gare au gorille a écrit : ↑05 décembre 2023 13:28
Il est aussi facile de manipuler des statistiques que des gens. Je vous répète la phrase de Churchill, " je ne crois qu'aux statistiques que lorsque je les ai moi même falsifiées".
Les gens eux se retrouvent en contact direct dans leurs quartiers et dans leurs villes avec la réalité et face à la réalité vos chiffres ne valent pas grand chose.
Bien sûr, mais c'est parce que la densité d'immigrés sur le territoire n'est pas du tout homogène. Celui qui ne l'est pas par son origine et vit au sein de ces fortes densités, parfois de l'ordre de 80 %, a de bonnes raisons de s'inquiéter...ou de partir s'il le peut. Il laissera la place à....un immigré.
Bref, cette idée de grand remplacement serait à la rigueur valable si l'on se basait uniquement sur ces zones à fortes densités migratoires mais ne l'est pas au regard de la moyenne du pays.
Je pense à ces nombreuses zones rurales ou à ces gros villages avec des taux d'immigrés très faibles, mais dont les habitants partagent cette inquiétude sans raison objective,
Il y a au fond de tout ça un lourd malentendu sur l'appellation immigré.
Officiellement, le fils d'un immigré, né en France et donc français, n'est plus un immigré et sort des stats.
Mais il sera perçu comme un immigré, ainsi que ses propres enfants (pourtant nés français d'un père né français), par une population qui se dit française ''de souche''.
Quand certains se basent sur les statistiques et d'autres sur les apparences, l'écart entre les deux points de vue va du simple au double et l'inquiétude aussi.
Bref, je crois que la théorie du grand remplacement ne se fonde pas sur les chiffres qui tendent à l'infirmer, mais seulement sur les apparences.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin