Agression de deux militants d'extrême gauche : cinq jeunes mis en examen
FAITS DIVERS - Alors qu'une manifestation a rassemblé samedi près de 700 personnes en centre-ville de Lyon, cinq jeunes, militants d'extrême droite, ont été mis en examen après l'agression au couteau de deux adolescents le 14 février dernier.
Agression de deux militants d'extrême gauche
Agression de deux militants d'extrême gauche
- tisiphoné
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Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
pourtant ils ont tant à partagerFonck1 a écrit :
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
C'était des militants de Civitas alors ils ont "partagés les pains"
Prudence, attendons d'en savoir plus, l'Affaire Clément Méric nous a appris que les militants d'extrême-gauche ne sont pas toujours les gentils contre les méchant d'extrême-droite...
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Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
Là, on est reparti pour une énième polémique sur la question ; Qui sont les violents ? Extrême droite ou extrême gauche ? Pour moi, tout ce qui est extrême n'est pas bon .. Extrême, est un mot péjoratif, qui signifie que c'est du trop ou du pas assez autrement dit, c'est pas dans le bon axe..
Lion a écrit :
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
ou les deux....Lion blanc a écrit : Là, on est reparti pour une énième polémique sur la question ; Qui sont les violents ? Extrême droite ou extrême gauche ?Pour moi, tout ce qui est extrême n'est pas bon .. Extrême, est un mot péjoratif, qui signifie que c'est du trop ou du pas assez autrement dit, c'est pas dans le bon axe..
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Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
ils sont intimement liés et ne doivent leur raison d'être et leur survie qu'en raison de l'existence de l'autre.Fonck1 a écrit : ou les deux....
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
ca serais si simple...tisiphoné a écrit : ils sont intimement liés et ne doivent leur raison d'être et leur survie qu'en raison de l'existence de l'autre.
comment expliquer que les fascistes aient besoin des antifascistes pour exister. Ce qui est vrai dans un sens, ne l'est pas du tout dans l'autre!
« Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis » (André Gide)
Tous le monde unis, contre tous les autres!
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Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
tiens !!
Fonck qui exploite les faits-divers ??
et les agressions (multiples) contre ceux de "l'autre bord" , ca ne t'intéresse pas ??
Fonck qui exploite les faits-divers ??
et les agressions (multiples) contre ceux de "l'autre bord" , ca ne t'intéresse pas ??
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
ça arrive rarement,mais ça arrivegemmill a écrit : tiens !!
Fonck qui exploite les faits-divers ??![]()
désolé que ça n'ait pas été dans ton senset les agressions (multiples) contre ceux de "l'autre bord" , ca ne t'intéresse pas ??
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
PascalL a écrit : comment expliquer que les fascistes aient besoin des antifascistes pour exister. Ce qui est vrai dans un sens, ne l'est pas du tout dans l'autre!
T'es en train de nous dire que les anti-FASCISTES n'ont pas besoin des FASCISTES pour exister ?!
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
Les fachistes ?.. c'est les services d'ordre de gauche et de droite ? qui foutent le désordre en France, pour pouvoir remettre de l'ordre après ? .. des ONG humanitaires quoi.. 
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
Suite;
En sommes "ils cherchaient la provoc....." Constat c'est tout!Les cinq auteurs présumés de l’agression de deux mineurs, militants d’extrême gauche selon des organisations antifascistes, ont été mis en examen samedi et laissés sous contrôle judiciaire.
Seul l’un de ces jeunes sympathisants du mouvement identitaire est soupçonné d’avoir porté des coups de couteau aux deux lycéens de 16 et 17 ans dans la soirée du 14 février. Il a été mis en examen pour « violences avec arme par plusieurs personnes » ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de 8 jours mais n’a pas été incarcéré. Le juge des libertés et de la détention (JLD) n’a en effet pas suivi le parquet, qui avait requis le placement en détention.
