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par Panzer Kunst » 23 janvier 2014 11:33
Faut-il prêter allégeance à la mondialisation ? Oui. Ou peut-être non... Avez-vous prêté allégeance à la Poussé d'Archimède ? A la Loi d'Ohm ?
Etre contre la mondialisation est aussi stupide que d'être contre la Gravité.
Etablir un parallélisme entre une idéologie économique ultra-libérale, exacerbée et instrumentalisée, (de surcroît, sponsorisée par Goldman Sachs) au profit d'une hyper bourgeoisie et une force d'interaction universelle, dans la série sciences et vie, alors là, je dois dire qu' il fallait oser la loufoquerie...Pour ne pas dire le gadin intellectuel.
Quand on sait, pas plus tard qu'il y a encore quelques jours, la tristement célèbre banque citée ci-dessus, prétendait que l'avenir économique de la France passait par une baisse des salaires (privés et publics) de 20 % et lorsqu'on lit vos élucubrations imagées, on peut se trouver ravis de savoir que ce genre d'envolées lyriques aient encore pignon sur rue. Ainsi, elles contribueront à élargir un peu plus la voie d'eau qui finira par couler définitivement la chienlit européenne qu'à presque 60 %, une belle majorité de français ne veut pas voir intégrer dans leur quotidien.
La manipulation et l'instrumentalisation de masse par la dictature mise en place par nos traîtres d'hommes politiques et appuyées par quelques suppôts journalistiques, vous donnent encore une courte avance sur le plan pratique, mais le temps et l'inhérence quantique de la nature humaine me donnera copieusement raison. En bon relapse, néanmoins, je ne doute point que vous saurez retourner vos guenilles idéologiques, toutefois, comptez sur moi, si je traîne dans le quartier et au moment opportun, pour vous remettre tout cela particulièrement bien à l'endroit. (sourire)
Le temps des nations est révolu. L'époque est désormais aux "grands ensembles" et à une pognée de nations suffisamment puissantes : les USA, l'Am-Sud, la Chine, le Japon, la Corée, le sous-continent indien. Face à ça, la France, l'Allemagne ou l'Angleterre ne pèsent rien. Notre salut viendra de l'Europe. Si nous ne réussissons pas l'Europe, alors nous sombrerons.
Voilà bien la matérialisation de vos faibles raisonnements.
Le fantasme "des grands ensembles" n'a jamais été qu'une vaseline bon marché pour enfoncer à faibles coûts les esprits les plus prédisposés à la sodomie intellectuelle.
La grande parade des états-unifiés d'une Europe économique contre les autres agglomérats de nations n'a jamais été qu'une forfanterie dogmatique surjouée à l'annonce par nos classes dirigeantes pour mieux installer, à moyen terme, une domination législative étrangère (pour ne pas dire américaine) en terme de droit du travail, (cf : Marché Transatlantique) au sein de nos frontières. Le futur de l'Europe sera d'être une extension économique asservie dotée d'une main d'oeuvre donc le droit du travail sera habilement et insidieusement dissous dans le libéralisme anglo-saxon et non un pôle de résistance face à l'hégémonie et l'agressivité du trading international. Essayez d'avoir un vrai raisonnement, au lieu de juste déglutir le lyrisme sournois et prémâché que vous aurez lu sur quelques tracts politique d'entrée de gamme, cela ne vous fera point grand mal.
Le "Non" au Traité Européen de 2004 était une incommensurable connerie. L'Europe libérale qu'il proposait était inévitable. Mais en plus de cette Europe libérale, le traité établissait une Europe plus politique, moins technocratique. Certains ont fait croire aux gens qu'en votant "Non", il repousseraient l'Europe libérale. Quelle naïveté de croire que les puissances économiques plieraient devant la volonté du peuple.
Aujourd'hui l'Europe libérale est là. Mais l'Europe plus politique et moins technocratique n'est pas là.
Tout ça pour dire que les responsables du Traité de Lisbonne ce ne sont pas les partisans du "Oui" mais bien ceux du "Non".
"Une autre Europe est possible" qu'ils disaient. Vous l'avez à présent devant vous !
J'attends encore vos arguments au lieu de me proposer quelques pirouettes rhétoriques usées jusqu'à la corde que même la pire des groupies européistes n'osent même plus avancer sur les plateau télé.
Le "non" au traité européen a surtout été le résultat d'une intuition populaire qui avait facilement perçu l'héritage, les conséquences dramatiques qu'un oui nous aurait amené et que le dictatorial traité de Lisbonne de 2007 a fini, contre l'avis de la majorité des français, par nous apporter :
- Pouvoir décisionnel (à la limite de l'obscurantisme) et hyper-centralisé orchestrés par une assemblée de technocrates non-élus (commission européenne)
- Banque Centrale européenne dirigée par d'anciens cadres de Goldman sachs (Protagoniste de la crise subprimes de 2008 et de la crise grecque), cf : Mario Draghi, vice président Goldman Sachs Europe .
- Assemblée nationale française à la limite de la léthargie -dans une dynamique de fonctionnement- 80 % des lois adoptées, en effet, ne sont plus que des injonctions imposées par Bruxelles que doivent obligatoirement valider ou enregistrer la représentation nationale. (Démocratique, l'Europe, vous avez dit Démocratique ? sourire)
- Privatisation des services étatiques (sécurité et autres) et assèchement à outrance de ses effectifs pour une récupération par les composants des marchés privés qui pratiquent allègrement et sans vergogne le dumping et la paupérisation salariale.
Ensuite et pour éviter de vous faire trop transpirer (pour le moment...Hé hé...) :
Concernant la démocratie à l'européenne :
En mai 2005, la France d’abord, les Pays-Bas ensuite, ont rejeté par voie référendaire le « Traité établissant une constitution pour l’Europe » ou Traité constitutionnel européen (TCE).
José Manuel Barroso fulmine. Si officiellement « une période de réflexion » est décrétée, Barroso charge immédiatement une équipe d’experts de choc de chercher un autre moyen pour imposer les changements souhaités. Et ce n’était pas le plan B. Cette tâche ingrate sera confiée à l’Action Committee for a European Democracy (Comité d’action pour la démocratie européenne, ACED) connu comme le « Groupe Amato », réunissant 16 sages (2 membres de la Commission européenne et quatorze membres du Parlement européen ou hommes politiques chevronnés, capables de s’atteler à la tâche).
Ensuite, lorsque l’Allemagne d’Angela Merkel prend la tête de l’Union européenne en janvier 2007, elle déclare la période de réflexion « close » et en mars, pendant les célébrations du cinquantenaire du traité de Rome de 1957, une déclaration de Berlin est signée afin de donner un nouvel élan à la construction européenne, devant aboutir avant les élections du Parlement européen prévues pour juin 2009.
Le 4 juin, après quelques escarmouches sur l’appellation du nouveau traité, le groupe Amato, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, arrête un texte en français, constitué aux trois quarts de l’ancien Traité constitutionnel. Porté le 21 juin devant le Conseil européen de Bruxelles, et après trois jours de négociations, le texte final, qui correspond largement aux recommandations du groupe Amato, est adopté le 23 juin, suivi de sa signature le 13 décembre par les chefs d’Etats et de gouvernements réunis à Lisbonne...
J'en ai des brouettes, des comme celle-ci...(sourire), vous plierez bagage avant que je baisse pavillon, "jojo".(clin d'oeil)
"nolite arbitrari quia venerim mittere pacem in terram non veni pacem mittere sed gladium"