Et a l'époque je peux garantir qui serait passé les doigts dans le nez ..
Dommage ..

"Un menteur"? Tu oses...Cépajuste a écrit : ↑28 décembre 2023 20:24Delors avait promis qu'après l'Europe économique, il y aurait l'Europe sociale, mais bien entendu cette seconde partie n'est jamais arrivée. Votre sauveur de l'Europe était surtout un menteur.UBUROI a écrit : ↑28 décembre 2023 19:57 J'oubliais que ce sauveur de l'Europe avec Helmut Schmidt, était un syndicaliste. Et pas dans n'importe quel syndicat! Pas à la CFTC alors qu'il était chrétien ...mais à la CFDT.
Alors quand je lis les navrances des vivarais, peracetic, et autres cépajuste y a de quoi se taper le cul par terre!
L'Europe sociale a avancé, suffit de se rendre dans les pays les en retard sur ce plan!Et l’Europe sociale:
« Quand je lis certains documents de Bruxelles, j’ai l’impression que si le salarié accepte d’être plus mobile, de baisser son salaire et d’être soumis à des modalités plus souples pour être mis au chômage, le système est sauvé. Mais ce n’est pas possible d’accepter des argumentations aussi simplistes ! Imaginez que certaines personnes aient dominé le monde après la guerre et qu’elles aient fait triompher ces idées, nous n’aurions pas la Sécurité sociale. La bataille idéologique, politique et économique n’est pas terminée. »
Maintenant pour les zozos qui osent dire, quelle honte, que Jacques Delors, cet humaniste chrétien inconditionnel, est un "menteur", je leur conseille de se rendre sur les sites idoines de l'UE pour lister toutes les directives qui ont harmonisé les pratiques sociales et la réglementation du travail pour les 448 000 000 de citoyens de l'UELe protocole social annexé au traité de Maastricht sert de référence à la refondation sociale. C’est avec ce traité, adopté en 1992, que le social a véritablement fait son entrée dans la construction européenne. Ce protocole prévoit un dispositif original pour l’écriture du droit social européen. Si la Confédération européenne des syndicats (CES), l’Unice (les patronats européens) et le Ceep (représentant les employeurs publics) se mettent d’accord, la Commission européenne doit reprendre le texte sous forme de directive (une loi européenne) et le soumettre au Conseil (qui regroupe les représentants des gouvernements). Celui-ci peut approuver ou non, mais n’a pas la possibilité d’amender. En clair, l’écriture du droit social européen est sous-traitée aux partenaires sociaux. Ce processus a débouché sur plusieurs accords (a minima) sur le congé parental, le temps partiel et les contrats à durée déterminée.
C'était un Tartuffe, car il savait très bien qu'une fois l'Acte Unique voté, les états rechigneraient à aller vers une Europe sociale. Il fallait faire les 2 en même temps, ou ne rien faire du tout.UBUROI a écrit : ↑28 décembre 2023 21:12 L'Europe sociale était son bébé favori; mais il est resté mort-né...car le Royaume-Uni ayant refusé sa signature, le texte de la charte est resté au stade de la déclaration d’intention, exprimant beaucoup de bonne volonté mais ne contenant rien de juridiquement contraignant.
Cépajuste a écrit : ↑28 décembre 2023 13:59 Il est le vrai tueur de la social-démocratie européenne, avant même son sabordage par Schröder en Allemagne et par Hollande en France. En libéralisant les échanges commerciaux et la circulation des capitaux, il a fait ce dont la droite rêvait depuis longtemps sans l'avoir osé. L'Acte Unique est la première étape avant la monnaie unique, qui a consacré la domination de l'Allemagne et l'effacement de la France et de l'Italie. Je comprends que certains lui tressent des couronnes, mais la gauche devrait le considérer comme le diable en personne. L'Europe qu'il a contribué à construire n'est pas celle de Jaurès, de Blum ni même de Mendès-France.
