Antibio dans la viande...
Re: Antibio dans la viande...
Si demain on faisait du tout bio, rassure toi Fonck, il y aurait probablement quand même de quoi nourrir tout le monde. En effet, il suffit de savoir que 40% des denrées alimentaires sont jetées pour comprendre qu'on a de la marge.
Il est fort probable en effet que la source en question soit L214, organisme extrémiste employant des moyens illégaux pour propager une pensée loin d'être rationnelle.
Mais je vous l'accorde, dans l'élevage tout n'est pas rose.
Le problème actuel c'est la dissociation entre l'animal, l'éleveur et la denrée alimentaire, dans l'esprit des gens. L'animal est sélectionné pour répondre à un besoin de production, l'éleveur est obligé d'élever ses animaux en forte densité et avec un aliment de qualité moyenne pour s'assurer un minimum de revenu, voire même il y est forcé par les organismes de production, qui eux-même se doivent de produire des volumes suffisants pour compenser un prix du marché trop bas depuis plusieurs années.
Alors oui, le bien être animal est important, et la France ainsi que l'Europe agissent constamment en ce sens, mais tant que les frontières commerciales seront aussi poreuses, nous serons soumis au marché mondial, et nous tirer une balle dans le pied en imposant aux éleveurs des mesures de bien-être animal drastiques n'est à mon humble avis pas une solution.
Pour finir, j'ajouterai que oui, il y a des poulets qui développent des troubles locomoteurs, des dermites, de l'insuffisance cardiaque, des infections respiratoires, mais non ce n'est pas une généralité. Encore heureux pour la filière, la majorité des lots de volailles se déroule sans encombres.
Il est fort probable en effet que la source en question soit L214, organisme extrémiste employant des moyens illégaux pour propager une pensée loin d'être rationnelle.
Mais je vous l'accorde, dans l'élevage tout n'est pas rose.
Le problème actuel c'est la dissociation entre l'animal, l'éleveur et la denrée alimentaire, dans l'esprit des gens. L'animal est sélectionné pour répondre à un besoin de production, l'éleveur est obligé d'élever ses animaux en forte densité et avec un aliment de qualité moyenne pour s'assurer un minimum de revenu, voire même il y est forcé par les organismes de production, qui eux-même se doivent de produire des volumes suffisants pour compenser un prix du marché trop bas depuis plusieurs années.
Alors oui, le bien être animal est important, et la France ainsi que l'Europe agissent constamment en ce sens, mais tant que les frontières commerciales seront aussi poreuses, nous serons soumis au marché mondial, et nous tirer une balle dans le pied en imposant aux éleveurs des mesures de bien-être animal drastiques n'est à mon humble avis pas une solution.
Pour finir, j'ajouterai que oui, il y a des poulets qui développent des troubles locomoteurs, des dermites, de l'insuffisance cardiaque, des infections respiratoires, mais non ce n'est pas une généralité. Encore heureux pour la filière, la majorité des lots de volailles se déroule sans encombres.
"J'vois pas sur les côtés j'vais tout droit ! J'vois pas sur les côtés j'vais tout droit ! " - Kriss
Re: Antibio dans la viande...
je suis pas loin d'être d'accord avec toi.le problème,c'est que l'on ne sait si c'est les industriels qui gaspillent,ou les français.haluck-horth a écrit : Si demain on faisait du tout bio, rassure toi Fonck, il y aurait probablement quand même de quoi nourrir tout le monde. En effet, il suffit de savoir que 40% des denrées alimentaires sont jetées pour comprendre qu'on a de la marge.
mais regarde une chose : essaye de vendre un légume ou fruit pas beau dans un super,il reste sur la touche,et fini à la poubelle...c'est aussi un problème d'éducation.
c'est même évident.Il est fort probable en effet que la source en question soit L214, organisme extrémiste employant des moyens illégaux pour propager une pensée loin d'être rationnelle.
c'est évident également.c'est pas une raison pour jeter le bébé avec l'eau du bain.Mais je vous l'accorde, dans l'élevage tout n'est pas rose.
je suis entièrement d'accord avec tout cela.Le problème actuel c'est la dissociation entre l'animal, l'éleveur et la denrée alimentaire, dans l'esprit des gens. L'animal est sélectionné pour répondre à un besoin de production, l'éleveur est obligé d'élever ses animaux en forte densité et avec un aliment de qualité moyenne pour s'assurer un minimum de revenu, voire même il y est forcé par les organismes de production, qui eux-même se doivent de produire des volumes suffisants pour compenser un prix du marché trop bas depuis plusieurs années.
Alors oui, le bien être animal est important, et la France ainsi que l'Europe agissent constamment en ce sens, mais tant que les frontières commerciales seront aussi poreuses, nous serons soumis au marché mondial, et nous tirer une balle dans le pied en imposant aux éleveurs des mesures de bien-être animal drastiques n'est à mon humble avis pas une solution.
Pour finir, j'ajouterai que oui, il y a des poulets qui développent des troubles locomoteurs, des dermites, de l'insuffisance cardiaque, des infections respiratoires, mais non ce n'est pas une généralité. Encore heureux pour la filière, la majorité des lots de volailles se déroule sans encombres.
Re: Antibio dans la viande...
Un problème d'éducation ?
