Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/ ... le-csa.phpFinkielkraut : des socialistes saisissent le CSA
Deux membres du conseil national du PS ont saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) après le passage d'Alain Finkielkraut dans l'émission politique de France 2, Des Paroles et Des Actes. Le philosophe était invité hier soir à donner la réplique à Manuel Valls sur le thème de l'intégration.
Dans une lettre adressée à Olivier Schrameck, président du CSA, Mehdi Ouraoui, ex-directeur de cabinet d'Harlem Désir et Naïma Charaï, conseillère régionale d'Aquitaine et présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé), qualifient cette intervention d' «inacceptable» et «dangereuse». Les deux socialistes s'inquiètent notamment de l'usage par l'écrivain de l'expression «Français de souche», «directement empruntée au vocabulaire de l'extrême droite».
Ils relèvent une autre phrase prononcée par Alain Finkielkraut : «Je ne veux pas que la France, son enseignement et sa télévision deviennent l'Union soviétique de l'antiracisme sans cervelle» ni que «la France soit soumise au diktat de la diversité». Réaction des socialistes : «Il est dangereux de dire, comme M. Finkielkraut, que certains Français seraient oubliés et d'autres privilégiés en raison de leurs origines, et d'inciter à leur comparaison et à leur confrontation».
Source : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014 ... emoire.phpAlain Finkielkraut : « Une partie de la gauche a perdu la raison et la mémoire »
EXCLUSIF - Alain Finkielkraut réagit en exclusivité pour FigaroVox à la lettre envoyée au CSA par deux membres du PS après sa prestation dans Des Paroles et des Actes.
Après l'émission, Des Paroles et des Actes ce jeudi 6 février, deux membres du conseil national du PS, Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet d'Harlem Désir et Naïma Charaï, présidente de l'Agence national pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) ont saisi le CSA. Dans une lettre envoyée à son président, ils qualifient l'intervention d'Alain Finkielkraut «d'inacceptable» et «dangereuse». Ils s'inquiètent précisément de l'usage par le philosophe de l'expression «Français de souche», «directement empruntée au vocabulaire de l'extrême droite».
«Je suis totalement abasourdi. Hier soir, lors de l'émission Des paroles et des actes, j'ai dit que face à une ultra droite nationaliste qui voulait réserver la civilisation française aux Français de sang et de vieille souche, la gauche a traditionnellement défendu l'intégration et l'offrande à l'étranger de cette civilisation. La gauche en se détournant de l'intégration abandonne de fait cette offrande. Manuel Valls a expliqué que nous avions tous trois -lui-même, David Pujadas et moi - des origines étrangères et que c'était tout à l'honneur de la France. J'ai acquiescé mais j'ai ajouté qu'il «ne fallait pas oublier les Français de souche». L'idée qu'on ne puisse plus nommer ceux qui sont Français depuis très longtemps me paraît complétement délirante. L'antiracisme devenu fou nous précipite dans une situation où la seule origine qui n'aurait pas de droit de cité en France, c'est l'origine française. Mes parents sont nés en Pologne, j'ai été naturalisé en même temps qu'eux en 1950 à l'âge de un an, ce qui veut dire que je suis aussi Français que le général de Gaulle mais que je ne suis pas tout à fait Français comme lui. Aujourd'hui, on peut dire absolument n'importe quoi! Je suis stupéfait et, je dois le dire, désemparé d'être taxé de racisme au moment où j'entonne un hymne à l'intégration, et où je m'inquiète de voir la gauche choisir une autre voie, celle du refus de toute préséance de la culture française sur les cultures étrangères ou minoritaires. L'hospitalité se définit selon moi par le don de l'héritage et non par sa liquidation.»
Alors que les socialistes passent la journée à parler des Français issus de l'immigration, de la diversité, des Français musulmans, des Français juifs. Certains aimeraient que l'on ne puisse plus parler de Français de Souche. Que le gourvernement soutient la création d'un "Label Diversité" ..
Source : bvoltaire (je sais que c'est pas un site objective, néanmoins, j'aime bien ce paragraphe)Un tel label reconnaît explicitement la « diversité ». Qu’entend-on par la « diversité », si ce n’est l’existence de Français de « branche », dont les origines sont différentes d’une « souche » française originelle. Ce n’est pas Alain Finkielkraut qui a parlé le premier des « Français de souche », c’est le pouvoir lui-même et le think tank Terra Nova qui l’admettent en creux à chacun de leurs rapports ! On admet aisément l’indigénat des populations polynésiennes traditionnelles de l’île de Tahiti, ce qui est normal et ne pose aucune objection, cela relève du bon sens et de l’honnêteté intellectuelle. Les peuples des DOM-TOM sont des autochtones français de territoires extra-européens, pas des « Français de souche » au sens strict ; ça ne fait pas d’eux des Français au rabais. Un individu sait qu’il naît homme ou femme ; pareillement il sait quelles sont ses origines ethniques majoritaires ou « essentielles ».
Voila, ce que je ne supporte pas avec les socialistes, leurs hypocrisies, et leur actes à géométrie variable