On a là la paire de pieds nickelés "premieum", de mains sans doigt, de crâne sans cervelle, d'européens qui ve veulent pas de l'Europe, de zozos qui perlent d'Europe sociale en échec, et qui sont, sans doute, au choix ou tout en même temps:gare au gorille a écrit : ↑28 décembre 2023 23:29Cépajuste a écrit : ↑28 décembre 2023 13:59 Il est le vrai tueur de la social-démocratie européenne, avant même son sabordage par Schröder en Allemagne et par Hollande en France. En libéralisant les échanges commerciaux et la circulation des capitaux, il a fait ce dont la droite rêvait depuis longtemps sans l'avoir osé. L'Acte Unique est la première étape avant la monnaie unique, qui a consacré la domination de l'Allemagne et l'effacement de la France et de l'Italie. Je comprends que certains lui tressent des couronnes, mais la gauche devrait le considérer comme le diable en personne. L'Europe qu'il a contribué à construire n'est pas celle de Jaurès, de Blum ni même de Mendès-France.
Effectivement ce monsieur a beaucoup oeuvré pour la déconstruction de la France. Il faisait partie de ces gens qui comme disait quelqu'un, "sautaient sur la chaise en criant "l'Europe, l'Europe, l'Europe". On en voit le résultat.
Je ne vais pas chercher à convaincre des excités du "yakafocon", des adeptes du scepticime complotiste anti européen...qui restent assis sur leur cul en regardant les gens se noyer. Moi, par contre, syndiqué depuis 42 ans et même militant une bonne dizaine d'années, toujours encarté depuis 13 ans à la retraite! j'ai fait mon devoir à mon niveau. Peuvent ils en dire autant?!Pourquoi la directive n’établit pas un “Smic” européen à proprement parler ?
L’explication est à la fois légale et économique. D’une part, les compétences de l’UE en matière sociale sont limitées (les états sont maîtres chez eux!). Un tel niveau d’harmonisation imposé par une directive serait ainsi contraire aux traités. Par ailleurs, une telle mesure aurait un effet délétère sur l’économie de l’Union. “Si la Bulgarie devait adopter les salaires du Luxembourg, son économie cesserait d’exister du jour au lendemain”, avait ainsi déclaré le commissaire à l’Emploi et aux Droits sociaux Nicolas Schmit, lors de la présentation de la directive.
La directive ne prévoit pas non plus la mise en place obligatoire d’un salaire minimum dans les pays qui n’en disposent pas au niveau national (ils y sont définis par des conventions collectives).
Dans tous les cas, le but du texte est de garantir que les rémunérations minimales offrent un niveau de vie digne à ceux qui les perçoivent. “Dans la majorité des États membres, les travailleurs sont confrontés au caractère insuffisamment adéquat de la protection offerte par des salaires minimaux et/ou à des lacunes dans la couverture de celle-ci”, explique à cet effet la Commission.
Ne jugez pas sans savoir, les insultes ne sont pas des arguments.UBUROI a écrit : ↑29 décembre 2023 06:14 On a là la paire de pieds nickelés "premieum", de mains sans doigt, de crâne sans cervelle, d'européens qui ve veulent pas de l'Europe, de zozos qui perlent d'Europe sociale en échec, et qui sont, sans doute, au choix ou tout en même temps:
- non syndiqués dans leur propre pays,
- anti européens primaires
- nationalistes, souverainistes
- complotistes aussi
En 1983, la France allait dans le murCépajuste a écrit : ↑29 décembre 2023 07:17Ne jugez pas sans savoir, les insultes ne sont pas des arguments.UBUROI a écrit : ↑29 décembre 2023 06:14 On a là la paire de pieds nickelés "premieum", de mains sans doigt, de crâne sans cervelle, d'européens qui ve veulent pas de l'Europe, de zozos qui perlent d'Europe sociale en échec, et qui sont, sans doute, au choix ou tout en même temps:
- non syndiqués dans leur propre pays,
- anti européens primaires
- nationalistes, souverainistes
- complotistes aussi
J'appelle une politique sociale européenne une convergence dans les domaines suivants :
- Convergence des salaires vers le haut, car il existe de fortes disparités entre les pays de la zone euro, avec un écart de 1 à 5 entre les plus bas et les plus hauts salaires minimums.
- Une harmonisation de la protection sociale : il existe également des différences importantes entre les systèmes de sécurité sociale, de retraite, de santé, d’assurance-chômage, etc. des pays de la zone euro. Une harmonisation de la protection sociale pourrait renforcer la solidarité, la cohésion et la mobilité des travailleurs au sein de la zone euro, et créer un filet de sécurité commun en cas de crise.