Ses quatre camarades ont été mis en examen pour « violences par plusieurs personnes » ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de 8 jours.
Les cinq jeunes avaient été placés jeudi en garde à vue après avoir été identifiés sur la vidéo surveillance du lieu des faits.
Les deux mineurs, qui ont refusé de coopérer avec les enquêteurs après les faits, avaient été blessés à l’arme blanche, lors d’une rixe entre personnes alcoolisées dans le quartier Saint-Jean (Lyon 5e ), où est implanté un local du mouvement identitaire.
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
Une agression qui s’ajoute à une liste déjà longue
Dans le Vieux Lyon, depuis 2010, ces agressions portant la marque de l’extrême droite se sont multipliées. Les militants de groupuscules radicaux (les identitaires comme les ultras nationalistes) estimant que le quartier Saint-Jean serait leur « territoire ».
Rappel des principaux faits.
Le 6 mars 2010, trois syndicalistes de la CNT se font frapper en sortant d’un bouchon par une douzaine d’individus. Une des personnes agressées a un pouce cassé et 12 points de suture.
Le 9 avril 2011, deux personnes revenant d’une manifestation contre l’extrême droite, se font rouer de coups, place du Change, à quelques dizaines de mètres du local des identitaires. L’une des victimes reçoit un coup de bâton qui lui casse la mâchoire. Un an et demi après, un militant identitaire sera condamné à 15 mois de prison dont 5 mois ferme.
Le 14 mai 2011, Les identitaires organisent un rassemblement place Saint-Jean en remplacement de la Marche des cochons interdite. S’en suit une manif sauvage entre les rues du Vieux Lyon, lors de laquelle des slogans islamophobes, des saluts nazis et le saccage de deux restaurants kebabs sont perpétrés.
Dans la nuit du 8 au 9 juin 2012, la terrasse de deux bouchons du Vieux Lyon sont saccagées. Pour le gérant des restaurants, ses origines maghrébines expliqueraient les « agressions racistes ». Deux personnes proches de la mouvance identitaire sont interpellées.
Le 20 février 2013, sept personnes sont blessées après une attaque d’une quarantaine de hooligans contre des supporters anglais du club de Tottenham attablés dans des bars de Saint-Paul, la veille d’un match d’Europa League contre l’OL. Un homme de 50 ans prend 42 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Trois personnes sont arrêtés, présentées comme « hooligans et militants d’extrême droite ». Un des trois est un membre du GUD.
Le 15 mars 2013, vers minuit, cinq étudiants d’une vingtaine d’années se font agresser par une dizaine de personnes, à proximité de la place Saint-Jean, aux cris de « Lyon hooligans ».
Le 27 septembre 2013, une soirée intitulée « Des voix s’élèvent contre le fascisme ordinaire » est organisée à la Maison des Passages, à Saint-Georges. La rencontre a à peine commencé qu’une vingtaine d’individus essayent de pénétrer dans la salle de spectacle. Une des personnes qui surveille l’extérieur a juste le temps de fermer la porte. Cette fois-ci, il n’y a pas eu de coups mais des des injures raciales.
Dans le Vieux Lyon, depuis 2010, ces agressions portant la marque de l’extrême droite se sont multipliées. Les militants de groupuscules radicaux (les identitaires comme les ultras nationalistes) estimant que le quartier Saint-Jean serait leur « territoire ».
Rappel des principaux faits.
Le 6 mars 2010, trois syndicalistes de la CNT se font frapper en sortant d’un bouchon par une douzaine d’individus. Une des personnes agressées a un pouce cassé et 12 points de suture.
Le 9 avril 2011, deux personnes revenant d’une manifestation contre l’extrême droite, se font rouer de coups, place du Change, à quelques dizaines de mètres du local des identitaires. L’une des victimes reçoit un coup de bâton qui lui casse la mâchoire. Un an et demi après, un militant identitaire sera condamné à 15 mois de prison dont 5 mois ferme.
