http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/29 ... de=3563362Brésil : les femmes provocantes "méritent" le viol, estiment une majorité d'habitants
Une majorité de Brésiliens considèrent qu'une femme portant des vêtements provocants "mérite" d'être violée, a révélé cette semaine un sondage gouvernemental (lien en portugais), provoquant l'ire de nombreux militants et de la présidente Dilma Rousseff sur les réseaux sociaux.
Selon ce sondage de l'Institut d'enquête économique du gouvernement (IPEA), 65,1% des 3.810 personnes des deux sexes interrogées ont acquiescé à cette affirmation: "les femmes portant des vêtements qui laissent voir leur corps méritent d'être violées".
Dans la même veine, 58,5% des sondés considèrent que "si les femmes se comportaient mieux, il y aurait moins de viols".
La présidente réagit sur Twitter
La publication de ce sondage a provoqué une levée de boucliers de citoyens et d'activistes, qui ont multiplié sur les réseaux sociaux les condamnations face à cette idée consistant à attribuer à la femme la responsabilité des violences sexuelles.
Rousseff a elle-même estimé sur son compte Twitter que l'étude démontrait que "la société brésilienne a beaucoup de progrès à faire" et a appelé "le gouvernement et la société à travailler ensemble contre la violence contre les femmes".
De son côté, la journaliste-militante Nana Queiroz a convoqué une manifestation en ligne sur Facebook, appelant les femmes à publier des photos d'elles en petite tenue en arborant le slogan "Je ne mérite pas d'être violée". Samedi à minuit, quelques 20.000 personnes ont simultanément mis leurs photos en ligne
"Le plus surprenant est qu'il est permis de se dévêtir pendant le carnaval mais pas dans la vie réelle", a protesté la journaliste en soulignant le paradoxe brésilien, un pays où le culte de la sensualité et du corps se heurte au catholicisme conservateur dominant.
Pressions des églises chrétiennes
En août 2013, Rousseff a promulgué une loi visant à protéger les victimes de violences sexuelles, critiquée par l'Église catholique qui y voit un premier pas à une légalisation plus ample de l'avortement, question sensible dans ce pays comptant le plus grand nombre de catholiques au monde (123 millions).
Pendant la campagne pour l'élection présidentielle de 2010 Rousseff avait cédé aux pressions des églises chrétiennes en s'engageant par écrit à ne pas dépénaliser l'avortement, à la déception des féministes et d'une partie de la gauche.
Pour l'heure, l'avortement est seulement autorisé au Brésil en cas de viol jusqu'à huit semaines de grossesse ou quand la vie de la mère est en danger.
Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
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Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
ce paradoxe n'est pas que brésilien, on peut être pratiquement nue à la plage, mais ça viendrait à personne l'idée de se balader en string dans la rue"Le plus surprenant est qu'il est permis de se dévêtir pendant le carnaval mais pas dans la vie réelle", a protesté la journaliste en soulignant le paradoxe brésilien, un pays où le culte de la sensualité et du corps se heurte au catholicisme conservateur dominant.
pour en revenir au viol, aucune tenue ne justifie qu'un homme se croit autorisé à abuser d'une femme.
aucune attitude non plus, même les plus aguicheuses, même une pute.
quand une femme dit non, c'est non.
Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
Mais quand un homme se borne à laisser sa carotte sous le nez d'un âne qu'il ne s'étonne pas si celui-ci venait à y croquer. Des fous, il y en a partout, mieux vaut prévenir que guérir et éviter ainsi de donner le bâton pour se faire battre par celui qui ne contrôlera pas ses pulsions. La responsabilité incombe ainsi, parfois, des deux côtés.tisiphoné a écrit : ce paradoxe n'est pas que brésilien, on peut être pratiquement nue à la plage, mais ça viendrait à personne l'idée de se balader en string dans la rue
pour en revenir au viol, aucune tenue ne justifie qu'un homme se croit autorisé à abuser d'une femme.
aucune attitude non plus, même les plus aguicheuses, même une pute.
quand une femme dit non, c'est non.
Jimmy Bakel City Gangsters
Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
Certes, mais le plus choquant dans cette déclaration c'est le : "mérite"Jimmy a écrit : Mais quand un homme se borne à laisser sa carotte sous le nez d'un âne qu'il ne s'étonne pas si celui-ci venait à y croquer. Des fous, il y en a partout, mieux vaut prévenir que guérir et éviter ainsi de donner le bâton pour se faire battre par celui qui ne contrôlera pas ses pulsions. La responsabilité incombe ainsi, parfois, des deux côtés.
- Les femmes en mini-jupes risques de se faire violer. => On peut toujours discuter, si la propabilité qu'une femme en mini-jupe se fassent violer est plus grande
Mais - Les femmes en mini-jupes mérite de se faire violer. => C'est horrible, personne ne mérite ça.
Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
Qu'importe les circonstances, un viol n'est jamais excusable, c'est un crime impardonnable dans une société dite "civilisé"!
Un mec incapable de contrôler ses pulsions sexuelles est un mec dangereux au même titre que celui qui se laisse aller à ses pulsions meurtrières.
Il ne faut pas minimiser les conséquences physiques et psychologiques qu'entraîne ce genre d'agression...
Un mec incapable de contrôler ses pulsions sexuelles est un mec dangereux au même titre que celui qui se laisse aller à ses pulsions meurtrières.
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Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que la minijupe était pourtant très courante dans les années 70, et à cette époque, parler de capote et de sexe, faisait presque rougir...40 ans plus tard, alors que nous sommes sensé avoir évoluer en matière de sexe, une femme qui se balade en minijupe dans la rue se ferait traiter de putain..
C'est un peu paradoxal, hein ?
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Lion a écrit :
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Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
faut pas exagérer non plus, c'est pas parce que certaines se trimballent en burqa qu'on doit plus oser montrer ses jambes.Lion blanc a écrit : Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que la minijupe était pourtant très courante dans les années 70, et à cette époque, parler de capote et de sexe, faisait presque rougir...40 ans plus tard, alors que nous sommes sensé avoir évoluer en matière de sexe,une femme qui se balade en minijupe dans la rue se ferait traiter de putain..
C'est un peu paradoxal, hein ?
Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
Complètement d'accord avec l'administratrice.(C'est bien la première fois, Champagne ! (sourire))tisiphoné a écrit : pour en revenir au viol, aucune tenue ne justifie qu'un homme se croit autorisé à abuser d'une femme.
aucune attitude non plus, même les plus aguicheuses, même une pute.
quand une femme dit non, c'est non.
Si on peut se voir heurter par une tenue jugée "provocante" (Ce qui est encore un droit, tant qu'elle ne rentre pas en confrontation avec un arrêté municipal ou tout bonnement un texte de loi), il reste inadmissible de considérer une femme comme "un buffet" en libre service ou de traduire une attitude même ambigue en une inaltérable invitation à consommer.
N'oublions pas que même une prostituée peut se faire violer.
En clair, quand c'est "niet", c'est "niet".
Modifié en dernier par Panzer Kunst le 30 mars 2014 10:56, modifié 1 fois.
"nolite arbitrari quia venerim mittere pacem in terram non veni pacem mittere sed gladium"
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Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
T'sé, perso, ça ne me dérange pas du tout..tisiphoné a écrit : faut pas exagérer non plus, c'est pas parce que certaines se trimballent en burqa qu'on doit plus oser montrer ses jambes.
Lion a écrit :
Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
L'expérience d'une étudiante belge dans les rues de Bruxelles, il y a quelques temps :tisiphoné a écrit : faut pas exagérer non plus, c'est pas parce que certaines se trimballent en burqa qu'on doit plus oser montrer ses jambes.
http://www.madmoizelle.com/etudiante-fi ... bal-117901
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Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
oPanzer Kunst a écrit : L'expérience d'une étudiante belge dans les rues de Bruxelles, il y a quelques temps :
http://www.madmoizelle.com/etudiante-fi ... bal-117901
mouais, c'était très orienté, c'était le sujet d'un devoir ou quelque chose du genre, bref, faut pas exagérer, on peut être femme, jolie, en jupe, et pas entendre des "horreurs" toute la journée sur son passage.
Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
Très orienté, c'est à dire ?
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Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
c'est sur que quand on importe une certaine façon de traiter les femmes,il faut pas trop s'étonner de ce genre de brèves.
mais le politique a quand même dit que des mesures seraient rapidement prises,notamment la verbalisation de ce type de comportements,même s'il reste dur à prouver.
les femmes devront se balader en caméra cachées....
mais le politique a quand même dit que des mesures seraient rapidement prises,notamment la verbalisation de ce type de comportements,même s'il reste dur à prouver.
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Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
Cela prouve tout simplement que le nombre de têtes de nœud qui se balade en liberté est en constante augmentation.
C'est nuisible pour tout le monde surtout pour les femmes et pour ceux qui aiment regarder le menu proposé sans consommer.
C'est nuisible pour tout le monde surtout pour les femmes et pour ceux qui aiment regarder le menu proposé sans consommer.
"Les batailles de la vie ne sont jamais gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais."
Re: Elle faudra pas qu'elle se plaigne si elle se fait violer...
...Ou que cela soit constaté par agent dépositaire de l'autorité publique...Fonck1 a écrit : c'est sur que quand on importe une certaine façon de traiter les femmes,il faut pas trop s'étonner de ce genre de brèves.
mais le politique a quand même dit que des mesures seraient rapidement prises,notamment la verbalisation de ce type de comportements,même s'il reste dur à prouver.
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