- Une harmonisation des normes de travail : il existe des divergences entre les pays de la zone euro sur les règles relatives au temps de travail, aux congés, à la négociation collective, au dialogue social, etc. Une harmonisation des normes de travail pourrait améliorer les conditions de vie et de travail des citoyens européens, garantir le respect des droits fondamentaux, et prévenir les distorsions de concurrence.
Bien sûr, il faut aussi une convergence économique, cela va de pair.
Il est très difficile d'obtenir un consensus en Europe, et ce d'autant plus qu'on a voulu élargir l'UE sans lui donner les moyens de fonctionner, et là encore Delors porte une responsabilité. Lorsqu'il n'y a pas de consensus sur des choses importantes, il faut parfois avoir le courage de refuser d'aller plus loin si les conditions de réussite ne sont pas remplies.
Mais Delors a aussi une lourde responsabilité dans le recul de la part des salaires dans la valeur ajoutée en France. C'est lui qui a désindexé les salaires en 1983 alors qu'il était ministre de l'économie. De la part d'un soi-disant socialiste et syndicaliste, c'est de la trahison envers les travailleurs.
La France fait partie de l'Europe et c'est grâce à elle que vousn pouvez circulez dans les pays européens en ne montrant que votre carte d'identité, que vous pouvez payer avec la même monnaie en Espagne, en Italie, en Allemagne, etc.gare au gorille a écrit : ↑28 décembre 2023 23:29Cépajuste a écrit : ↑28 décembre 2023 13:59 Il est le vrai tueur de la social-démocratie européenne, avant même son sabordage par Schröder en Allemagne et par Hollande en France. En libéralisant les échanges commerciaux et la circulation des capitaux, il a fait ce dont la droite rêvait depuis longtemps sans l'avoir osé. L'Acte Unique est la première étape avant la monnaie unique, qui a consacré la domination de l'Allemagne et l'effacement de la France et de l'Italie. Je comprends que certains lui tressent des couronnes, mais la gauche devrait le considérer comme le diable en personne. L'Europe qu'il a contribué à construire n'est pas celle de Jaurès, de Blum ni même de Mendès-France.
Effectivement ce monsieur a beaucoup oeuvré pour la déconstruction de la France. Il faisait partie de ces gens qui comme disait quelqu'un, "sautaient sur la chaise en criant "l'Europe, l'Europe, l'Europe". On en voit le résultat.
En 1983, la dette publique représentait environ 20 % du PIB, aujourd'hui, c'est 115 %.UBUROI a écrit : ↑29 décembre 2023 10:57 En 1983, la France allait dans le mur
Fallait un tour de vis
Le franc valait que dalle. Il a fallu que Delors fasse admettre à Mitterrand, un cancre en économie, que la France devait rester dans le SME.
Quant à "ton Europe sociale" , Joliette, sympa...et bien tu nous la construis. Au boulot, fait le tour des ministres du travail des 27, puis, fait bosser ensemble von der Leyen, Michel et le Parlement.
Je te donne 9ans, la durée du mandat de Delors à la Commission européenne
Lorsque je voyage en dehors de l’Europe, je montre mon passeport à la frontière et je paie avec la devise du pays où je me trouve. Ce n’est pas si contraignant que ça ! Avoir un pays qui décline économiquement et socialement est bien plus préoccupant que ces petits désagréments passagers. C’est vous qui ne voyez que les petits avantages et qui ignorez les gros inconvénients.Patchouli38 a écrit : ↑29 décembre 2023 11:07 La France fait partie de l'Europe et c'est grâce à elle que vousn pouvez circulez dans les pays européens en ne montrant que votre carte d'identité, que vous pouvez payer avec la même monnaie en Espagne, en Italie, en Allemagne, etc.
L'Europe n'est pas parfaite, mais elle offre de nombreux avantages que vous préférez ne pas voir, préférant ne regarder que les aspects négatifs, souvent faussés, de celle-ci.