Tu prêches auprès d'un convaincu mon cher Fonck !
Ne t'en fais pas, demain, grâce aux OGM, les fruits moches auront aussi l'air beau
Tu prêches auprès d'un convaincu mon cher Fonck !
Ne t'en fais pas, demain, grâce aux OGM, les fruits moches auront aussi l'air beau
"J'vois pas sur les côtés j'vais tout droit ! J'vois pas sur les côtés j'vais tout droit ! " - Kriss
Re: Antibio dans la viande...
Je tiens à saluer ton honnêteté, déjà concernant le paragraphe souligné!haluck-horth a écrit :Si demain on faisait du tout bio, rassure toi Fonck, il y aurait probablement quand même de quoi nourrir tout le monde. En effet, il suffit de savoir que 40% des denrées alimentaires sont jetées pour comprendre qu'on a de la marge.
Il est fort probable en effet que la source en question soit L214, organisme extrémiste employant des moyens illégaux pour propager une pensée loin d'être rationnelle.
Mais je vous l'accorde, dans l'élevage tout n'est pas rose.
Le problème actuel c'est la dissociation entre l'animal, l'éleveur et la denrée alimentaire, dans l'esprit des gens. L'animal est sélectionné pour répondre à un besoin de production, l'éleveur est obligé d'élever ses animaux en forte densité et avec un aliment de qualité moyenne pour s'assurer un minimum de revenu, voire même il y est forcé par les organismes de production, qui eux-même se doivent de produire des volumes suffisants pour compenser un prix du marché trop bas depuis plusieurs années.
Alors oui, le bien être animal est important, et la France ainsi que l'Europe agissent constamment en ce sens, mais tant que les frontières commerciales seront aussi poreuses, nous serons soumis au marché mondial, et nous tirer une balle dans le pied en imposant aux éleveurs des mesures de bien-être animal drastiques n'est à mon humble avis pas une solution.
Pour finir, j'ajouterai que oui, il y a des poulets qui développent des troubles locomoteurs, des dermites, de l'insuffisance cardiaque, des infections respiratoires, mais non ce n'est pas une généralité. Encore heureux pour la filière, la majorité des lots de volailles se déroule sans encombres.
Merci de préciser aussi que ce n'est qu'une question de rendement, le bien être animal est important mais le profit l'est beaucoup plus et sur ces bases comment espérer soulever des questions d'éthique?
Dans les élevages intensifs, après des années de lutte contre la maltraitance, les poules doivent dorénavant (suivant la nouvelle loi) disposer d’un espace équivalent à un peu plus d’une feuille A4!
Une feuille A4, ça vous parle?
Modifié en dernier par avrilou le 17 janvier 2014 11:24, modifié 1 fois.
Re: Antibio dans la viande...
c'est vrai.haluck-horth a écrit : Un problème d'éducation ?
Tu prêches auprès d'un convaincu mon cher Fonck !
Ne t'en fais pas, demain, grâce aux OGM, les fruits moches auront aussi l'air beau
je n'y suis pas fermé,aux OGM.
c'est juste leur mise en oeuvre et leur risque de dépendance qui me laissent avoir des réserves.
si la science ne sert que des lobbys tendant à se servir de nous comme cobayes,je ne vois pas l’intérêt.
mais je reste persuadé que pour le bien humain,la solution OGM est probablement un paramètre.
Re: Antibio dans la viande...
le seul et unique moyen de ne pas aider l'industrie à acheter des oeufs de poules vivant sur une feuille A4,c'est de ne pas acheter les oeufs.avrilou a écrit :
Je tiens à saluer ton honnêteté, déjà concernant le paragraphe souligné!
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Merci de préciser aussi que ce n'est qu'une question de rendement, le bien être animal est important mais le profit l'est beaucoup plus et sur ces bases comment espérer soulever des questions d'éthiques?
Dans les élevages intensifs, après des années de lutte contre la maltraitance, les poules doivent dorénavant (suivant la nouvelle loi) disposer d’un espace équivalent à un peu plus d’une feuille A4!
Une feuille A4, ça vous parle?
demande a des "esprits simples" comme tu le dis souvent,de ne pas le faire pour le bien être de la poule,tu verras s'ils ne vont pas t'envoyer dans les cordes...la seule chose qu'ils regardent,c'est le prix,donc le rendement.
Re: Antibio dans la viande...
Evidemment ça apparait cruel de dénigrer le bien-être animal au profit du profit (jeu de mot extemporané) mais je vous parle d'un pan entier de l'économie du pays. La transition ne peut se faire qu'en douceur.
L'évolution vers la cage collective c'est quand même au moins 40 poules ensemble, donc intéractions, c'est perchoirs obligatoires et bac à sable obligatoire, pour permettre aux poules de faire des bains de poussière. Par contre cet ajout de matériel augmente les niches pour les poux rouges, fléau de la poule pondeuse. Non vraiment rien n'est tout rose.
L'évolution vers la cage collective c'est quand même au moins 40 poules ensemble, donc intéractions, c'est perchoirs obligatoires et bac à sable obligatoire, pour permettre aux poules de faire des bains de poussière. Par contre cet ajout de matériel augmente les niches pour les poux rouges, fléau de la poule pondeuse. Non vraiment rien n'est tout rose.
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