Aujourd'hui pour faire rire faut il être vulgaire, surfer sur le racisme, la moquerie ?
Qu'en pensez vous ?
l'irrespect (qu'il m'arrive de pratiquer moi méme) est devenue une régle de conduite , destinée a abattre les "murs de ce monde trop lourd".scorpion3917 a écrit : Pourquoi les humoristes contemporains, ceux d'aujourd'hui usent d'un vocabulaire souvent plus acerbe et acide à l'endroit de certains politiques ? Quand je revois certains sketches d'hier, je ne retrouve pas cette vulgarité de certains. On va me dire que la société change et que l'humour s'adapte mais je trouve que de nos jours, il s'agit le plus souvent d'attaques, voire de la diffamation. On se croirait chez certains à des meeting politiques. Quand j'écoute Bourvil, Fernandel, Fernand Raynaud et tant d'autres je n'entends aucune méchanceté mais un talent d'artiste.
Aujourd'hui pour faire rire faut il être vulgaire, surfer sur le racisme, la moquerie ?
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Le ministre de l'Immigration a dénoncé lundi sur l'antenne de France Inter "la dérive" de Stéphane Guillon qui lui consacrait une chronique, accusant l'humoriste de "défendre des thèses" politiques et de livrer "un match totalement inégal" avec ses cibles. Dans sa chronique matinale, l'humoriste a présenté Eric Besson comme "une taupe du Front national", envoyé, selon un plan concocté par Jean-Marie Le Pen, pour "infiltrer le PS, démissionner et rejoindre Nicolas Sarkozy pour, une fois au gouvernement, manoeuvrer et relancer les thèses du FN". Stéphane Guillon dépeint ce "Mata Hari" de la politique comme "antipathique" avec "des yeux de fouine, un menton fuyant. Un vrai profil à la Iago (personnage de traître dans Othello de William Shakespeare)". "Jamais le FN n'a eu un si bon attaché de presse au sein d'un gouvernement UMP", a-t-il lancé. Eric Besson, à son tour à l'antenne, n'a pas tardé à réagir. S'il n'a pas "personnellement entendu" la chronique, il a précisé avoir reçu des SMS d'amis scandalisés. "Là, des mots lourds ont été utilisés", a dénoncé le ministre accusant de "dérive" un humoriste l'ayant pris pour cible dans une chronique consacrée aux "mariage gris". Invitant la station publique a réfléchir à sa responsabilité, Eric Besson a dénoncé "un combat inégal" entre l'humoriste et les hommes politiques qu'il croque à l'antenne. "Lorsque je parle comme je suis en train de le faire, je sais très bien que je lui fais de la publicité, qu'on va considérer que c'est un martyr et qu'au nom de l'humour, il a droit de tout dire", a expliqué le ministre en appelant à "arrêter les amalgames, les anachronismes". Alors que le journaliste Nicolas Demorand soulignait "le droit à la caricature et celui à la critique de la caricature", le ministre a estimé ce "match très inégal". "Lorsqu'on me propose un débat avec Marine Le Pen, je l'assume. Je l'ai fait le 14 janvier sur France 2.Mais il n'y a pas de face-à-face avec Stéphane Guillon parce que ses thèses, parce que se sont des thèses, il les défend au nom du supposé humour. Le match est totalement inégal", a-t-il conclu.
Comme l'égalité.Rananen a écrit : l impartialité ça n existe pas !

Tu crois que Bourvil, F. Raynaud, font encore bien rire aujourd'hui ?.. D'accord, ils étaient très propres et gentillets, mais leurs sketchs rabâchés depuis des dizaines d'années sont devenu vieillots et désuets, comme le 22 à Asnières.. Ensuite, l'affaire Dieudo ne doit pas enfumer touts les humoristes actuels quelques soit leurs styles..scorpion3917 a écrit : Pourquoi les humoristes contemporains, ceux d'aujourd'hui usent d'un vocabulaire souvent plus acerbe et acide à l'endroit de certains politiques ? Quand je revois certains sketches d'hier, je ne retrouve pas cette vulgarité de certains. On va me dire que la société change et que l'humour s'adapte mais je trouve que de nos jours, il s'agit le plus souvent d'attaques, voire de la diffamation. On se croirait chez certains à des meeting politiques. Quand j'écoute Bourvil, Fernandel, Fernand Raynaud et tant d'autres je n'entends aucune méchanceté mais un talent d'artiste.
Aujourd'hui pour faire rire faut il être vulgaire, surfer sur le racisme, la moquerie ?
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bien sur mais on peut tentez de sens approchez le plus possible .Jarod1 a écrit : Comme l'égalité.

