Non, parce que le travail c'est aussi les relations avec les collègues. (C'est d'ailleurs souvent un problème pour les retraités à qui il manque tous ces contacts et relations : collègues mais aussi clients, fournisseurs, etc.)Mesoke a écrit : ↑20 octobre 2025 19:59Ca n'est pas le travail lui-même qui apporte de la valorisation, c'est l'ouvrage qu'on réalise quand on travaille. Ouvrage dont on aurait autant de valorisation s'il était fait hors-travail. Ca n'est pas le fait d'avoir des chefs, des subordonnés, des contraintes de délai, d'horaires, de temps de transport, de paperasse, de client, etc, toutes ces contraintes liées au travail, qui valorise l'ouvrage.papibilou a écrit : ↑20 octobre 2025 18:45 Vous aurez du mal à convaincre que le travail n'apporte pas de valorisation. Qu'il y ait des moments ou on aurait envie d'aller plutôt à la pêche, c'est clair, mais on dirait que vos propos n'ont pour objectif que dévaloriser la notion de travail en séparant le travail du plaisir de créer comme si lorsqu'on est heureux de faire ce n'est plus du travail. Je trouve que c'est extraordinairement négatif. Alors que mon propos est plutôt d'espérer entre autres:
- une automatisation des tâches pénibles,
- une généralisation de méthodes de management favorisant l'épanouissement des salariés.
Mais oui, il faut du coup améliorer les conditions de travail.
Quand des usines ferment, les ouvriers expriment leur attachement à leur outil de travail, aux relations avec leurs collègues et toute la culture de leur monde ouvrier.
Ils parlent aussi souvent de l'histoire industrielle du lieu. Souvent leurs parents, leurs grands-parents ont travaillé dans la même usine.
Bref, vous caricaturez vraiment le monde ouvrier que vous semblez ne pas connaître et même mépriser.
Quand les mines ont fermé, ce fut la même chose. Car il y avait tout une solidarité et une culture propre aux mineurs de fond.
Rappelez-vous la chanson de Pierre Bachelet.
