de cafés où les jeunes se rendent le soir pour boire un verre, mais depuis toujours, les agressions, les dégradations et les cas de comas éthyliques demeurent dans cet endroit. Qu’en est-il du cannabis? Dans l’histoire de l’humanité, personne n’en est mort ou a fait preuve de violences en étant sous l’influence des cannabinoïdes.
4. L’addiction à l’alcool est très dangereuse!
L’alcoolisme est un problème international qui touche un grand nombre de personnes. Nous connaissons presque tous un proche ou une connaissance qui a été ou est victime de l’addiction à l’alcool. Le syndrome de sevrage peut être fatal et cause des liaisons irréversibles au cerveau. L’addiction au cannabis existe, mais est juste psychologique et non physique comme l’alcool, son syndrome de sevrage est très tolérable, sans danger et ne dure pas longtemps.
5. L’un tue. Devinez lequel?
L’abus d’alcool peut être fatal, ça commence toujours par un coma et puis ça se termine par la mort… Chaque année, 2,5 millions de personnes en meurent dans le monde. Le compteur de décès provoqué par le cannabis est, quand à lui, de zéro. En effet, il n’y a jamais eu dans le monde le moindre décès clinique provoqué par le cannabis. Jamais.
6. L’alcool empêche le développement musculaire.
L’alcool peut, de différentes façons, réduire la masse musculaire, voir, empêcher son développement. En plus d’être riche en sucres, elle cause l’obésité. Le cannabis, lui, n’affecte en rien la masse musculaire ni son développement.
7. L’un a des propriétés médicinales.
Maladies pouvant être traitée/soulagées par le cannabis
Si vous pensez que se défoncer avec de l’alcool ça a des qualités médicinales, vous vous trompez vraiment. L’abus d’alcool est aussi nocif que le tabac pour la santé!
Le cannabis, quant à lui, à de nombreuses propriétés médicinales et la liste est longue… Antiémétique, antalgique, neuroleptique, stimule l’appétit, anticancérigène, etc… Il permet en outre de traiter/soulager différentes maladies (ci-dessous):
Gliomes, la maladie d’Alzheimer, la fibromyalgie, la dystonie, l’hépatite C, le diabète, l’ostéoporose, la maladie d’Huntington, la sclérose en plaques, la douleur chronique, le syndrome de la Tourette, les MST, l’hypertension, l’apnée du sommeil, l’incontinence, la polyarthrite rhumatoïde etc… sont toutes des maladies qui peuvent être soulagées ou traitées par du cannabis.
8. L’un rend le sex ennuyant et l’autre beaucoup plus excitant!
L’alcool réduit votre habilité à percevoir les stimuli, une réaction psychologique naturelle sensée causer l’excitation, et donc faire l’amour avec votre conjoint peut se révéler ennuyant. D’ailleurs, être défoncé à l’alcool réduit vos chances d’avoir une érection correcte, et donc vous risquez de décevoir votre petite amie. Tandis que faire l’amour après avoir consommer du cannabis augmente votre excitation et votre sensibilité!
9. L’abus sur le long terme d’alcool peut vous tuer.
Abuser de l’alcool depuis longtemps peut avoir des résultats négatifs, voir la mort. En effet, votre foie se dégrade à chaque fois que vous en consommez, car c’est toujours par là qu’il est absorbé et l’abus peut l’endommager définitivement. Le foie est un organe vital, à force de l’endommager il peut en survenir des maladies tel que la cirrhose du foie pouvant être mortelle.
Quant à la consommation de cannabis sur le long terme, son impact est toujours mal connu vu le manque d’études à son sujet mais aucun problème sanitaire n’a été rapporté.
10. Les décisions sont mauvaises lorsqu’on est saoul et celles-ci sont plus lentes lorsqu’on est high.
L’influence de l’alcool sur notre perception peut nous mener à faire des mauvais choix, voir des erreurs ayant souvent des répercussions sur le lendemain. Tandis que lorsqu’on fume, nos prises de décisions sont nettement plus lentes mais rien ne nous empêche à ce qu’elles soient un peu plus réfléchies, en effet, une étude prouve que les personnes sous l’influence du cannabis arrivent en majorité à prendre les mêmes décisions qu’une personne sobre.

