
http://fr.news.yahoo.com/foll-salon-l-3 ... 01201.htmlA quelques jours du salon de l'agriculture, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, reconnaît qu'il s'agit d'"un moment politique délicat" et tente de rassurer les consommateurs sur le système de contrôles sanitaires et les agriculteurs sur l'écotaxe.
Q: La colère gronde dans les campagnes, contre l'écotaxe, les normes environnementales, le coût du travail, vous allez être chahuté au salon cette année ?
R: "Le salon est toujours un moment politiquement délicat, surtout pour la gauche car on est pas dans un monde professionnel très acquis à notre cause au départ. Le salon de l'agriculture, c'est toujours une unité de temps, de lieu, où se retrouvent les agriculteurs, les citoyens et le politique. Et il y a toujours ce moment où il peut y avoir des incompréhensions. On essaie d'apporter des réponses mais on ne peut pas satisfaire tout le monde. On a eu une négociation sur la politique agricole commune, il y a des aides, des enjeux en termes d'organisation de filières comme c'est le cas avec "Viande de France". Ce que nous faisons est à la fois dans l'intérêt des agriculteurs et pour apporter un message aux citoyens".
étant d'un naturel 'taquin', j'avais écris un petit texte, en mémoire à Sarkozy
Le passant et l'important ...
Un important, petit en taille et haut en verbe, se déplaçait maladroitement parmi des ’gens’ du bas peuple, quand l’idée saugrenue lui pris de serré la main à un gueux du lieu …
Le manant surpris tenta d’échapper à la main sèche et calleuse, mais la foule compacte venue voir l’attraction en chaire et en talonnette le repoussa. Furieux, le brave homme expliqua à la sommité en vadrouille qu’elle désirait nullement endurer un contacte physique avec une gloire de l’UMP.
le p’tit bonhomme déjà bien remonter de se taper cette foule malodorante de badauds et d’animaux, s’emporta et lâcha le désormais célèbre : casse toi pove’con.
Comment en vouloir à cet excité de Neuilly, ou la vieille poule moisie s’habille en Chanel. Enduré la faune Française n’était vraisemblablement pas à son gout et comme il se doit, lors de l’élection qui suivit, les gens lui rendirent la politesse
D’aucuns reprocheront au passant, sa détermination à protéger son intégrité physique. Le manant à sa fierté, mais l’important n’en a que faire.
L’important, pour satisfaire à son électorat, doit se montrer aimable et serviable. Entouré d’un parterre d’ahuri converti à sa cause, il est acclamé par une foule en délire, mobilisée et déplacée pour la circonstance. Il ne sait pas (ou a oublié) que passer ce fin cordon d’illuminé, c’est la France profonde qui vaque à ses occupations.
Le passant, dépité par ce spectacle affligeant, regarde atterrer la France d’en haut communier avec la populace. Théâtre d’ombre et d’illusion, il n’est pas dupe et sait bien que ces clowneries lui coûteront bien au-delà du raisonnable à travers ses impôts. Bien décidé à passer prestement au large de la sommité en pleine séance de serrage de pogne, il s’avance.
Telle une pieuvre, l’important grisé par cette hystérie collective se croit omnipotent et tend au hasard la bras généreusement, estimant légitime de recevoir en retour le baise-main attendu. Voyant surgir de nulle part l’appendice fiévreux, suant et moite dans sa direction, le passant s’offusque et refuse un contact non désiré !
L’important ne sait plus, il a oublié que serrer une main n’est pas un geste anodin. Ce geste de fraternité, pour être légitime, doit consentit par les deux parties. Le passant ne s’abaissera pas, il ne l’a jamais fait, à jouer les figurants d’une mauvaise pièce.
L’important s’indigne, qui parmi ces manants refuse l’onction du monarque républicain ? Tel outrage mérite assurément châtiment, et l’insulte part d’elle-même...
Le passant reste digne et poursuit son chemin. Aux yeux de tous, l’important a montré son vrai visage, il est démasqué ! Les témoins stupéfaits n’en croient pas leurs oreilles et pourtant, un simple passant a pu par l’indifférence briser l’illusion qu’ils avaient mis des années à construire …
La sanction, juste et méritée, sera prononcée quelque temps plus tard et l’important devra répondre devant les électeurs de ses frasques et, amère, en payera le juste prix.
(largement inspiré d'un fait réel)