Le 14 mai 2011, Les identitaires organisent un rassemblement place Saint-Jean en remplacement de la Marche des cochons interdite. S’en suit une manif sauvage entre les rues du Vieux Lyon, lors de laquelle des slogans islamophobes, des saluts nazis et le saccage de deux restaurants kebabs sont perpétrés.
Dans la nuit du 8 au 9 juin 2012, la terrasse de deux bouchons du Vieux Lyon sont saccagées. Pour le gérant des restaurants, ses origines maghrébines expliqueraient les « agressions racistes ». Deux personnes proches de la mouvance identitaire sont interpellées.
Le 20 février 2013, sept personnes sont blessées après une attaque d’une quarantaine de hooligans contre des supporters anglais du club de Tottenham attablés dans des bars de Saint-Paul, la veille d’un match d’Europa League contre l’OL. Un homme de 50 ans prend 42 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Trois personnes sont arrêtés, présentées comme « hooligans et militants d’extrême droite ». Un des trois est un membre du GUD.
Le 15 mars 2013, vers minuit, cinq étudiants d’une vingtaine d’années se font agresser par une dizaine de personnes, à proximité de la place Saint-Jean, aux cris de « Lyon hooligans ».
Le 27 septembre 2013, une soirée intitulée « Des voix s’élèvent contre le fascisme ordinaire » est organisée à la Maison des Passages, à Saint-Georges. La rencontre a à peine commencé qu’une vingtaine d’individus essayent de pénétrer dans la salle de spectacle. Une des personnes qui surveille l’extérieur a juste le temps de fermer la porte. Cette fois-ci, il n’y a pas eu de coups mais des des injures raciales.
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
20 contre 2, 40 contre 7, des vrais héros quoi.
Re: Agression de deux militants d'extrême gauche
Entre 700 et un millier de personnes, selon la police ou les organisateurs, ont défilé cet après-midi à Lyon contre l'extrême droite, une semaine après l'agression au couteau de deux adolescents par cinq jeunes, sympathisants pour certains du mouvement identitaire. "Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour nos fachos", "le fascisme c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève", scandaient les manifestants venus notamment à l'appel du collectif 69 de vigilance contre l'extrême droite.
Dans le cortège, encadré par un important déploiement de gendarmes mobiles et de CRS, les drapeaux de la CGT, du Front de Gauche, du PCF, de Solidaires et de la FSU voisinaient avec les militants anarchistes, visage parfois masqué d'un foulard. En tête de la marche, plusieurs d'entre eux portaient une large banderole bariolée proclamant "Meurtres et agressions jusqu'à quand, Reprenons la rue", tandis que fusaient des slogans comme "Violence fasciste, Collomb (Gérard Collomb, le maire de Lyon, ndlr) complice" , ou "Fascistes assassins, Etat complice".
Derrière eux, des militants de la CGT portant le drapeau rouge scandaient "contre le fascisme et la misère, c'est la lutte sociale qui est nécessaire". Le long du cortège, plusieurs manifestants brandissaient des fumigènes, rouges, vert ou encore violets, tandis que des pétards explosaient par endroits.
Malgré un face à face un peu tendu entre les manifestants et les forces de l'ordre dans une rue huppée du centre-ville, à mi-parcours, aucun incident n'a perturbé la manifestation. Les organisateurs s'étaient aussi dotés d'un dissuasif service d'ordre, armé de manches de pioche. Parti vers 15H30 de la place Gabriel-Péri, sur la rive gauche du Rhône, le cortège a sillonné les rues traversant le centre-ville sous l'oeil des badauds avant d'arriver, deux heures plus tard sans incident, jusqu'à la place de l'hôtel de Ville où il devait se disperser.

Cette image n'est pas de moi.....mais elle correspond a ce que j'ai vu en me promenant avec ma famille dans le centre de Lyon.