Vous lui reprochez d'avoir privilégié les rentiers allemands au détriment des salariés français. Mais vous êtes-vous au moins renseigner sur le sujet afin de savoir si vous faites fausse route ou non ? Parce que, au niveau européen, les salariés français ne sont pas à plaindre :Cépajuste a écrit : ↑29 décembre 2023 11:33En 1983, la dette publique représentait environ 20 % du PIB, aujourd'hui, c'est 115 %.UBUROI a écrit : ↑29 décembre 2023 10:57 En 1983, la France allait dans le mur
Fallait un tour de vis
Le franc valait que dalle. Il a fallu que Delors fasse admettre à Mitterrand, un cancre en économie, que la France devait rester dans le SME.
Quant à "ton Europe sociale" , Joliette, sympa...et bien tu nous la construis. Au boulot, fait le tour des ministres du travail des 27, puis, fait bosser ensemble von der Leyen, Michel et le Parlement.
Je te donne 9ans, la durée du mandat de Delors à la Commission européenne
En 1983, il y avait 2 millions de chômeurs, aujourd'hui, il y en a 5 millions.
Je pourrais multiplier les exemples chiffrés pour vous montrer que la France va dans le mur depuis 40 ans, et encore plus vite depuis 20 ans. En 1983, la situation était loin d'être catastrophique par rapport à ce qu'elle est maintenant. Et puisque « le franc valait que dalle », il fallait tout simplement dévaluer et sortir du SME. C'était la solution la plus raisonnable. C'est pour des raisons politiques que Delors a voulu rester dans le SME.
Je ne reproche pas à Delors de ne pas avoir réussi à obtenir un consensus sur l'Europe sociale, je lui reproche d'avoir privilégié les rentiers allemands au détriment des salariés français.
Patchouli38 a écrit : ↑29 décembre 2023 11:07La France fait partie de l'Europe et c'est grâce à elle que vousn pouvez circulez dans les pays européens en ne montrant que votre carte d'identité, que vous pouvez payer avec la même monnaie en Espagne, en Italie, en Allemagne, etc.gare au gorille a écrit : ↑28 décembre 2023 23:29
Effectivement ce monsieur a beaucoup oeuvré pour la déconstruction de la France. Il faisait partie de ces gens qui comme disait quelqu'un, "sautaient sur la chaise en criant "l'Europe, l'Europe, l'Europe". On en voit le résultat.
L'Europe n'est pas parfaite, mais elle offre de nombreux avantages que vous préférez ne pas voir, préférant ne regarder que les aspects négatifs, souvent faussés, de celle-ci.
heureusement que votre gourou de Moscou vos prèche la bonne parole et finance votre entreprise de destruction sinon on pourrait croire que vous regrettez 70 ans de paix et d'abondancegare au gorille a écrit : ↑28 décembre 2023 23:29Cépajuste a écrit : ↑28 décembre 2023 13:59 Il est le vrai tueur de la social-démocratie européenne, avant même son sabordage par Schröder en Allemagne et par Hollande en France. En libéralisant les échanges commerciaux et la circulation des capitaux, il a fait ce dont la droite rêvait depuis longtemps sans l'avoir osé. L'Acte Unique est la première étape avant la monnaie unique, qui a consacré la domination de l'Allemagne et l'effacement de la France et de l'Italie. Je comprends que certains lui tressent des couronnes, mais la gauche devrait le considérer comme le diable en personne. L'Europe qu'il a contribué à construire n'est pas celle de Jaurès, de Blum ni même de Mendès-France.
Effectivement ce monsieur a beaucoup oeuvré pour la déconstruction de la France. Il faisait partie de ces gens qui comme disait quelqu'un, "sautaient sur la chaise en criant "l'Europe, l'Europe, l'Europe". On en voit le résultat.
Vous trouvez que les salariés français ne sont pas à plaindre ?Patchouli38 a écrit : ↑29 décembre 2023 11:48 Vous lui reprochez d'avoir privilégié les rentiers allemands au détriment des salariés français. Mais vous êtes-vous au moins renseigner sur le sujet afin de savoir si vous faites fausse route ou non ? Parce que, au niveau européen, les salariés français ne sont pas à plaindre
UBUROI a écrit : ↑29 décembre 2023 06:14On a là la paire de pieds nickelés "premieum", de mains sans doigt, de crâne sans cervelle, d'européens qui ve veulent pas de l'Europe, de zozos qui perlent d'Europe sociale en échec, et qui sont, sans doute, au choix ou tout en même temps:gare au gorille a écrit : ↑28 décembre 2023 23:29
Effectivement ce monsieur a beaucoup oeuvré pour la déconstruction de la France. Il faisait partie de ces gens qui comme disait quelqu'un, "sautaient sur la chaise en criant "l'Europe, l'Europe, l'Europe". On en voit le résultat.
- non syndiqués dans leur propre pays,
- anti européens primaires
- nationalistes, souverainistes
- complotistes aussi
Des gars qui n'ont jamais manager un groupe hétéroclite composé d'individualités de type gilets jaunes ( les "ma pomme d'abord", les "Moi d'abord"...) dans le cadre d'un projet construit ensembleet qui osent se planter là en censeurs d'un homme dont personne ne remet en cause, sauf ces pélerins sans gêne!, ni les convictions, ni l'humanisme, ni la volonté de bien faire dans l'intérêt général, ni le sens du devoir etc...
Ces charlots si prompts à la critique du soit disant échec de "leur" Europe sociale, dont ils se gardent bien de donner une définition clairene se posent pas la question de savoir pourquoi on a mis plus de 100 ans à créer le SMIC dans notre beau pays, et ce malgré les gouvernements de droite et les gouvernements de gauche, malgré les Jaurès, les Blum, les Mendès France...Et ça c'est EN FRANCE, rien qu'en France...pas en Europe des 6 puis des 27!!!!
Ces types n'ont pas remarqué que les "pays" dont le pire a été le RU, ont tout fait pour garder leur pré carré dans le domaine "social", que la Commission que dirigea Delors s'est heurtée au Conseil (les chefs d'état) , comme Ursula von der Leyen se heurte à Charles Michel aujourd'hui. Et ne parlons pas des relations entre le Parlement européen et ce Conseil, une rivalité systémique.
Et Delors serait le responsable d'un soit disant immoblisme en matière sociale! Et pourtant c'est bien dans l'UE que s'est mis en place, enfin, une réglementation sur les salaires minimums en favorisant la convergence à la hausse des rémunérations minimales en Europe.
D'ailleurs, la difficulté d'accoucher d'une "telle révolution" concrétisée dans la Directive (UE) 2022/2041 du Parlement européen et du Conseil du 19 octobre 2022 relative à des salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne n'est pas à mettre sur le dos de von den Leyen, notre actuelle Delors! mais sur les résistances des états et de leurs citoyens sans doute:Je ne vais pas chercher à convaincre des excités du "yakafocon", des adeptes du scepticime complotiste anti européen...qui restent assis sur leur cul en regardant les gens se noyer. Moi, par contre, syndiqué depuis 42 ans et même militant une bonne dizaine d'années, toujours encarté depuis 13 ans à la retraite! j'ai fait mon devoir à mon niveau. Peuvent ils en dire autant?!Pourquoi la directive n’établit pas un “Smic” européen à proprement parler ?
L’explication est à la fois légale et économique. D’une part, les compétences de l’UE en matière sociale sont limitées (les états sont maîtres chez eux!). Un tel niveau d’harmonisation imposé par une directive serait ainsi contraire aux traités. Par ailleurs, une telle mesure aurait un effet délétère sur l’économie de l’Union. “Si la Bulgarie devait adopter les salaires du Luxembourg, son économie cesserait d’exister du jour au lendemain”, avait ainsi déclaré le commissaire à l’Emploi et aux Droits sociaux Nicolas Schmit, lors de la présentation de la directive.
La directive ne prévoit pas non plus la mise en place obligatoire d’un salaire minimum dans les pays qui n’en disposent pas au niveau national (ils y sont définis par des conventions collectives).
Dans tous les cas, le but du texte est de garantir que les rémunérations minimales offrent un niveau de vie digne à ceux qui les perçoivent. “Dans la majorité des États membres, les travailleurs sont confrontés au caractère insuffisamment adéquat de la protection offerte par des salaires minimaux et/ou à des lacunes dans la couverture de celle-ci”, explique à cet effet la Commission.